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Développement durable : Saint-Etienne Métropole lance la solarisation de son patrimoine immobilier @SteMetropole
Source : Saint-Etienne Métropole
La Métropole de Saint-Etienne lance la solarisation de son patrimoine immobilier. En effet, depuis 2014, Saint-Étienne Métropole est engagée dans une démarche de territoire à énergie positive qui vise, d’ici 2050, à multiplier par 6 les productions d’énergie renouvelable. La solarisation du patrimoine en est une première traduction.
Un premier panneau photovoltaïque installé sur le toit du dépôt de la Stas : la pose est symbolique mais elle marque, ce vendredi 5 juillet 2019, le démarrage d’une opération d’envergure, la solarisation du patrimoine immobilier de Saint-Étienne Métropole.
Dès cet été, près de 5 000 modules seront déployés et couvriront les 8 000 m² de toiture de ce bâtiment dont Saint-Étienne Métropole est propriétaire. Celui-ci deviendra un site à énergie positive d’un point de vue électrique, une partie de l’énergie produite étant même injectée dans le réseau de tramway. Ce sont ainsi 25 % des passagers de l’ensemble du réseau qui seront transportés grâce à l’énergie solaire !
PLUS DE 150 BÂTIMENTS PUBLICS CONCERNÉS
– Mais la Métropole ne compte pas s’arrêter là ! Au total, plus de 150 bâtiments publics devraient accueillir à terme des panneaux photovoltaïques sur leur toiture, ce qui représente un potentiel de 150 000 à 200 000 m² de surface à couvrir et permettra d’éviter le rejet de 15 000 tonnes de C0² chaque année.
– Parmi eux, figurent des sites emblématiques de la Métropole, comme le Musée d’art moderne, l’Opéra, Novaciéries, le stade Geoffroy-Guichard, dont une partie du parking sera solarisé, mais aussi une trentaine de bâtiments scolaires (écoles, collèges, lycées) et près d’une dizaine d’équipements sportifs.
– Très ambitieux, ce projet de solarisation porté par la Métropole et ses partenaires, GreenYellow et le groupement Énergie Partagée, est d’une ampleur inédite en France. Au total, la solarisation de l’ensemble des bâtiments concernés permettra de produire 30 000 mégawattheures, soit la consommation électrique, hors chauffage, de 12 000 logements.
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La SEMOP Amiens Energies a finalisé le financement du réseau de chaleur urbain d’Amiens @cmarkea
La Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP) Amiens Energies a finalisé le financement du réseau de chaleur urbain de la ville d’Amiens.
La Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP), Amiens Énergies, développe et exploite, par délégation de service public, le réseau de chaleur urbain de la Ville d’Amiens. Dotée d’un capital de 8 millions d’euros, cette société est détenue à 51 % par Engie Cofely, 34 % par la Ville d’Amiens et 15 % par la Banque des Territoires.
Le contrat de financement de la SEMOP Amiens Energies pour la réalisation du réseau de chaleur urbain de la ville d’Amiens a été récemment signé à Amiens par l’ensemble des parties prenantes.
La SEMOP Amiens Energies est donc en ordre de marche pour réaliser ses investissements. La Caisse d’Epargne Hauts de France et Unifergie ont co-arrangé une dette bancaire long terme de 36 M€ avec la participation d’ARKEA Banque Entreprises et Institutionnels qui complète le pool bancaire. Ce financement vient compléter les ressources de la SEMOP (apports des actionnaires, subventions…) qui permettront d’accélérer la réalisation des investissements, tels que les moyens de production de chaleur et le réseau souterrain. Le montant total des investissements s’élève à 82
M€.
En 2020, le réseau chauffera et transportera de l’eau sur 40 kilomètres dans la ville d’Amiens pour alimenter des parcs de logement et des bâtiments publics. La production sera principalement d’origine renouvelable, avec un dispositif de chaufferies Biomasse (12 MW), une pompe à chaleur sur eaux usées de la station d’épuration d’Ambonne (15 MW), des pompes à chaleur en géothermie ainsi que des centrales de cogénération de dernière génération.
Grenoble : en route vers 100 % d’énergies renouvelables pour 2033 ? @FedEpl
Source : Servir le public
Grenoble-Alpes-Métropole a pour projet de mettre en place un chauffage urbain alimenté à 100% par des énergies renouvelables pour 2033.
Le 1er juillet 2018, Grenoble-Alpes Métropole valide le nouveau contrat de délégation de service public (DSP) pour la gestion du chauffage urbain, le confiant, une nouvelle fois, à la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise (CCIAG). Cette Saem présente, il est vrai, le profil idoine, forte d’un compagnonnage qui dure depuis le début des années 1960 ! Mais, dans un contexte de transition écologique particulièrement choyée par les élus grenoblois, la copie du délégataire historique de la métropole a fait l’objet d’une dissection poussée. Un argument de poids a fait pencher la balance : 87 % d’énergies renouvelables et de récupération composeront le mix énergétique de la CCIAG dès 2022 et 100 % à l’horizon 2033.
Pour ce faire, la Compagnie de chauffage a décidé de sensibiliser l’opinion publique en créant une nouvelle marque : MétroChaleur. La campagne de communication a été lancée début octobre pour marquer le fait que la métropole allait changer d’ère.
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