Archives Mensuelles: août 2019
Immersion : faites la visite virtuelle du futur Cœur de Ville de l’Haÿ-les-Roses @LHay_les_Roses #Citallios
Source : Citallios
Découvrez le projet d’aménagement du centre-ville de l’Haÿ-Les-Roses, située dans le Val-de-Marne, grâce à une visite virtuelle en 3D !
La Ville et CITALLIOS proposent depuis début août de découvrir le projet d’aménagement du centre-ville à l’aide d’une technologie immersive en 3 dimensions.
La grande place centrale arborée visible dans ses moindres détails, le nouveau tracé de la rue Watel, l’emplacement de la poste mitoyenne à l’entrée de la future résidence Roseraie, un supermarché, une future brasserie… Casque de réalité virtuelle sur la tête, nous voici complètement immergé dans le futur Cœur de Ville de l’Haÿ-les-Roses dont l’achèvement est prévu pour 2024.
Jusqu’à la fin du mois d’août, le public peut virtuellement se promener dans ce futur Cœur de Ville moderne, attractif, culturel et animé grâce à deux casques dernière génération mis à disposition dans la salle du conseil municipal, mais aussi à la bibliothèque.
Le réalisme contextuel et architectural avec lequel sont modélisés les aménagements sont d’une très grande précision. « La ville a demandé que l’on puisse proposer cette immersion dans le projet afin de le rendre plus concret, pour que les gens puissent voir ce que sera le cœur de ville », explique un membre du cabinet du maire. Au total, cinq scènes sont proposées.
Et pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer, une visite virtuelle en 3D est également disponible sur le site internet de la ville, également accessible sur smartphone.
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Collectivités locales : lancement d’un guide pour encourager les coopérations et mutualisations @Min_Territoires
Source : Ministère de la cohésion des territoires
Les ministres Jacqueline Gourault et Sébastien Lecornu ont adressé aux territoires un « guide des coopérations » afin de faciliter, d’encourager la coordination et la mutualisations des actions des collectivités locales.
Souvent, les collectivités s’estiment démunies pour envisager des coopérations ou des mutualisations. Pourtant beaucoup d’outils ou d’instruments existent déjà, mais ils sont souvent méconnus. C’est le sens du « Guide des coopérations » que le ministère a adressé aux collectivités locales. Il recense les différents dispositifs existants leur permettant de mettre en commun leurs moyens et de coordonner leur action en vue de l’élaboration de leurs projets : mutualisation des services supports ou missions fonctionnelles comme les ressources humaines, l’ingénierie, l’administration… ou mutualisation des compétences ou missions opérationnelles.
Cinq formes d’actions de mutualisation et de coopération, selon des degrés d’intégration croissants :
1. Une action est effectuée de manière coordonnée par deux ou plusieurs partenaires, sans création de structure commune (par exemple, dans le cadre d’un groupement de commande) ;
2. un partenaire confie à un autre le soin de réaliser une mission pour lui (par exemple, dans le cadre d’une prestation de service) ;
un partenaire met ses moyens au service des autres personnes publiques (mise à disposition de services ou d’équipements par voie de convention) ;
3. un des partenaires crée en son sein un service mutualisé spécifique qui intervient pour tous les participants (création de service commun) ;
4. les communes transfèrent une ou plusieurs de leurs compétences vers un EPCI qui les met en œuvre pour tout le territoire concerné.
Consultez le guide des coopérations
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BIM : quels sont les avantages ? @vinciimmobilier
Source : Vinci Immobilier
La digitalisation imprègne de plus en plus la construction. Le BIM ou « Building Information Modeling » en est l’exemple parfait. Derrière cet acronyme anglo-saxon, se cache un nouveau processus de travail pour les acteurs de la construction. Il repose sur une maquette numérique, contenant des données intelligentes et structurées pour concevoir ou entretenir un bâtiment. Le BIM offre des avantages quasi illimités : gains qualitatifs, rapidité dans la réalisation des constructions et meilleures conditions d’entretien des ouvrages. Le BIM pourrait bientôt devenir l’ingrédient nécessaire de tous les projets de construction, logements compris.
Le BIM : une nouvelle méthode de travail collaborative autour d’une maquette numérique
Le BIM désigne à la fois un processus métier et un logiciel d’intégration, de génération et d’exploitation de données. Il permet de concevoir, construire et exploiter (entretien, réparation et modification) un bâtiment lors de son cycle de vie.
Dans un processus BIM, chaque acteur de la construction (constructeur, architecte, ingénieur, entrepreneur…) crée, renseigne et utilise cette maquette, et en tire les informations dont il a besoin pour son métier. En retour, il alimente la maquette de nouvelles informations pour aboutir à un objet virtuel renseigné. Ce dernier est représentatif de la construction, de ses caractéristiques techniques, de ses performances et de ses comportements (résistance au feu, par exemple).
Le recours au BIM est une tendance en forte croissance. De plus en plus de porteurs de projet ont compris son avantage clé. En prototypant virtuellement les bâtiments à construire, ils peuvent en revoir la conception plus facilement et plus rapidement, mieux maîtriser la phase de construction, les délais et, in fine, évaluer en cours de réalisation des alternatives en termes de coût. Toutefois, le BIM n’est pas une fin en soi. Il s’agit d’un outil moderne et d’une méthodologie collaborative au service des acteurs de la construction. Il doit s’adapter à tout type de projet.
Le BIM et ses multiples avantages : construire mieux, plus vite et moins cher
Sans nul doute, le BIM permet de réduire le gaspillage dû à la non-qualité des bâtiments. Cette perte est estimée à des dizaines de milliards d’euros par an en France. Parallèlement, le BIM réduit les délais de livraison et les coûts de construction et de maintenance.
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Le solaire investit les villes @CPUniversite
Source :cpu.fr
Pour produire de l’électricité renouvelable au plus près de sa consommation, il faut valoriser le gisement solaire en ville, jusqu’à présent pas ou peu exploité. Cela crée de nouveaux défis scientifiques, techniques et architecturaux passionnants.
Lorsqu’on pense énergie solaire, on imagine souvent de grandes centrales photovoltaïques au milieu de champs ou sur d’énormes hangars. Ces centrales sont efficaces, mais ont un défaut majeur : elles produisent de l’électricité loin des zones de consommation. Intégrer le solaire au cœur des villes : tel est l’objectif de Christophe Ménézo, directeur de la Fédération de recherche sur l’énergie solaire (FédEsol) et chercheur à l’université Savoie-Mont Blanc, université co-fondatrice de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) avec le CEA, le CNRS et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « Nous travaillons sur les tuiles solaires, mais également sur les composants solaires à intégrer en façade afin de valoriser les surfaces verticales, indique le chercheur. En effet, en milieu urbain, il y a peu de toitures proportionnellement aux façades, il faut utiliser d’autres surfaces ensoleillées. » Si les toitures produisent davantage en été, les façades sont plus efficaces en hiver, lorsque la course du soleil est plus basse.
Le photovoltaïque (PV) intégré en façade se sert des mêmes technologies utilisées actuellement en toiture, essentiellement des panneaux en silicium cristallin. Cependant, l’utilisation en façade oblige à travailler davantage l’aspect esthétique : couleur, degré de semi-transparence, densité des cellules photovoltaïques… Les architectes apprennent à jouer avec ces matériaux très élégants.
# transition écologique #photovoltaïques #énergie
La France construit de moins en moins de logements @fpifrance
Source : FPI France
Depuis deux ans, la France construit de moins en moins de logements, en particulier de logements collectifs
En 2017, sur 12 mois, 501 000 logements ont été autorisés et 425 000 mis en chantier. Entre mi 2018 et mi 2019, toujours sur 12 mois, ces chiffres sont tombés à respectivement 460 000 et 398 000. Le point de bascule se situe mi-2017. Cette baisse est particulièrement sensible pour les logements ordinaires collectifs, qui font l’essentiel de l’offre dans les grandes métropoles où se concentrent les besoins : 260 000 autorisés en 2017, 230 000 entre mi 2018 et mi 2019. Ce sont donc près de 30 000 logements perdus en rythme annuel. Le niveau de construction reste élevé, mais la tendance est négative. Certes, les PC sont en très léger regain depuis deux mois, mais ce regain ne vaut pas pour les logements collectifs ordinaires (-5,8 %), et les mises en chantier restent mal orientées (-7,9 %).
Un problème plus structurel que conjoncturel
La demande des ménages, alimentée par les facilités du crédit immobilier et le choix du Gouvernement d’y maintenir les aides aux particuliers (PTZ et Pinel), reste soutenue dans les zones tendues. Si moins de logements sortent de terre, ce n’est donc pas faute de clients, mais de produits : les promoteurs pourraient mieux satisfaire la demande de logements s’ils pouvaient produire à due proportion.
Or aujourd’hui, si la loi ELAN a apporté quelques réponses, sur les recours en particulier, les contraintes les plus fortes restent sans solution. Contraintes techniques et industrielles, d’une part, résultant des difficultés du secteur du BTP (hausse des coûts, défaillances d’entreprises etc.) ; contraintes politiques, d’autre part, liées au processus très long de révision des PLU en cours dans les grandes métropoles et à la difficulté d’obtenir des permis de construire (contexte électoral, complexité administrative etc.). Dans ce secteur comme dans d’autres, la France s’enferre dans des process administratifs trop longs, coûteux, peu agiles, qui pèsent sur l’activité, les prix, la croissance et l’emploi.
Pour Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI France :
L’Etat devrait être vigilant sur l’activité de la filière immobilière : technologie, construction, développement durable, croissance verte : les promoteurs immobiliers sont les acteurs de la croissance s’ils peuvent évoluer dans un contexte où les décisions publiques sont rapides fluides transparentes et si la sphère publique accompagne la sphère privée pour relever ses défis.