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+ de 40 000 logements indignes à @marseille #estimation @Abbe_Pierre
Source : Fondation Abbé Pierre
Révélateur de la situation tendue de l’agglomération en matière d’habitat indigne, la Fondation Abbé Pierre déplore
l’effondrement de deux immeubles à Marseille.
Dénoncée depuis de longues années par la Fondation Abbé Pierre, puis dès mai 2015 par le rapport dit Nicol, établi à la demande du ministère du logement, qui estimait à plus de 40 000 le nombre de logements indignes à Marseille, la faiblesse de la réponse publique est très préoccupante.
Ni le nombre d’arrêtés de péril ou d’insalubrité, ni les dispositifs incitatifs ne sont aujourd’hui à la hauteur de ce défi, dans les immeubles du centre-ville comme dans les grandes copropriétés dégradées à quelques kilomètres de là.
Seule une production massive de logements réellement abordables, dans une métropole connue pour le nombre de villes ne respectant pas la loi SRU, et une action résolue de lutte contre l’habitat indigne, où la mairie, la métropole et l’Etat prennent chacun leurs responsabilités, permettra d’éviter que continue à se jouer chaque jour autant de drames humains.
Loi ELAN : l’inquiétude de la Fondation Abbé Pierre @Abbe_Pierre
Source : Fondation Abbé Pierre
En vue du projet de la Loi ELAN, Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique, la Fondation Abbé Pierre nous fait part de ses inquiétudes à l’égard de ce projet, qui ne répondrait pas aux difficultés rencontrées par les personnes mal-logées.
Pour la Fondation Abbé Pierre, ce texte comporte quelques avancées (cotation des demandes de logements sociaux, lutte contre les marchands de sommeil…) mais surtout trois reculs majeurs :
– Un retour en arrière sur l’encadrement des loyers prévu par la loi ALUR pour les zones tendues. L’encadrement des loyers, prévu pour s’appliquer à 28 agglomérations, ne serait plus que facultatif et expérimental. Face à la hausse des loyers depuis quinze ans et à la paupérisation des locataires du parc privé, l’encadrement des loyers permet d’éviter les loyers les plus abusifs et rétablit un minimum d’équilibre entre locataires et propriétaires.
– La création d’un « bail mobilité » meublé de courte durée de un à dix mois pour les personnes en formation ou en contrats courts. Au prétexte de ramener certains logements sur le marché locatif, ce bail risque de se transformer en bail précaire pour les précaires, redoublant dans le logement la précarité subie sur le marché du travail.
– La vente de 40 000 logements sociaux par an. Alors que près de 2 millions de ménages sont en attente de logement social, le Gouvernement souhaite imposer aux bailleurs sociaux un quintuplement de leurs ventes, y compris à des sociétés privées.
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