Archives Mensuelles: février 2015
14e Conférence bretonne de l’énergie
L’ÉTAT ET LA RÉGION ACCOMPAGNENT LES TERRITOIRES POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE EN BRETAGNE
Le Préfet de région, Patrick Strzoda, et le Président du Conseil régional, Pierrick Massiot, ont réuni, mercredi 18 février, la 14e Conférence bretonne de l’énergie afin de poursuivre les efforts engagés en faveur de la transition énergétique en Bretagne.
Alors que le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte est en cours de discussion au Sénat, la Conférence a été l’occasion de présenter aux acteurs bretons de l’énergie les dispositifs et les financements qui leur permettront de mettre en œuvre concrètement la transition énergétique. Qu’il s’agisse de développement des énergies renouvelables, de rénovation énergétique de l’habitat, de réseaux électriques intelligents…, les leviers à disposition des territoires sont nombreux.
S’agissant des réseaux électriques intelligents, un temps fort a été consacré à l’avancement de la feuille de route régionale, et à la candidature de la Bretagne aux dispositifs du plan national “réseaux électriques intelligents”, lancé dans le cadre de la “Nouvelle France Industrielle”.
Dans un second temps, les bilans énergétique et thermique (Énergies renouvelables, boucles énergétiques locales, dispositif Certificat d’économie d’énergie) ont également été présentés aux participants (cf encadré).
À l’issue de la conférence, le Préfet de Région et le Président du Conseil régional ont félicité les six lauréats bretons de l’appel à projet « territoires à énergie positive pour la croissance verte », initié par le Ministère de l’écologie, du développement durale et de l’énergie, et leur ont remis le panneau actant leur engagement dans la démarche.
Les six collectivités lauréates – Brest Métropole, la Communauté de communes du Mené, Saint-Brieuc Agglomération, le Pays de Centre Ouest Bretagne, Lorient agglomération et la Communauté de communes du Val d’Ille – se verront attribuer une enveloppe financière qui leur permettra de financer rapidement les projets et actions concrètes qui contribueront à la baisse de la consommation d’énergie sur le territoire, à la production d’énergie renouvelable et à la mobilisation citoyenne. Pour cinq d’entre elles, déjà « Boucles énergétiques locales », ces financements se rajouteront à ceux du Conseil régional.
La Bretagne souhaite s’inscrire pleinement dans la préparation du sommet sur le Climat (COP21) qui se déroulera à Paris fin 2015. Pour renforcer cette démarche, la conférence bretonne de l’énergie couvrira désormais l’ensemble des thématiques prévues dans la future loi relative à la transition énergétique.
Bilan 2014 de production des énergies renouvelables (EnR) électriques et thermiques
Les EnR électriques atteignent 1305 MWé raccordés à fin 2014, soit +5,1 % par rapport à 2013 (x3 par rapport à 2005).
Eolien : 44 MW supplémentaires ont été raccordés, dont le parc éolien citoyen de Béganne pour 8,2 MWé dans le Morbihan ;
Photovoltaïque : plus de 1000 nouveaux raccordements (1114) pour 17 Mwé ;
Biomasse : 9 raccordements de cogénérations biogaz (1,5 MW électriques environ), 10 % d’énergie primaire supplémentaire produite ;
Chaufferies bois : la consommation de bois en chaufferie atteint 400 000 t / an réparties entre 384 chaufferies (environ* 40 supplémentaires en 2014).
L’ensemble des présentations ainsi que le dossier d’avancement exhaustif des actions du Pacte électrique breton sont disponibles sur le site d’information régionale sur l’énergie : www.plan-eco-energie-bretagne.fr
Loi PINEL sur l’investissement locatif : 72% des français favorables
Le regard des Français sur l’investissement locatif
Source site Harris Interractive
Etude Harris Interactive pour E-tematik / http://www.la-loi-pinel.com
Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 février 2015. Echantillon de 1 029 personnes représentatif de la population française âgée d’au moins 18 ans, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e).
Paris, le 24 février 2015 -Alors que la France a connu un léger recul des prix de l’immobilier en 2014, le marché du logement reste tendu, notamment dans les grandes métropoles, Paris en tête. Afin de répondre à la demande de logements, le gouvernement a pris depuis plusieurs années des mesures visant à fluidifier le marché, en particulier celui de la location. Le dispositif Pinel poursuit cet objectif en proposant une réduction d’impôts aux contribuables qui achèteraient un logement neuf en vue de le louer à un tiers en tant que résidence principale. Alors que ce dispositif est entré en vigueur le 1er janvier dernier, E-tematik, pour le site www.la-loi-pinel.com, a demandé à Harris Interactive d’interroger les Français sur le regard qu’ils portent sur l’investissement locatif, et plus particulièrement sur les villes qu’ils privilégieraient. L’investissement locatif est-il perçu comme positif ou négatif dans le contexte actuel ? S’ils en avaient la capacité, notamment économique, dans quelles villes les Français réaliseraient-ils cet investissement ?
Que retenir de cette enquête ?
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Après avoir été informés des modalités d’application du dispositif Pinel afin que tous disposent d’un même niveau de connaissance, près des trois quarts des Français (72%) considèrent l’achat d’un logement neuf en vue de le louer comme un bon investissement, et même, pour 10% des interrogés, comme un très bon investissement.Dans le détail, les plus jeunes s’avèrent plus enclins à qualifier cet investissement de bon (86% des personnes âgés de 18 à 24 ans, 81% de celles ayant entre 25 et 34 ans), ainsi que les Français vivant en couple et ayant des enfants (78%).
Au contraire, parmi les 27% des Français considérant l’investissement locatif comme mauvais (dont 5% très mauvais), sont surreprésentés les plus âgés (36% des plus de 65 ans partagent cette opinion).
Par ailleurs, il apparait peu dans cette enquête de différence statistiquement significative en fonction de la région d’habitation ou du niveau de revenus dont disposent les ménages.
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Interrogés sur leurs préférences en termes de villes pour un investissement locatif, s’ils en avaient la possibilité économique, les Français affichent des réponses assez dispersées, même si certaines villes se détachent plus particulièrement. Alors qu’ils ne pouvaient choisir qu’au maximum trois réponses, un tiers des Français indique Paris et Bordeaux (34% pour chacune de ces villes). Dans le détail, la capitale attire particulièrement les plus jeunes (48% des 18-24 ans) et les personnes ayant un profil plutôt aisé (55% des personnes ayant un revenu mensuel net supérieur à 5 000 euros, 45% de celles exerçant une profession libérale ou étant cadres). De plus, et d’une façon générale, les Français résidant dans les aires géographiques des villes proposées apparaissent davantage attirés par un investissement locatif dans la métropole la plus proche de leur lieu de vie. Ainsi, les Franciliens sont 67% à choisir Paris et les résidents du Sud-Ouest 65% à se tourner vers Bordeaux.
Un peu en retrait de ces deux premières métropoles, quatre autres villes recueillent la préférence de près d’un quart des Français : Lyon (27%), Nantes (24%), Toulouse et Montpellier (citées toutes les deux à hauteur 22%). La capitale des Gaules se distingue par sa capacité à particulièrement attirer les plus jeunes (38% des personnes âgées de 18 à 24 ans), les plus diplômés (un tiers des Français ayant un diplôme supérieur à Bac +2), ainsi que les personnes disposant des revenus les plus conséquents (39% de ceux ayant des revenus supérieurs à 5 000 euros nets mensuels). Ici encore, la variable géographique joue un rôle important, les résidents de la nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne étant plus enclins à choisir Lyon (46%), alors qu’un Méditerranéen sur deux se tourne vers Montpellier, 65% des résidents de l’Ouest citent Nantes parmi leurs choix et 61% de ceux du Sud-Ouest Toulouse. Par ailleurs, la « ville rose » attire 30% des personnes un peu plus modestes, vivant au sein d’un ménage dont les revenus nets mensuels sont compris entre 1 000 et 1 500 euros. …en savoir plus…
Avec près de 22 Md€ investis en immobilier d’entreprise en France, une année 2014 remarquable !
Avec près de 22 Md€ investis en immobilier d’entreprise en France, l’année 2014 renoue de manière remarquable avec les niveaux d’engagement constatés avant la crise financière mondiale, alors que la conjoncture reste atone. Même si l’écart demeure important par rapport aux années record 2006 et 2007 qui avaient chacune atteint ou dépassé 25 Md€, l’année 2014 est sur la 3ème marche du podium depuis 10 ans, ce qui est une vraie bonne nouvelle pour le marché immobilier. De plus, l’abondance des liquidités disponibles induit que des transactions se signent sans effet de levier, les fonds propres investis dans l’immobilier devenant les plus importants de la décennie.
Comment expliquer ces volumes abondants?
en hausse de 36 % d’une année sur l’autre ? D’abord, par l’effet des giga-deals, c’est-à-dire des transactions d’un montant unitaire égal ou supérieur à 1 Md€. Fait inédit, ils ont été au nombre de 3 de janvier à juin. La première acquisition concerne l’immeuble tertiaire prime Cœur Défense dans le quartier d’affaires éponyme; la seconde porte sur un portefeuille de galeries commerciales réparties partout en Europe; la dernière est la cession du portefeuille d’actifs de bureaux et commerces parisiens par Risanamento.
Ainsi, un changement dans la nature de ces grosses transactions s’est observé. En 2012 / 2013, les fonds souverains asiatiques et moyen-orientaux ont ciblé massivement les trophy assets que sont les actifs de prestige parisiens. En 2014, faute d’offre, les immeubles de bureaux à Paris QCA ressortent beaucoup moins dans le top 10 des acquisitions, qui sont toutes supérieures à 350 M€. Seul Le Madeleine a été vendu séparément, en plus de la transaction pré-citée signée par Risanamento.
Ces 3 giga-deals suffisent à eux seuls à booster les volumes et à cet égard, le 2nd semestre affiche un léger retrait par rapport à la 1ère moitié de l’année, tout comme en 2007, qui avait été marquée, entre autres, en avril par la transaction exceptionnelle sur Cœur Défense à hauteur de 2,1 Md€.
En complément de ces quelques giga-deals, de nombreux mega-deals ont pris une importance de plus en plus grande sur le marché depuis quelques années, au point de constituer 70 % des volumes 2014, à travers une cinquantaine de transactions d’un montant unitaire supérieur à 100 M€, dont les cessions du 32 rue Blanche et du 25 rue d’Astorg à Paris. Elles tendent à se diversifier tant en matière d’acquéreurs que de produits : elles ont porté aux deux tiers sur des immeubles de bureaux, et pour un quart sur des commerces…
Source : L’étude le Point Marché 2015 de KEOPS
L’étude le Point Marché 2015 de KEOPS, bilan du marché de l’immobilier d’entreprise en 2014 et perspectives 2015 est disponible.
Tourisme, Culture & Loisirs : la nouvelle étude de la Fédération des Epl
Les Epl, le tourisme, la culture et les loisirs : la nouvelle étude de la Fédération des Epl

Avec 26 % des créations d’Epl au cours des dix dernières années, le secteur tourisme s’est imposé comme l’un des leviers de croissance du mouvement Epl. Cette dynamique a pris de l’ampleur avec l’apparition des Sociétés publiques locales (Spl) en 2010. L’appropriation rapide par les élus de ce statut a contribué au développement de nouvelles activités touristiques structurantes, aux enjeux économiques cruciaux pour les territoires, spécialement dans le tourisme d’affaires ou la promotion territoriale. Aujourd’hui, 282 Epl sont à l’œuvre, dont 59 créées ces 4 dernières années. 197 d’entre elles gèrent des équipements touristiques, 52 sont impliquées dans le tourisme d’affaires et l’événementiel, tandis que 33 autres assurent la promotion touristique des territoires. 44 projets de création d’Epl sont actuellement recensés.
Les Epl de tourisme et la création de richesses dans les territoires
Les Epl de tourisme emploient 11 000 personnes, et 65 % d’entre elles ont embauché en 2013 pour un total de 4 106 recrutements sur l’année, soit plus de la moitié du recrutement par l’ensemble des Epl sur la période, hors vacataires et saisonniers. Avec un total de près de 2 400 emplois et 80 salariés en moyenne, les sociétés de remontées mécaniques sont les plus gros pourvoyeurs d’emplois du secteur. Avec 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, la capacité des Epl tourisme à créer de la valeur ajoutée dans les territoires n’est plus à démontrer. Ancrées localement, elles produisent de la richesse et offrent un formidable effet d’entraînement sur l’ensemble du tissu économique local.
Une Epl tourisme sur trois engagée dans une stratégie de diversification d’activités
Phénomène en progression constante, les stratégies de diversification tendent à se multiplier, à tel point qu’aujourd’hui les Epl tourisme n’exercent rarement qu’une seule activité. Cette multiactivité traduit la volonté des Epl d’offrir une réponse globale aux collectivités locales, permettant une synergie et des effets de leviers. Cette tendance est particulièrement développée dans les activités de promotion territoriale (61 %), de remontées mécaniques (47 %) et de tourisme d’affaires (38 %)…en savoir plus…
Près de 300 logements lancés à Paris La Défense : une première depuis 30 ans
Le quartier des Jardins de l’Arche entend, avec un
ambitieux volet résidentiel, conforter ses ambitions
de lieu majeur du Grand Paris et de sa métropole.
Pôle de vie et de loisirs porté par l’EPADESA, ce
quartier, situé aux pieds de la Grande Arche côté
Ouest, va constituer le trait d’union entre Paris La
Défense et les Terrasses de Nanterre.
Le 30 janvier 2015, l’EPADESA et le promoteur immobilier Nexity ont signé
l’acte de vente portant sur la réalisation de l’immeuble d’habitation Skylight,
dans le quartier des Jardins de l’Arche, au cœur de Paris La Défense
(commune de Puteaux – 92).
La construction de Skylight démarrera dès le mois prochain pour s’achever au
3e trimestre 2017. L’immeuble, qui s’élèvera sur 18 étages, sera composé :
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d’une résidence étudiante de 168 chambres dont l’investisseur est
Gecina ;
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d’un programme de 113 logements, du studio au 2 pièces
exclusivement, répondant aux critères RT 2012 EFFINERGIE + et aux
dernières normes environnementales HQE®, bénéficiant d’une vue
exceptionnelle sur la Grande Arche et sur le quartier des jardins de
l’Arche.
Imaginé par le Cabinet d’architecture Louis Paillard, Skylight contribuera au
renouvellement de Paris La Défense notamment par son innovation
architecturale et les matériaux utilisés pour ses façades : acier, miroir recuit… À
son sommet, une coiffe lumineuse, dynamique et colorée sera animée en
coordination avec les espaces publics des Jardins de l’Arche, actuellement en
cours d’aménagement.
Né de la volonté de l’EPADESA, le projet des Jardins de l’Arche, à l’Ouest de la
Grande Arche, réunira toutes les composantes d’un lieu de vie urbaine
comportant des espaces publics innovants, de grande qualité et créateurs de
liens.
D’ici 2017, la réalisation d’équipements comme l’Arena Nanterre La Défense,
salle de spectacle (sport et loisirs) pouvant accueillir jusqu’à 40 000 personnes
(l’une des plus grandes capacités indoor d’Europe) livrée fin 2016, de bureaux,
de restaurants, de pavillons éphémères, d’un boutique hôtel, de logements
ou encore de nouveaux espaces publics feront de ce quartier un maillon
essentiel de l’attractivité de Paris La Défense…en savoir plus…