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Nouveau décollage pour Lyon Confluence
Entre Saône et Rhône, l’ancienne friche industrielle, devenue la nouvelle vitrine du centre lyonnais, entre dans sa deuxième et dernière phase d’aménagement sous la maîtrise d’ouvrage du Grand Lyon, à travers la Spl Lyon Confluence. Les 35 hectares qui entourent l’ancien marché gare s’ajouteront aux 41 hectares de la première phase. Au programme : commerces, bureaux et 1 700 logements (dont 40 % sociaux et 10 % à prix maitrisé), services et équipements publics.
Les fermetures d’usines, qui avaient succédé à l’essor industriel des trente glorieuses, sont aujourd’hui un lointain souvenir. Le renouveau du site, devenu le prolongement de l’hyper-centre au Sud de la presqu’île de Lyon, à la confluence du Rhône et de la Saône, s’affirme une nouvelle fois avec le lancement de la deuxième phase d’aménagement de Lyon Confluence. Alors que la phase 1 du chantier, côté Saône, s’achèvera d’ici deux ans, les travaux démarrent maintenant sur 35 hectares côté Rhône, toujours dans une dynamique d’écoquartier. Ils concernent notamment l’ancien marché-gare qui avait fermé en 2009.
Boulogne-Billancourt, aménagement Ecoquartier
Sur un territoire de 74 hectares, qui comprend les Rives de Seine et l’île Seguin, le Trapèze a décroché en septembre le label national ÉcoQuartier, reconnaissance suprême du travail réalisé par la Saem Val de Seine aménagement sur les anciennes friches industrielles des usines Renault.

Aménagé par la Saem Val de Seine Aménagement, l’écoquartier du Trapèze veut concilier à Boulogne espace, nature et densité urbaine © Laverne/Saem Val de Seine Aménagement
Il suffit de se promener dans ce Trapèze pour sentir toute sa dynamique durable, issue d’un important travail qui a abouti en septembre dernier à l’obtention du label ÉcoQuartier. Le pari a été pris par la Saem Val de Seine Aménagement de développer une démarche globale avec de fortes exigences environnementales en milieu urbain dense. « Le site a été conçu comme une « ville-parc », avec une ambiance paysagère très présente, aérant de manière originale le périmètre urbain et offrant 8 m² d’espaces verts par habitant », commente Valentine Becker, directrice des études urbaines à la Saem. L’allée Robert Doisneau illustre bien cette dimension écologique. Dédiée aux vélos et piétons, bordée d’un réseau de noues qui récupère et filtre les eaux de pluie, l’artère « s’intègre dans une logique environnementale cohérente, en lien avec l’écosystème de la Seine sur laquelle elle débouche ». Au cœur du quartier, un parc de 7 hectares est la pièce maîtresse de l’ensemble, capable de réguler l’eau en cas de pluies importantes.
Plus de 5 000 habitants se sont déjà̀ installés dans cet écoquartier multifonctionnel qui abritera logements, bureaux, commerces, et équipements culturels et de proximité (crèche, lycée…). Il comptera à terme près de 15 000 habitants et autant de salariés. C’est l’ensemble de Boulogne-Billancourt qui bénéficie de la dynamique insufflée. Le projet comprend aussi le quartier du Pont de Sèvres, en cours de rénovation, dont les enjeux majeurs sont sa requalification et son intégration aux nouveaux aménagements et au reste de la ville.
L’atout des énergies renouvelables
Les experts du ministère venus sur place, dans le cadre du label ÉcoQuartier, ont apprécié la qualité d’un projet qui a su concrétiser des objectifs visibles aujourd’hui, avec la réalisation d’une première phase de 300.000m² environ. Parmi les paramètres mis en avant : l’importance des espaces verts au cœur d’un système innovant de gestion des eaux de pluie à ciel ouvert, la mixité sociale et fonctionnelle de la programmation, ou encore des chantiers à faibles nuisances.
L’optimisation des sources d’énergie est également un point fort du projet, avec un réseau innovant de chaud et de froid qui recourt à trois sources d’énergies renouvelables et de récupération : l’énergie dégagée par l’incinération des déchets ménagers, la production de froid produite par des groupes « froids » couplés à des stockages de glace (qui seront refroidis grâce à l’eau de la Seine), et l’utilisation de la ressource géothermale en sous-sol. Cette dernière permet d’assurer une base pour le chauffage et le refroidissement des immeubles raccordés au réseau. « Au total, la part des énergies renouvelables va être ainsi portée à 65 % », précise Valentine Becker.
Tous ces efforts se poursuivent sur l’Ile Seguin qui constituera un laboratoire en termes de mobilité, d’accessibilité, de recours aux énergies renouvelables, et de gestion urbaine « intelligente ».
Source : l’actualité des EPL
Ecoquartiers invitation à la biodiversité
Le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement, en partenariat avec la Caisse des Dépôts, a choisi la biodiversité comme thème de ce nouveau recueil. Valorisant des expériences d’aménagements exemplaires, repérées au cours des dernières années, notamment dans le cadre du Club ÉcoQuartier, ce guide (re)dit l’essentiel : les territoires, l’eau, l’air, le climat ont leurs logiques propres. La proximité de la nature est une richesse et une valeur pour les habitants. La biodiversité doit être au coeur des réflexions urbaines, au même titre que la mobilité ou la mixité sociale.
qu’est-ce qu’un écoQuartier ? C’est un projet d’aménagement durable, articulé avec son environnement, qui tisse une ville mixte, dense, accessible, ouverte, construite de manière concertée. Ces opérations peuvent être d’une grande diversité, mais toutes s’inscrivent dans une même perspective de sobriété, de mobilités douces, de courtes distances,
de respect de la qualité de vie et de promotion des énergies renouvelables. Les écoQuartiers démontrent que les initiatives mises en œuvre localement répondent à des exigences globales et aux engagements internationaux pris par la France en matière de protection de l’environnement.
La biodiversité est l’un de ces enjeux majeurs. La France s’est engagée dans un plan Biodiversité 2010- 2020 dans le cadre du protocole de Nagoya. Et l’année 2013 marquera une avancée nouvelle, avec
le projet de loi sur la biodiversité que le gouvernement prépare. Concilier ville, nature et développement passe notamment, j’en suis convaincue, par la mutation de notre habitat au sens large, de notre cadre de vie, du bâtiment jusqu’au territoire. Et les écoQuartiers sont au cœur de cette évolution. Plus encore que dans d’autres projets, la biodiversité doit y être appréhendée comme une ressource, non comme un problème. Elle n’est plus une variable que l’on appréhende à la fin des projets, mais constitue au contraire un point de départ des réflexions.
Ainsi, après un premier opus intitulé « écoQuartier, l’art de conjuguer », le ministère du Logement,
en partenariat avec la Caisse des Dépôts, a choisi la biodiversité comme thème de ce nouveau recueil. Valorisant des expériences d’aménagements exemplaires, repérées au cours des dernières années, notamment dans le cadre du Club écoQuartier, ce guide (re)dit l’essentiel : les territoires, l’eau, l’air,
le climat ont leurs logiques propres. La proximité de la nature est une richesse et une valeur
pour les habitants. La biodiversité doit être au cœur des réflexions urbaines, au même titre que la mobilité ou la mixité sociale.
Cécile Duflot,
Ministre de l’égalité des Territoires et du Logement.
ÉcoQuartiers : Les Epl décrochent les premiers labels
Les premiers labels ÉcoQuartier ont été décernés le 9 septembre par Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement. Neuf des treize lauréats sont des Epl, démontrant la capacité d’innovation de ces entreprises.

C’est une nouvelle reconnaissance pour le travail des Entreprises publiques locales. Neuf des treize labels EcoQuartier, les tout premiers décernés, ont été remis le 9 septembre à des Epl¹ par la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.
En s’appuyant sur leur savoir-faire, et un statut qui combine souplesse du privé, transparence et intérêt général, les Entreprises publiques locales ont insufflé dans l’hexagone une dynamique d’innovation et de développement durable dont bénéficient aujourd’hui de nombreux projets d’aménagement. Les Epl s’étaient déjà distinguées lors des deux Palmarès nationaux EcoQuartier en 2009 et 2011 en représentant plus de la moitié des projets lauréats. Trois d’entre eux, la Zac de Bonne (Grenoble – Sages), l’écoquartier du plateau de Haye (Grand Nancy – Sem Solorem), et la zone de l’Union (Lille Métropole – Sem Ville Renouvelée) avaient même décroché le Grand Prix national.
Une nouvelle étape pour les écoquartiers
Lancé officiellement en décembre 2012, ce nouveau label vise « à encourager, accompagner et valoriser les projets d’aménagement et d’urbanisme durables » jugés les plus remarquables. Il ne peut être obtenu que « lorsqu’au moins 50 % des espaces et équipements publics et 30 % des bâtiments sont livrés ». Parmi la vingtaine de critères d’évaluation retenus par les experts : le pourcentage de logements sociaux, de places de stationnement, ou encore de chaleur produite par les EnR prévu dans l’écoquartier.
Pour le ministère de l’Egalité des territoires, « urbanisme et aménagement doivent s’engager en direction d’une transition écologique ». La démarche ÉcoQuartier, lancée en 2008, veut ainsi promouvoir « des projets exemplaires d’aménagement durable ». Fortement investies dans les deux appels à projets de 2009 (160 dossiers) et de 2011 (394 dossiers), les collectivités ont répondu à l’appel. Elles sont aujourd’hui plus de 500 à avoir rejoint le Club national ÉcoQuartier.
La création du label « achève la phase d’expérimentation de la démarche ÉcoQuartier et inaugure celle de sa consolidation et de son développement sur l’ensemble du territoire », explique le ministère. L’enjeu est important : Les 394 projets de l’appel à projets de 2011 représentent déjà pas moins de 200 000 logements programmés, dont près de 66 000 logements sociaux (31 %). De nouveaux quartiers se préparent à voir le jour dans une dynamique économique, sociale et écologique innovante, sous l’impulsion des collectivités locales, via des Epl.
¹ Les 9 Epl qui ont obtenus le label écoquartiers sont :
Saem Val de Seine Aménagement – Le Trapèze (Boulogne, 92)
Sages – Zac de Bonne (Grenoble, 38)
Siemp – Fréquel-Fontarabie (Paris, 75)
Sela – Zac des Perrières (La Chapelle sur Erdre, 44)
Sedre – Ravine Blanche (Saint-Pierre, 974)
Innovia – Bouchayer-Vialley (Grenoble, 38)
Soreli – Les Rives de la Haute-Deule (Lille, 59)
Serl – La Duchère (Lyon, 69)
Semavip – Claude Bernard (Paris, 75)
Patrick Cros/Naja