Archives Mensuelles: juillet 2019

L’intervention des organismes Hlm en centre ancien @_GEFILS @J_Denormandie ‏

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Action cœur de ville, dispositif Denormandie, plan « initiative copropriété » de l’ANAH, dispositifs OFS et BRS, etc. les programmes d’incitation à la réhabilitation des centres-villes anciens constituent aujourd’hui l’une des pistes prioritaires du Gouvernement pour contribuer à rattraper le temps perdu et compenser le manque actuel de construction de logement.

Mais la mise en place de ces programmes ne pourra se faire sans l’apport d’opérateurs capables d’agir à différentes étapes et dans les différentes dimensions des projets de requalification des quartiers anciens, et de maîtriser à la fois les enjeux techniques, financiers mais également humains et locaux pour y contribuer de manière efficace et pérenne.

Parallèlement à cela, la réforme de la politique du logement conduit les bailleurs à repenser leur métier et leur stratégie, et à explorer de nouveaux champs d’intervention. L’intervention de ces organismes en centre ancien pourrait et devrait constituer l’une de ces pistes.

Pour faire le point sur les enjeux, leviers et perspectives de cette dynamique, le Réseau des acteurs de l’habitat organisait fin juin une web conférence sur ce sujet en présence de Valérie Mancret Taylor (ANAH), de Marie Laure Vuittenez (Métropole Habitat Saint Etienne/AURA HLM) et de Claire Delpech (ADCF) pour rappeler à la fois les apports du secteur et les motifs de son engagement, mais également mettre en évidence les conditions de cette mobilisation afin d’optimiser leur effet de levier dans ces projets.

Si les Organismes de logement social (OLS) s’imposent comme des acteurs incontournables de ces programmes, c’est tout d’abord car ils ont de tout temps été aux côtés des collectivités pour réhabiliter des quartiers en perte de vitesse. Ils ont donc, notamment par ce biais, acquis une compétence globale (financière, organisationnel tel que le relogement de population), une force de frappe et une légitimité opérationnelle et locale indispensable à la réalisation de ce type de programme. Par ailleurs, au delà de leur ancrage local historique qui leur octroie confiance des collectivités, connaissance des enjeux, etc. les bailleurs ont l’avantage de ne pas être trop préoccupé par la rentabilité à court terme de leur programme, contrairement aux promoteurs privés, ce qui leur permet d’être plus facilement présents sur des « petites » opérations ou en zone détendue… Enfin, leur rôle social et leur faculté à créer ou recréer du lien social, à intégrer les habitants et contribuer au retour d’un service public dans la ville est très attendue et appréciée des collectivités dans la mesure où quand un bailleur (ou tout acteur public finalement) s’implante dans un quartier, l’effet de levier et d’entrainement est alors très fort pour les autres acteurs.

Ainsi, comme le rappelle Mme Mancret Taylor (ANAH), les bailleurs sont donc bienvenus et attendus dans le cadre de ces réhabilitations.

Néanmoins, comme le rappelle Mme Vuittenez, dont le mouvement HLM AURA apparait comme pionnier en la matière avec des OLS, organisés en inter-bailleurs, qui ont depuis longtemps voulu s’inscrire dans cette démarche et qui font aujourd’hui des offres de services aux collectivités dans ce sens, il faut que les bailleurs aient la volonté de le faire ! Sur ce point, la restructuration en cours chez les bailleurs qui va faire émerger des besoins et des champs nouveaux, les conduire à d’autres types d’intervention, de nouvelles collaborations avec les collectivités, les privés, laisse penser que ces derniers vont s’y intéresser de près.
D’un autre côté, il faut aussi, en plus de leur volonté, qu’ils disposent d’une taille et des compétences suffisantes pour susciter l’intérêt et la confiance des collectivités, voire des financeurs.

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Action Logement : appel à manifestation d’intérêt pour la production d’un habitat + attractif @ActionLogement

Source : Action Logement

Action Logement lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) dans le cadre de son Plan d’Investissement Volontaire pour la démolition de logements sociaux en zone détendue et pour la production d’un habitat plus attractif.

Le Plan d’Investissement Volontaire consacrera 250 M€ de subventions à la démolition des logements sociaux (zones B2 et C et villes labellisées par l’Etat Action Cœur de Ville) et 250 M€ de prêts à la production d’une offre nouvelle plus attractive.
Au total, le programme vise la démolition de 30 000 logements et la production d’une offre nouvelle à hauteur de 10 000 logements.

Les réponses à l’AMI sont attendues au plus tard avant le 30 septembre 2019.

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EuroRennes, le projet qui vient transformer le cœur de la métropole @Demain_la_Ville

Source : Demain la ville

Depuis 2010, la création de la ZAC EuroRennes vient peu à peu transformer le quartier de gare et devient peu à peu un véritable symbole d’attractivité. Comment le projet EuroRennes transforme t’il l’histoire de la ville ? La nouvelle gare est-elle le point de départ d’un renouveau de la Métropole  ? 

En vert, le futur ensemble architectural comprenant le siège social de SAMSIC

Eurorennes, quand un quartier de gare se redessine
C’est lors de la construction de la ligne ferroviaire Paris Montparnasse – Brest, que la ville de Rennes se dote la première fois d’une gare en 1854. L’implantation de celle-ci bouleverse déjà à l’époque la ville. Autour des ateliers de la gare s’installent les cheminots et leurs familles, construisant eux-mêmes leurs habitations et provoquant une urbanisation lente et peu contrôlée de ses environs. Ce quartier populaire reste pendant très longtemps, coupé du reste de la ville malgré sa proximité avec le centre urbain. Les grandes infrastructures ferroviaires sont en effet des barrières qui empêchent la communication des espaces urbains autour de la gare avec le reste de la ville, même si certaines percées et aménagements ont été mises en place.

Et depuis 2010, c’est l’entièreté de ce quartier de gare qui subit une grande transformation. Avec comme slogan : “EuroRennes, Porte d’entrée de la Bretagne cœur de Métropole”, l’ambition portée par la ZAC est clairement affichée. Au centre du projet, la reconfiguration du pôle ferroviaire apparaît comme la clé de voûte d’un projet d’envergure métropolitaine. Porté par Rennes Métropole et Territoires Publics, ce vaste projet de 58 hectares participe pleinement au renouveau urbain de la ville. Mais alors derrière cette reconfiguration, quelles sont les attentes des différentes parties prenantes du projet ? Comment la ZAC EuroRennes vient transformer, non seulement la ville, mais aussi son image ? Et plus généralement, qu’est-ce que les grands projets urbains racontent de l’évolution des métropoles ?

Reconnecter le quartier de gare avec le reste de la métropole rennaise
La transformation du quartier de gare permet dans un premier temps son ouverture sur le reste de la ville, mais aussi de gommer la fracture physique et psychologique propre à ce quartier. Prenant place de chaque côté de la voie ferrée, le projet cherche avant tout à recréer des liens physiques entre le Sud et le Nord de Rennes. La restructuration de la gare permet donc d’assurer cette continuité entre ces deux espaces : une nouvelle liaison piétonne est dessinée pour relier les deux parvis de la gare, et pour traverser les voies ferrées. Cet ensemble paysager se veut également être le pivot de ces deux parties de la ville, améliorant de fait les flux piétons et les mobilités douces.

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Stéphane Pardoux, futur Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy @HOSPIMEDIA @GustaveRoussy @pardouxstephane

Source : Hospimedia

Stéphane Pardoux s’apprête à quitter le Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Créteil, pour devenir le futur Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe.

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À la tête depuis la mi-2014 du CH intercommunal (CHI) de Créteil, auquel est venu officiellement se greffer début janvier par direction commune le CHI de Villeneuve-Saint-Georges, Stéphane Pardoux s’apprête à devenir le nouveau directeur général adjoint (DGA) de Gustave-Roussy à Villejuif. S’il reste donc dans le Val-de-Marne, il quitte en revanche l’hôpital public pour le secteur privé non lucratif. Sa prise de fonctions au sein du centre de lutte contre le cancer (CLCC) sud-francilien est envisagée courant septembre, a-t-il indiqué à Hospimedia. À Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, deux établissements qui forment à eux deux le groupement hospitalier de territoire (GHT) nouvellement dénommé « Hôpitaux confluence Val-de-Marne Essonne », c’est son adjoint, Jean-Bernard Castet, qui va conduire l’intérim. La vacance du poste doit être publiée d’ici août au Journal officiel. Et s’agissant de Gustave-Roussy, le nouveau DGA prendra formellement la suite de Frédéric Varnier, devenu mi-mai directeur général du CHU de Caen (Calvados).

Âgé de 47 ans, Stéphane Pardoux est diplômé de la 35e promotion (1996) de l’École nationale de santé publique (ENSP, désormais École des hautes études en santé publique, EHESP). Par le passé, il a longtemps œuvré à l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), y enchaînant notamment les fonctions de directeur des finances et du système d’information à l’hôpital Avicenne à Bobigny, des services logistiques et de l’hôtellerie au sein de l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris, ou encore des investissements pour l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

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Comment la transition énergétique vient-elle booster l’emploi ? @ademe

Source : Ademe

Le 9 juillet dernier, l’ADEME a publié un état des lieux des marchés et des emplois qui participent à la transition énergétique et écologique (transports, bâtiment résidentiel et énergies renouvelables). Les marchés associés à ces filières ont plus que doublé et le nombre d’emplois directs a augmenté de 75% entre 2006 et 2017, avec plus de 370 000 personnes employées dans ces secteurs. 

3 marchés dynamiques qui favorisent la création d’emplois
– Le chiffre d’affaires des marchés liés aux modes de transport concourants à la transition écologique a été presque multiplié par quatre en 11 ans. Il atteint 33,5 Md€ en 2017 et la filière emploie plus de 94 000 ETP. Cette évolution résulte de l’augmentation de la part des véhicules moins émetteurs de COdans le parc automobile ainsi que du développement des modes alternatifs au transport routier individuel.
– Les marchés de la rénovation énergétique des bâtiments ont augmenté de 79% entre 2006 et 2017, représentant désormais un chiffre d’affaires d’environ 31 Md€. Dans cette même période, le volume d’emplois s’accroît d’environ 59%, s’établissant à plus de 218 000 ETP.
– Enfin, l’ADEME a constaté que le marché des énergies renouvelables et de récupération a plus que doublé entre 2006 et 2017, avec une augmentation de 39% des emplois. Le chiffre d’affaires représente ainsi 26 Md€ en 2017. Ce secteur emploie désormais plus de 86 000 ETP.

Des évolutions contrastées
Portés par les politiques volontaristes de l’État sur l’économie verte, ces marchés sont en nette progression depuis une dizaine d’année.
Les investissements dans la fabrication et l’installation des équipements et infrastructures représentent une part importante de ces marchés : 72% pour le secteur des transports et 90% pour celui du bâtiment résidentiel. Pour le secteur des énergies renouvelables, si les investissements dans la fabrication, la construction, l’installation et la vente des équipements représentent 30% du marché, ce sont les ventes d’énergie et la maintenance qui représentent la plus grande part du chiffre d’affaires (63%).

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