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Lancement d’un AMI pour la création de 300 Fabriques de territoires @CGET_gouv
Source : CGET
Le 11 juillet, le Gouvernement a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour soutenir la création de 300 Fabriques de territoires, dont 150 situées en quartiers prioritaires de la politique de la ville. Au total, 45 millions d’euros, sur trois ans, vont financer le fonctionnement de ces tiers-lieux dédiés à la création d’activité, à la formation et au numérique.
Une Fabrique de territoires, c’est quoi ?
Tiers-lieux existants ou nouveaux projets, les Fabriques de territoires sont des têtes de réseau qui jouent un rôle central sur leur territoire :
– lieu de ressources pour les porteurs de projets ;
– lieu de travail, de formation et d’apprentissage ;
– lieu de création et de culture ;
– lieu d’inclusion numérique pour les populations éloignées de ces usages.
300 Fabriques de territoires, dont 150 en quartiers prioritaires
Ciblant les territoires qui en ont le plus besoin, le Gouvernement prévoit de soutenir 150 Fabriques de territoires situées en dehors des grands centres urbains et 150 dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Parmi ces dernières, 30 Fabriques numériques des territoires proposeront un accès aux services et un accompagnement spécifique pour les populations éloignées du numérique. Elles bénéficieront d’une aide supplémentaire de 100 000 euros par tiers-lieu.
Les 300 Fabriques de territoires sélectionnées seront financées à hauteur de 75 000 euros à 150 000 euros sur trois ans, à raison de 50 000 euros par en maximum, afin de soutenir leur lancement ou leur consolidation. Au total, l’État engage 45 millions d’euros pour accélérer la dynamique des tiers-lieux.
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Naissance de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires ! @Min_Territoires #ANCT
Source : Ministère de la cohésion des territoires
Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, se réjouit de l’adoption, en lecture définitive à l’Assemblée nationale, de la proposition de loi portant sur la création d’une Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
La création de cette agence avait été annoncée par le Président de la République à l’occasion de la conférence nationale des territoires, en réponse à une demande formulée par les représentants des élus locaux qui souhaitaient disposer d’un accès plus simple aux services de l’Etat et aux différents opérateurs qui interviennent dans les territoires pour soutenir les projets portés par les élus.
En fusionnant plusieurs de ces acteurs – l’essentiel du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), l’Agence du numérique et l’Etablissement public de restructuration et d’aménagement des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA) et en prévoyant les mécanismes de coordination avec l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU), l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), l’Agence nationale de la cohésion des territoires permettra de fédérer les moyens de l’Etat et de ses opérateurs, de manière complémentaire avec les outils développés par les collectivités elles-mêmes, tout en simplifiant, pour les élus porteurs de projets, la manière de mobiliser ces moyens.
Jacqueline Gourault salue les nombreux enrichissements apportés par les parlementaires tout au long de la procédure législative comme en témoignent les 235 amendements qui, au total, ont été adoptés en permettant de compléter les missions de l’agence. Par ailleurs, les parlementaires ont précisé que si l’Agence interviendra bien aux profits de tous les territoires, elle agira en priorité pour les territoires les plus fragiles, qu’ils soient urbains ou ruraux, en prenant en compte la spécificité de chacun.
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