En 2018, l’investissement locatif a reculé et ne représente désormais plus que 13 % des projets immobiliers. Néanmoins, 2019 pourrait bien être l’année de la relance grâce au maintien des taux bas et à la mise en place de la loi Elan.
Archives du blog
« L’État du mal-logement en France » : Bientôt le rapport @Abbe_Pierre
Source : Fondation Abbe Pierre
À l’heure où le gouvernement procède à des coupes budgétaires inédites dans ce secteur, elle le rappellera en présentant son 24e rapport sur « L’État du mal-logement en France » le 1er février prochain, à la Grande Arche de la Défense.
Alors que 24 territoires se sont porté candidats pour appliquer ce plan Logement d’abord, la Fondation en analysera les premières mises en œuvre accélérées et mettra en évidence les bonnes idées d’ores et déjà reproductibles et les insuffisances qu’elle a pu identifier.
Logement : que faut-il retenir de la loi ELAN ? @servicepublicfr
Source : Service Public
La Loi ELAN, Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, a été publiée au Journal Officiel ce samedi 24 novembre. Mais alors, que prévoit vraiment le texte ? Que faut-il retenir de cette loi ?
En résumé, voici ce que prévoit le texte :
– Ne pas créer de nouvelles normes d’urbanisme, limiter les documents demandés en matière de permis de construire, numériser l’instruction dans les communes de plus de 3 500 habitants ;
– 20 % des logements neufs accessibles, les autres devant être évolutifs de façon à pouvoir s’adapter par des travaux simples aux occupants si nécessaire ;
– Elargir dans le parc social les possibilités de colocation et favoriser l’habitat intergénérationnel ;
– Réexaminer périodiquement la situation des locataires du parc social pour s’adapter à leurs besoins ;
– favoriser l’accession à la propriété pour les locataires HLM ;
– Dématérialiser dans le parc privé les annexes au contrat de location (diagnostic technique, extraits de règlement de copropriété) ;
– Créer un « bail mobilité » d’une durée de 1 à 10 mois sans dépôt de garantie pour les logements meublés, ce bail s’adressant aux personnes en formation professionnelle, en études supérieures, en contrat d’apprentissage, en stage, ou en mission temporaire dans le cadre de leur activité professionnelle ;
– Généraliser les observatoires des loyers dans les zones tendues ;
Sur un même sujet :
La SemOp, une petite dernière qui a déjà tout d’une grande ! @FedEpl
Source : Servir le public
Un partenariat qui laisserait les rênes au public, confierait l’opérationnel au privé et procurerait à chacun un bénéfice… Les élus en rêvaient, la Société d’économie mixte à opération unique l’a fait ! Depuis, la benjamine des Entreprises publiques locales s’impose pour porter, en toute efficience, les politiques publiques de chaque collectivité. À l’occasion de la journée que la Fédération lui consacre le 6 novembre, preuve par l’action !
Elle était attendue et n’a pas déçu. Depuis la loi du 1er juillet 2014, la Société d’économie mixte à opération unique (SemOp) bouleverse l’économie mixte. Avec elle, « c’est une nouvelle façon de construire, d’aménager et/ou de gérer la ville qui est offerte, un esprit de régie qui n’en exige pas les moyens », résume Alain Fauconnier, maire de Saint-Affrique (8 200 hab., Aveyron), .
Le volant sans les investissements
Une cinquantaine de collectivités l’ont bien compris, chacune à ce jour à une étape de la démarche. « Elles ont pour exemple les 17 collectivités qui, au sein d’une structure aboutie, participent activement à la manière dont est exécuté le contrat concerné, dans une convergence d’intérêts avec l’opérateur », avance Florian Poirier, responsable du pôle Collectivités locales à la Fédération des Epl (FedEpl).
Le modèle habille sur mesure les opérations combinant investissement significatif et gestion de long terme. Aussi, ces sociétés pionnières se sont-elles principalement créées sur le secteur de l’eau et de l’assainissement. Dans le sillage de Dole (23 400 hab., Jura) qui, aux côtés de Suez, ouvre les vannes fin 2015 avec Dolea Eau, Chartres Métropole (66 communes, 136 400 hab., Eure-et-Loir) plonge ainsi avec CM Eau dès janvier 2016. « Alors que notre intercommunalité passait de 7 à 46 communes, il fallait unifier le service, divisé en DSP et régie », relate Alain Bellami, vice-président de la collectivité et président de la SemOp. La volonté des élus est explicite : « Ne pas – ou plus – perdre la maîtrise de la compétence ni laisser à un tiers la clé de leurs réseaux, sans pour autant investir dans les ressources et techniques indispensables à la prestation », résume-t-il. Et de conclure : « La SemOp s’est révélée le compromis idéal ».