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Les actus phares qu’il ne fallait pas manquer en juillet ! @Institutionnels

Vous êtes partis en vacances au mois de juillet ? Vous n’avez pas eu l’occasion de consulter tous vos mails ? Le Blog des Institutionnels vous fait un petit récapitulatif des articles qui ont le plus intéressé nos lecteurs durant ce début d’été…

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Voici le top 5 des articles les plus lus du mois de juillet :

1) Action Logement dévoile les 5 premières directives du Plan d’Investissement Volontaire
Le Conseil d’Administration d’Action Logement a adopté les premières directives relatives à la mise en œuvre du Plan d’Investissement Volontaire. Découvrez les 5 premières en cliquant ici

2) Stéphane Pardoux, futur Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy
Stéphane Pardoux s’apprête à quitter le Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Créteil, pour devenir le futur Directeur Général Adjoint de Gustave Roussy, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe. Consulter l’article

3) Loire-Atlantique : projet de rapprochement entre 3 bailleurs sociaux
Le rapprochement des 3 bailleurs sociaux, Habitat 44, Atlantique Habitations et Silène se précise davantage. Ils souhaitent en effet constituer une organisation opérationnelle au service des habitants de Loire-Atlantique, et ainsi devenir l’acteur n°1 du logement social du département. Plus d’informations ici…

4) Immobilier à Paris : les prix continuent de grimper dans tous les arrondissements
A Paris, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter encore et encore… Le prix moyen d’un appartement ancien est de 10 450 € par m², soit une hausse de 6,5% en une année… Voir les prix par arrondissement

5) Action Logement : appel à manifestation d’intérêt pour la production d’un habitat + attractif
Action Logement lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) dans le cadre de son Plan d’Investissement Volontaire pour la démolition de logements sociaux en zone détendue et pour la production d’un habitat plus attractif. Lire l’article…

Maisons France Services : la mise en place du réseau se prépare @CGET_gouv

Source : CGET

Faciliter les démarches administratives des citoyens sur tout le territoire, en priorité dans les zones rurales et les quartiers prioritaires de la politique de la ville, tel est l’objectif de France Services. Pour constituer ce réseau, le Premier ministre a émis une circulaire qui précise les modalités de refonte des actuelles 1 340 Maisons de services au public (MSAP), expose les critères exigés et les ambitions de qualité visées d’ici 2022. Les préfets ont jusqu’au 15 septembre prochain pour remettre au CGET un audit du réseau existant et un plan de montée en gamme. 

cget

Plus grande accessibilité, plus grande simplicité et qualité de service renforcée : le réseau France Services devra répondre à cette ambition. Ambition qui « s’appuie sur une refonte complète du réseau existant des Maisons de services au public, qui obtiendront le label France Services à la stricte condition de respecter les nouvelles exigences de qualité de services, et sur l’ouverture de nouvelles implantations là où sont les besoins, prioritairement dans les cantons ruraux et les quartiers prioritaires de la politique de la ville », précise le Premier ministre dans sa circulaire datée du 1er juillet dernier.

Les préfets auditent les Maisons de services au public
Le Gouvernement entend ainsi donner accès à un guichet unique rénové, enrichi et professionnalisé « qui ne se borne pas à une mise en relation avec d’autres services » mais les dispense sur place pour répondre aux besoins des Français. Dans la nouvelle configuration, les points d’accueil France Services devront donc garantir la présence d’au moins deux agents polyvalents, en permanence, et proposer une offre de services « plus exigeante et plus homogène » :
– formation, emploi et retraite,
– prévention santé,
– état civil et famille,
– justice,
– budget (impôts, surendettement, litige consommation),
– logement, mobilité et courrier.
Par ailleurs, ils devront être équipés d’un dispositif de visioconférence, d’ici 2022, pour faciliter les contacts avec les usagers.

Plus d’infos ici…

Lire aussi :

L’AP-HP : retrouvez tous les faits marquants de 2018 dans le rapport annuel @APHP

Source : AP-HP

L’APHP, Assistance publique des hôpitaux de Paris, a publié son rapport annuel 2018. Découvrez les chiffres clés, les faits marquants, la gouvernance, les grands projets… 

Cliquez sur l’image ci-dessous pour consulter le rapport d’activité 2018 ↓↓

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Lire également :

Santé : tout ce qui change avec la nouvelle loi @BanqueDesTerr

Source : Banque des Territoires

Publiée le 26 juillet au Journal Officiel, la loi Santé, relative à l’organisation et à la transformation du système de santé, inclut de nombreux changements pour les territoires. Voici ci-dessous un récapitulatif de ce qui va changer… 

banque des territoires

Numerus clausus : une suppression très partielle
Le titre Ier est ainsi consacré à « Décloisonner les parcours de formation et les carrières de professionnels de santé ». Son premier chapitre intitulé « Réformer les études en santé et renforcer la formation tout au long de la vie » procède à une réforme en profondeur des études médicales. La mesure la plus emblématique est bien sûr la suppression du numerus clausus, un dispositif instauré en 1971 et qualifié de « gâchis » et d' »absurdité visible par tous les concitoyens » par Emmanuel Macron dans sa présentation du plan « Ma santé 2022 ».

Réforme des études médicales et « recertification » des professions de santé
Dans le même esprit, la loi Santé transforme profondément la première année commune aux études de santé (Paces) – afin de favoriser les changements d’orientation – et supprime les épreuves classantes nationales (ECN) au profit d’une rénovation du second cycle et d’une nouvelle procédure pour l’admission en troisième cycle. Des réformes très bien accueillies par les doyens comme par les étudiants et qui s’appliqueront à la rentrée 2020. Il est également prévu, à titre expérimental, et pour une durée de six ans à compter de la rentrée universitaire 2020, de mettre en place des formations communes aux étudiants de santé.

Déserts médicaux : le verre à moitié plein
Le second point de friction n’a rien d’inattendu, puisqu’il concerne le débat récurrent – qui transcende parfois les oppositions partisanes – entre ceux qui prônent des mesures incitatives pour lutter contre les déserts médicaux et assurer une meilleure répartition des médecins sur le territoire et ceux qui préconisent au contraire des mesures plus coercitives, en particulier à travers un conventionnement sélectif. En l’espèce les premiers, suivant en cela la position de la ministre de la Santé et de ses prédécesseurs, l’ont emporté sur les seconds, qui ont toutefois obtenu une concession de dernière minute lors du passage du texte en commission mixte paritaire (CMP).

Compétences accrues, mais encadrées, pour les pharmaciens et les infirmiers
Dans cette même optique de lutte contre les déserts médicaux, les pharmaciens – qui ont déjà obtenu de pouvoir participer à la vaccination contre la grippe – pourront « délivrer pour certaines pathologies, et dans le respect des recommandations de la Haute autorité de santé, des médicaments dont la liste est fixée par arrêté, pris après avis de la Haute autorité de santé » (HAS). Lire la suite

4 millions de personnes en perte d’autonomie en 2050 : vers des besoins massifs d’hébergement @InseeFr

Source : Insee

En 2015, en France hors Mayotte, selon une définition large englobant domicile et établissement, 2,5 millions de seniors sont en perte d’autonomie, soit 15,3 % des 60 ans ou plus. Parmi eux, 700 000 peuvent être considérés en perte d’autonomie sévère. Les taux de prévalence de la perte d’autonomie sont plus élevés dans les départements du Massif Central, alors qu’ils sont plus faibles dans la région francilienne et à l’Ouest. 

Insee

2,5 millions de personnes âgées en perte d’autonomie
Le vieillissement de la population est un enjeu primordial des années à venir : la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement entrée en vigueur au 1er janvier 2016 a pour objectif d’anticiper les conséquences du vieillissement (réforme de l’allocation personnalisée d’autonomie, soutien des proches aidants, etc.). En 2015, selon la définition retenue ici, la France hors Mayotte compte 2,5 millions de personnes âgées en perte d’autonomie, soit 15,3 % des personnes de 60 ans ou plus. Parmi elles, 700 000 seniors peuvent être considérés en perte d’autonomie sévère. La perte d’autonomie concerne surtout les âges élevés : ainsi, 30,2 % des individus de 75 ans ou plus sont en perte d’autonomie, contre 6,6 % des individus âgés de 60 à 74 ans.

4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050
Si les tendances démographiques récentes et l’amélioration de l’état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050, soit 16,4 % des personnes âgées de 60 ans ou plus (contre 15,3 % en 2015). Les personnes en perte d’autonomie sévère représenteraient alors 4,3 % de la population des seniors (contre 3,7 % en 2015). 

À politique publique de maintien à domicile inchangée, des besoins massifs en hébergement
À l’avenir, en considérant que la répartition de la prise en charge entre domicile et établissement resterait la même pour un âge et un degré de perte d’autonomie donnés dans les départements, le nombre de personnes hébergées de façon permanente en établissement, qui est d’environ 600 000 en 2015, s’accroîtrait de 0,8 % par an en moyenne jusqu’en 2021, puis entre 1,5 % et 2,0 % par an de 2023 à 2040. Il dépasserait les 700 000 en 2030, soit + 20 %, et s’élèverait à 900 000 en 2045, soit une augmentation de plus de 50 % entre 2015 et 2045. Fondée sur une hypothèse conventionnelle, une telle projection ne détermine pas le scénario le plus probable mais vise à illustrer que dans les prochaines années, la France devra choisir entre ouvrir massivement des places en EHPAD et modifier le partage de la prise en charge entre domicile et établissement, évolution qui rejoindrait l’objectif affiché des politiques publiques de favoriser le maintien à domicile.

En savoir plus sur l’étude…

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