Archives du 3 août 2018
Smart cities : de l’économie du bien à l’économie du lien ? @Demain_la_Ville

Les smart cities peuvent-elles mettre les liens plutôt que les biens au coeur de l’expérience urbaine ? Réponses croisées de Stéphane Hugon, sociologue de l’imaginaire, co-fondateur d’Eranos, Charles-Edouard Vincent, fondateur de « Lulu dans ma rue », conciergerie digitale de quartier, et Laurent Tirot, Directeur général de Bouygues Immobilier Logement France.
C’est en plantant ce décor d’un futur inquiétant que Bruna Busini, rédactrice en chef adjointe du Journal du Dimanche, ouvre la conférence « Mieux vivre en ville : de l’économie du bien à l’économie du lien », organisée par Bouygues Immobilier et le JDD le 9 juillet dernier à Paris. Mais cette ouverture dramatisante n’a pour but que lui opposer une vision des villes autrement désirable qui, elle, n’a rien d’une fiction.
Bruna Busini rappelle en effet que ces dernières années ont vu se multiplier les initiatives visant à rendre les villes plus accueillantes, plus sobres, plus résilientes : agriculture urbaine, végétalisation du bâti, écoquartiers, espaces partagés, autoproduction et autoconsommation de l’énergie… À l’évidence, l’expérience de l’habitat urbain évolue. Les villes se saisissent d’un devenir plus durable, plus humain, moins obsédées par l’expansion sans fin que préoccupées d’offrir une meilleure qualité de vie, partagée par tous. Et c’est la culture du lien, le rapprochement des habitants entre eux, autant qu’une meilleure connexion avec leurs quartiers, qui fait figure de dénominateur commun de leurs initiatives.
Les liens brisés des mégalopoles
Icade et Sous Les Fraises ouvrent la + grande ferme aquaponique de France @Icade_Officiel @SousLesFraises
Source : Icade
Icade et Sous Les Fraises ouvrent la plus grande ferme aquaponique urbaine, de près de 1 000 m², au cœur du Parc des Portes de Paris, entre Aubervilliers et Saint-Denis.
La ferme aquaponique accueillera à terme 5 000 poissons (truites et perches réunies à un faible taux de concentration) et plus de 8 000 plantes, fleurs comestibles et aromates.
Ce projet, favorisant la biodiversité en ville et l’insertion de la nature dans un contexte urbain, participe également au développement d’un circuit court d’alimentation locale: résidents permanents et collaborateurs des bureaux voisins pourront ainsi venir cueillir des produits frais, 100% traçables, et choisir leur poisson à cuisiner sur place.
Développé dans le cadre du plan Marketing Coach your growth with Icade et réalisé par Sous Les Fraises, le projet repose sur une technique de culture novatrice : l’aquaponie. Cette technique, encore très peu déployée à grande échelle, combine l’élevage des poissons et la culture de plantes grâce à des solutions nutritives renouvelées, sans apport additionnel en terre :
– L’eau et le cycle nutritif des plantes fonctionnent en circuit fermé
– Les matières organiques produites par les poissons apportent les nutriments nécessaires à la croissance des plantes
– Ces dernières absorbent les nutriments présents dans l’eau et rejettent ensuite l’eau purifiée permettant aux poissons d’évoluer et de se développer. Ainsi, la totalité de la ferme fonctionne en circuit fermé et de manière autonome.
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Réduction de Loyer de Solidarité : la Fédé des OPH relève quelques faiblesses… @federationOPH
Source : Fédération des Oph
La Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) a été conçue afin de compenser la baisse des APL prévue pour l’année 2019. Néanmoins, la Fédération des OPH a pu relever quelques impacts et faiblesses concernant ce nouveau dispositif…
L’impact chiffré de la RLS pour les organismes
D’après une enquête réalisée en mai dernier par la FOPH (Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat) auprès de ses adhérents, 66% des offices ayant répondu et représentant la moitié du patrimoine déclarent qu’ils vont diminuer leur programme d’entretien par rapport à 2017 de – 8,3% en moyenne en 2018, -10,33% en 2019 et – 10,4% en 2020. 41% d’entre eux diminueront le montant de leurs investissements dans l’offre neuve entre 2017 et 2020 et 45% prévoient le gel des embauches ou le non remplacement des départs en retraite et/ou le gel des salaires.
Pour Seine Saint Denis Habitat, plus grand organisme de logement social du département qui gère 31 891 logements et dont plus de 13 000 locataires sont APlisés, la RLS représente près de 6,5 millions d’euros en 2018. Concrètement la mise en œuvre des mesures de la loi de finance 2018 (RLS, TVA, gel plafonds, cotisation CGLLS) coûteront 11,7 millions d’euros au bailleur ce qui correspond à la quasi-totalité de son autofinancement courant en 2017.
Pour Territoire Habitat qui gère 11 310 logements sur le département du territoire de Belfort et dont 5 495 locataires bénéficient de l’APL, la RLS représente 1 980 000€ en 2018.
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