Archives du blog
La Caisse des dépôts soutient l’aménagement et la construction de logements @JournalGdParis

Source : Journal du Grand Paris
Marianne Louradour, directrice régionale Ile-de-France de la Caisse des dépôts, détaille les bons résultats du groupe, au plan national et régional, et évoque ses priorités stratégiques, du maintien de la capacité de construction des logements sociaux à la logistique urbaine.
Qu’en est-il de votre soutien à l’aménagement et à la construction de logements ?
Parmi nos grandes priorités figure évidemment le logement. 700 000 des 2 millions de demandeurs de logements sociaux au plan national sont Franciliens. Nous avons un rendez-vous exceptionnel avec l’aménagement en Ile-de-France, autour du Grand Paris express, avec une nouvelle façon de construire la ville. La métropole du Grand Paris vient, par ailleurs, de lancer son plan climat air énergie métropolitain (PCAEM). La transition énergétique est, bien sûr, essentielle à nos yeux et constitue pour la Caisse des dépôts un axe stratégique. A partir du moment où l’on doit équiper la région en infrastructures, en transports et en logements, il nous faut impérativement veiller à en réduire l’empreinte carbone, dans le respect des engagements de la COP21.
Quels sont vos outils pour pallier les recettes moindres des bailleurs sociaux consécutives à la baisse des APL ?
Le premier outil, c’est de permettre l’allongement de la dette, c’est un moyen très puissant qui représente un engagement de 30 milliards d’euros au plan national, 9,4 pour l’Ile-de-France. 10 % des organismes de logements sociaux (OLS) franciliens y ont souscrit dès l’ouverture du dispositif. Nous allons, par ailleurs, renouveler nos prêts dits de haut de bilan à hauteur de 2 milliards d’euros pour maintenir la construction de logements, compte tenu des mesures de la loi Elan sur la réduction des loyers de solidarité. Il s’agit de prêts avec une première période de vingt ans à taux zéro et sans aucun remboursement. Nous avons distribué 600 millions de ce produit en 2017, orientés principalement sur la réhabilitation.
Les bailleurs sociaux franciliens bénéficient également, en 2018, d’une enveloppe de 4 milliards de prêts à taux fixe. Elle pourra notamment accompagner la réorganisation des structures, puisque la loi Elan devrait entériner le principe – pour un organisme de logement social qui n’atteindrait pas 15 000 logements – de rejoindre un groupe dans les trois ans après la promulgation de la loi, selon plusieurs formes possibles, et l’obligation de fusion des offices publics HLM rattachés à une même collectivité (EPCI, EPT, hors métropole). Par ailleurs, nous sommes partie prenante dans les 42 protocoles de préfiguration du NPNRU déjà signés en Ile-de-France.
Plan Logement d’abord : 24 territoires @CaissedesDepots @Min_Territoires
Source : Caisse des Dépôts
Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, et Sylvain Mathieu, délégué interministériel à l’hébergement et l’accès au logement (Dihal), ont annoncé le 30 septembre à Montpellier les territoires qui feront l’objet d’une mise en œuvre accélérée du plan Logement d’abord, suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) émis en novembre 2017. Ils seront finalement au nombre de 24 (et non plus 15 comme initialement prévu).
31 candidatures avaient été reçues et étudiées par un comité de sélection composé des grandes fédérations du secteur de l’hébergement et du logement, des trois associations d’élus partenaires (ADCF, ADF et France urbaine) et de l’Anah.
Le principe : orienter le plus vite possible les personnes sans-domicile vers un logement durable, en évitant au maximum la case hébergement (voir notamment notre article du 28 juillet 2017). « Ce plan ne va pas réussir en six mois, c’est un processus long. On sait que ce sera dur mais on y croit. Nous sommes convaincus que c’est la bonne démarche et on veut réussir », a déclaré Jacques Mézard.
Bordeaux Métropole, Montpellier Méditerranée, conseil départemental de la Sarthe
Les 24 territoires sélectionnés sont surtout des territoires urbains connus pour être confrontés au sans-abrisme mais aussi des territoires ruraux avec « des problématiques de revitalisation des centres-bourgs, de ruptures de parcours résidentiels, de liens emploi/logement… ». Quatre conseils départementaux seront ainsi chefs de file du dispositif : celui de la Seine-Saint-Denis, du Pas-de-Calais, mais aussi celui du Doubs et de la Sarthe.




