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Réduire la sous-occupation, un enjeu de taille @_GEFILS

> Source :   « Gazette des Communes »

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Réduire la sous-occupation, un enjeu de taille
La crise du logement est de plus en plus prégnante. Plus de 2 millions de personnes sont en attente d’un logement social. Et les grands appartements se font rares. Les familles nom-breuses ont du mal à obtenir un habitat adapté, surtout en zone tendue. En parallèle, des personnes âgées sont en sous-occupation. Les bailleurs sociaux tentent de convaincre les lo-cataires en sous-occupation de changer pour un studio ou un T2, ou ils favorisent les échanges directs entre locataires.
Les personnes âgées vivant seules – des femmes, le plus souvent – dans le T4 ou le T5 familial où les enfants ont grandi sont légion. Autant de cas typiques de « sous-occupation » de loge-ment social, alors que des ménages avec des enfants en bas âge cherchent à se loger. Mais on ne peut mettre les gens dehors, ni les forcer à changer. Or les résistances sont nom-breuses. Pourtant, plus de 2 millions de personnes sont en attente d’un logement social.
Dans la métropole lyonnaise, on compte plus de 6 000 demandeurs de logement social ; dont 40 % se trouvent déjà dans le parc social et sollicitent une mutation pour un appartement plus grand. Ainsi, Est métropole Habitat, l’office public de l’est de l’agglo lyonnaise (16 000 lo-gements), a décidé de travailler sur la « mutation suscitée ». Il a confié cette mission au GIE Est Habitat, qui regroupe quatre bailleurs de la région afin de mutualiser les travaux sur des questions transversales. Parmi celles-ci : la mobilité résidentielle.
« Nous allons nous atteler à la sous-occupation et à la mutation suscitée pour les personnes âgées qui vivent dans un logement trop grand, ce qui représente un enjeu important à Est métropole Habitat», détaille Etienne Fabris, responsable de la mobilité résidentielle au GIE Est Habitat. Chez ce bailleur, qui rayonne autour de Villeurbanne, sur 5 590 ménages comprenant au moins une personne de plus de 55 ans, 734 étaient en situation de sous-oc-cupation théorique, selon des données recueillies fin 2016 – soit 13 %.

En rez-de-chaussée
« Nous avons répondu à un appel à projets sur le vieillissement lancé par la métropole de Lyon, ce qui nous permet de financer un poste de chargée de relogement, poursuit Etienne Fabris. Sa mission : identifier les ménages dont les demandes d’adaptation du loge-ment au vieillissement n’ont pas été acceptées. » Par exemple, installer une barre de douche dans un appartement au quatrième étage dépourvu d’ascenseur n’est pas pertinent car, à terme, la personne devra vivre en rez-de-chaussée ou dans un immeuble avec ascenseur.
« La chargée de relogement va aussi repérer des situations telles que les séparations, le dé-part des enfants, la retraite… Et ce, afin de suggérer des mutations dans des appartements plus petits », souligne Etienne Fabris. La tâche n’est pas simple en raison d’un différentiel de loyer quasi systématique ; le loyer d’un T4 occupé depuis trente ans, qui n’a pas augmenté puisqu’il n’y a pas eu de relocation, est le plus souvent inférieur à celui d’un T2 neuf, qui est au prix du marché !
De quoi dissuader les mutations. « Aussi, le loyer du nouvel appartement où la personne va emménager est-il recalculé au prix du mètre carré de l’ancien logement », précise Etienne Fa-bris. Les bailleurs ne risquent-ils pas d’y perdre ? « Non, car le loyer de l’ancien appartement est, lui, mis au prix actuel du mètre carré, comme s’il avait augmenté au fil des années. »

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Pourquoi les collectivités doivent-elles continuer à garantir les organismes HLM ? @_GEFILS

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Alors que la Loi ELAN impose un nouveau cadre financier aux bailleurs sociaux qui devrait conduire le secteur à se repenser en terme de métier(s), de taille (certains vont disparaitre, d’autres fusionner, d’autres se regrouper) ou encore de vision stratégique, la question des garanties d’emprunt est sur toutes les lèvres.
Alors que les collectivités locales rechignent de plus en plus à la donner, les banques la réclament… plus que jamais !
Il parait donc nécessaire, voire indispensable de faire un point sur le sens et les objectifs des garanties qui doivent être données par les collectivités locales en distinguant celles qui portent sur les bailleurs sociaux (quelle que soit leur forme juridique) de celles qui concernent d’autres compétences « externalisées » exercées de plus en plus souvent par une entreprise publique locale (SEM, SEMOP ou SPL).
En matière de logement social, nous aurons à distinguer les garanties demandées par la Caisse des Dépôts (CDC) au profit des bailleurs sociaux, de celles demandées par les autres établissements de crédits.
Pourquoi les collectivités doivent-elles donner leur garantie à la CDC ?

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Le logement abordable doit être au cœur de la concertation sur la transition écologique et sociale @PROCIVIS

  Source : PROCIVIS

Le projet de loi de finances 2019 approuvé en première lecture par l’Assemblée Nationale ne prévoyait aucune modification des mesures issues de la loi de Finances 2018 concernant l’accession sociale à la propriété qui avait réduit la quotité de Prêt à taux zéro en zones B2 et C et supprimer l’APL Accession.

Le sénat, à travers un amendement déposé et soutenu par le Sénateur Philippe Dallier, a rétabli le principe de l’APL Accession. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Depuis sa suppression, nous avons à maintes reprises alerté le Gouvernement sur l’impact défavorable de cette mesure pour une incidence budgétaire absolument pas avérée. Par ailleurs la baisse importante de l’activité de construction, notamment de maisons individuelles en zones B2 et C, depuis le début de l’année est la conséquence directe de la suppression de l’APL. Les experts évaluent entre 20000 et 30000, le nombre de ménages modestes qui ne peuvent plus accéder à la propriété du fait de cette suppression. Par ailleurs, à un moment où le Gouvernement encourage et souhaite accélérer la vente , supprimer l’APL accession constitue indéniablement une incohérence.

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« Solidarités intergénérationnelles ? L’humain au cœur de l’innovation sociale » maisons Marianne @cmarkea

Conférence Marianne Solidarités

L’Association organisera le 29 novembre 2018 au Palais du Luxembourg le colloque :

« Solidarités intergénérationnelles ? L’humain au cœur de l’innovation sociale »

Face aux enjeux de la transition démographique, il y a un besoin de repenser l’habitat des séniors, des personnes à mobilité réduite et de manière générale des populations fragiles en prenant en compte le lien avec les habitants des territoires afin de prévenir la perte d’autonomie, de développer des actions d’innovation sociale, d’optimiser des projets solidaires au service du vivre ensemble.

La conférence ambitionne d’échanger sur les manières d’agir pour ensemble apporter des solutions efficientes dans nos territoires.


  • Titre de la conférence : « Solidarités intergénérationnelles ? l’humain au cœur de l’innovation sociale ».
  • Date : 29 novembre 2018
  • Lieu : Palais du Luxembourg 15 Rue de Vaugirard, 75006 Paris
  • Horaires : 9h30 à 13h

Jean-Michel ROYO, membre du directoire du Crédit Mutuel Arkea « Développement local interviendra sur :

et si nous prenions enfin en compte la transition démographique dans nos territoires ? »

Pour accéder au programme cliquez ici

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3F renforce son implantation en Nouvelle-Aquitaine avec Clairsienne @3F_Officiel @ActionLogement

 
Clairsienne rejoint 3F. Intervenant en Nouvelle-Aquitaine, l’ESH Clairsienne, filiale du groupe Action Logement, détient un patrimoine de plus de 12 000 logements sociaux, essentiellement situés en Gironde, avec une production annuelle de plus de 800 logements. Dans le cadre de la stratégie territoriale d’Action Logement, 3F renforce ainsi son action dans les territoires où les besoins en logements sont les plus importants.
 
 Clairsienne : 12 246 logements sociaux en Nouvelle-Aquitaine
 Depuis 60 ans, Clairsienne répond aux besoins des territoires et des habitants de la région Nouvelle-Aquitaine.
Sa vocation est de proposer des logements à des prix abordables, afin de permettre au plus grand nombre d’accéder à des lieux de vie de qualité en location sociale et en accession sociale.
 Clairsienne est présente dans six départements et 156 communes. L’essentiel du parc se concentre dans le département de la Gironde (10 911 logements, soit 88 %), principalement sur le territoire de Bordeaux Métropole. Clairsienne est également présente dans les Landes (6,5 %), en Dordogne (3,9 %), dans le Lot-et-Garonne, en Pyrénées-Atlantiques et en Charente-Maritime.
 Acteur particulièrement dynamique en matière de développement, il est également engagé depuis de nombreuses années dans l’aménagement public et privé avec plus de 5 000 équivalents logements réalisés, l’innovation sociale et l’habitat sain. 

 

 

 

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