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Logement : le top 3 des EPA les plus productifs d’Île-de-France #DRIEA
Source : DRIEA Ile-de-France
Comment les EPA, Etablissements Publics d’Aménagement, contribuent-ils à la production de logements ? Quels sont les EPA les plus productifs d’Île-de-France ? Quelle évolution depuis 2018 ? Découvrez les résultats de l’enquête de 2019 menée par la DRIEA (La direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France).
La production annuelle constatée des EPA de 2014 à 2018 est globalement en progression
avec une moyenne de 6 667 logements autorisés et un pic de production atteint en 2016,
avec 7 880 logements autorisés
La production prévisionnelle s’annonce remarquable avec plus de 9 000 logements autorisés pour les années 2019, 2020 et 2021. Au-delà de 2021, les EPA ont déjà programmé plus de 50 000 logements à autoriser dans les opérations d’aménagement en cours.
Évolution de la production de logements par EPA
L’analyse du graphique permet de constater une évolution positive de la production constatée en 2018 et celle prévue en 2019 pour les EPA franciliens. Seul l’EPA Paris-Saclay prévoit une légère diminution de sa programmation pour l’année 2019 (490 logements pour 2019 contre 803 pour 2018).
La production prévisionnelle des EPA pour l’année 2019 reste ambitieuse avec un volume global attendu de 9 147 logements autorisés contre 7 273 logements autorisés en 2018. GPA et l’EPAMARNE/EPAFRANCE sont les EPA les plus productifs, avec respectivement 3 370 logements autorisés prévus en 2019 pour l’un et 2 557 logements autorisés pour l’autre.
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Source : FNTP
En cette dernière année pleine du cycle électoral pour le bloc communal, les métropoles font preuve de dynamisme avec une hausse de 6% des dépenses TP inscrites dans leurs budgets primitifs 2019.
Des dépenses TP dynamiques en 2019
D’après l’analyse des budgets primitifs 2019 de 19 métropoles (hors MGP, Aix-Marseille-Provence et Tours), les dépenses en Travaux Publics devraient progresser de +6% et représenter 3,2 Md€ faisant de cet échelon territorial un maître d’ouvrage incontournable pour le secteur.
L’ensemble des composantes des dépenses TP et l’ensemble des domaines d’intervention profiteront de cette dynamique.
– La part travaux de l’investissement direct affiche une croissance proche de 5% et totalise près de 2,8 Md€ d’investissement. Les subventions bondissent de plus de 26% mais sur une base peu élevée de 236 M€. Enfin, les dépenses d’entretien s’établissent à 180 M€ en hausse de 3,1%.
– Les transports, la voirie, l’eau & assainissement, les aménagements et l’énergie, environnement, déchets sont tous en augmentation mais sur des bases très variables. Les transports et la voirie représentent 69% des dépenses TP et progressent respectivement de +4% et +3%.
Évolution des dépenses TP par métropole :
– Toulon Provence Méditerranée : 132 %
– Saint Etienne Métropole : 111 %
– Clermont Auvergne Métropole : 37 %
– Grand Lyon : 33%
– Métropole du Grand Nancy : 30 %
– Metz Métropole : 28 %
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Les travaux réalisés continuent sur leur lancée.
Depuis le début de l’année, la progression du montant des facturations s’établit à +14,5%. Si le mois de juin est légèrement en deçà, la croissance reste solide avec +10,4% par rapport à l’année précédente. La période estivale et l’approche des prochaines élections municipales demeurent des éléments favorables à l’activité même si celle-ci pâtit en fin de mois de juin des conditions climatiques caniculaires. En rythme annuel, la hausse de l’activité atteint désormais +11,2%.
Prises de commandes bien orientées.
En cumul depuis le début de l’année, les prises de commande souffrent toujours d’un effet de base lié à l’attribution de lots importants du Grand Paris Express début 2018. Toutefois, sur le seul second trimestre 2019, les marchés conclus affichent une progression de +7% comparé à l’année précédente. La dynamique des appels d’offres marchés publics reste en outre bien orientée puisqu’ils progressent de +3% au second trimestre 2019.
Ralentissement des heures travaillées en juin.
Si les heures totales travaillées (ouvriers permanents + intérimaires) demeurent en hausse de +6.6% sur l’ensemble du semestre, elles fléchissent légèrement au mois de juin (-1,6%). Cette baisse est la conséquence de la forte augmentation des heures chômées pour intempéries (+40% par rapport au mois précédent) en raison des températures très élevées enregistrées en fin de mois qui ont pénalisé le déroulement de nombreux chantiers. Quant aux effectifs ouvriers, ils continuent de croître avec une augmentation nette de +2,1% au cours du 1er semestre.