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Déjà + de 600 millions d’€ investis dans les commerces en France cette année @knightfrank
Source : Knight Frank
Knight Frank a réalisé le bilan du marché de l’immobilier de commerce au 1er trimestre 2018. Nous comptons plus de 600 millions d’Euros investis dans les commerces en France, et se retrouve à la 1ère place « La Madeleine » sur le marché parisien.
Marché locatif : des performances contrastées
Les emplacements les plus qualitatifs des meilleures artères restent la cible prioritaire des grandes enseignes. Celles-ci cherchent à conjuguer flux, visibilité et rentabilité, ce dont attestent de nombreux projets de flagships dans la capitale comme au cœur des principales métropoles régionales. Les centres commerciaux régionaux les plus fréquentés et les retail parks de nouvelle génération tirent également leur épingle du jeu, ces derniers bénéficiant d’une demande plus variée des enseignes et de l’essor de nouveaux concepts, dans le domaine des loisirs notamment.
L’évolution de la demande des enseignes révèle toutefois de grandes disparités selon les secteurs d’activité. « Restauration et alimentation, fitness et articles de sport, produits de soin, etc. : les concepts ayant trait au « bien-être » dans son acception la plus large continuent de se multiplier, en pied d’immeubles comme au sein de grands ensembles commerciaux. D’autres secteurs offrent un tableau plus contrasté, tel celui de la mode, impacté par une généralisation des opérations de rationalisation, quels que soient le niveau de gamme ou la renommée des enseignes » explique Antoine Salmon, Directeur Retail Locatif chez Knight Frank.
Focus sur le marché parisien : La Madeleine en vedette
Zoom sur la santé des marchés immobiliers en 2017 @knightfrank
Source : Knight Frank
2017 aura été une superbe année pour le marché de l’immobilier d’entreprise, aussi bien sur le marché locatif des bureaux que sur le marché des commerces parisiens.
Le marché locatif des bureaux : au plus haut depuis 2007
Avec 2,57 millions de m² pris à bail en Île-de-France, le volume de la demande placée est en hausse de 5 % sur un an et de 15 % par rapport à la moyenne des dix dernières années. Il s’agit aussi du meilleur résultat enregistré depuis 2007. Le 4e trimestre a été particulièrement dynamique, avec près de 760 000 m² placés dont 55 % sur des surfaces supérieures à 5 000 m². Sur l’ensemble de 2017, 96 grandes transactions ont été recensées pour un volume d’1,2 million de m² représentant 47 % de la demande placée totale.
Fin d’année en fanfare pour le marché de l’investissement
A la fin des neuf premiers mois de 2017, l’activité du marché de l’investissement en Île-de-France reculait encore de plus de 20 % par rapport à la même période en 2016. Et puis, entre octobre et décembre, ce sont un peu plus de 8,8 milliards d’euros qui ont été investis, soit près de la moitié des montants engagés en région parisienne sur l’ensemble de 2017 (18,9 milliards d’euros). Le recul sur un an a ainsi été limité à 8 %.
Le nouveau souffle des commerces parisiens
Après une fréquentation en berne en 2016, les touristes ont réinvesti la capitale en 2017. Une manne pour le commerce parisien quand on sait que de nombreuses enseignes installées sur les grandes artères commerçantes déclarent réaliser plus de 50 % de leur chiffre d’affaires avec la clientèle étrangère. L’extension de l’ouverture dominicale des commerces parisiens accentue cette dynamique. Tous les grands magasins sont désormais signataires d’accords qui leur permettent de la mettre en pratique. Il en va de même pour certaines branches comme l’habillement.
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Le marché français de l’immobilier d’entreprise en baisse @knightfrank
Source : Knight Frank
Le marché de l’immobilier d’entreprise en France peine à rattraper son retard de 2016, avec une baisse de 29% des volumes investis au 3e trimestre 2017…
Le marché français de l’immobilier d’entreprise a repris un peu de vigueur au 3e trimestre, car avec 5,1 milliards d’euros la hausse des volumes investis est de 27 % par rapport au trimestre précédent. « Ce rebond ne permet pas de rattraper le retard accumulé en début d’année. Sur les neuf premiers mois de 2017, les volumes investis en France totalisent ainsi 12,7 milliards d’euros, en repli de 29 % par rapport à la même époque en 2016 », annonce Vincent Bollaert, Directeur du département Investissement chez Knight Frank France.
13 transactions de plus de 100 millions d’euros ont été recensées au 3e trimestre 2017, représentant plus de la moitié des volumes investis sur la période. Leur poids est toutefois moins important qu’au 3e trimestre 2016, qui avait notamment été marqué par la vente de quelques gros portefeuilles de bureaux, de commerces et d’entrepôts.
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Révolution du coworking à Paris @KnightFrankFr @Galivel
Source : Galivel
Métamorphose immobilière : Paris, grande gagnante de cette révolution silencieuse.
Une manière de travailler très organisée
Ce mode de travail, ouvert et collaboratif, est sorti des quartiers bobo et des start up. Il a étendu son influence aux centres d’affaires et aux secteurs plus traditionnels de l’économie. Jusqu’aux cabinets d’avocats, où la règle historique était plutôt celle du plus grand secret !
Le coworking est en effet une alternative au bail, à ses engagements fermes et au parcours du combattant qui attend toute entreprise en quête de locaux jusqu’à son emménagement. Une alternative particulièrement appréciée par les entreprises, qui rechignent à se disperser et à se corseter alors que leurs perspectives de business sont très mouvantes et requièrent leur pleine mobilisation. Bien sûr, le bail n’est pas mort. Mais, préviennent les auteurs de l’étude, il est sans doute appelé à évoluer afin de s’assouplir. Surtout quand on sait que d’ici à 2030, le besoin en espaces de type coworking devrait continuer de croitre de façon exponentielle. Les centres d’affaires ne s’y trompent pas. Ils commencent à s’adapter à cette demande. Non pas pour céder à un effet de mode, mais pour acter une mutation irréversible.
Commerce : la tendance est au phygital ? @KnightFrankFr @Galivel
Source : Galivel
De manière empirique, le phygital fait référence à deux concepts utilisés couramment, « physique, digital ». C’est une contraction qui renvoie à une stratégie marketing utilisée par les entreprises dans le but de permettre aux clients de faire de nouvelles expériences aux points de vente physique. En d’autres termes, le phygital est un point de vente physique qui intègre les données et méthodes du monde digital afin d’améliorer l’expérience marketing en point de vente physique. C’est une tendance qui bat son plein dans le monde du retailer.
Antoine Salmon, directeur du département Retail – Locatif chez Knight Frank nous donne sa vision :
Convergence entre commerce digital et physique. A la rencontre du phygital…
La mode est indéniablement à la fin des cloisonnements et à la transgression des lignes de fractures. On les croyait infranchissables il y a peu encore et voilà qu’aujourd’hui, on se met à sauter par-dessus à cloche-pied… L’actualité de ces dernières semaines est venue mettre en lumière ce phénomène au travers des évolutions politiques que connaît la France. Mais le goût de la transgression ne se limite pas au champ gouvernemental : elle s’étend à d’autres domaines, à commencer par celui du commerce.
Car oui, le commerce se fait transgressif. L’illustration en est la convergence de plus en plus marquée entre le commerce physique et le commerce en ligne. L’histoire était pourtant loin d’être gagnée d’avance. Rappelons-nous en effet : que n’avons-nous entendu sur la fin inexorable de la boutique de centre-ville ou sur celle du centre commercial, appelés à être supplantés par des sites commerçants dématérialisés abolissant la distance, accessibles en permanence et assurant la livraison au choix du consommateur.
Une mise à mort annoncée. Et pourtant voici qu’après Seattle, Portland et San Diego, Amazon est en passe d’ouvrir à New York, sur la 59ème rue, dans le quartier de Colombus Circus, une librairie. Une vraie. Une qui, même si elle offrira du livre numérique, sentira aussi le papier et l’encre. Bref, un objet que beaucoup croyaient ringard… Et le géant du commerce en ligne est loin d’être le seul à se lancer dans l’aventure des points de vente physiques… Lire la suite
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