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Santé : le CHU de Nantes se dote d’un entrepôt de données @RESEAUCHU @CHUnantes

Source : Réseau CHU

A Nantes, le CHU s’est récemment doté d’un entrepôt de données de santé pour gérer 2,3 millions de dossiers patients, 16 millions de documents et plus de 50 millions de données. 

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Un entrepôt de données de santé: qu’est-ce que c’est ?
Un entrepôt de données de santé est un outil permettant de rassembler dans une seule  grande base, les données administratives, sociales et médicales des dossiers informatisés de patients pris en charge au CHU.
Il s’agit donc de données produites et collectées à l’occasion des soins et réutilisées à des fins de recherche. Les recherches réalisées utilisent a posteriori ces données recueillies et ne nécessitent donc aucune participation active du patient.

Un entrepôt de données de santé : à quoi ça sert ? 
Constituer un entrepôt de données de santé a pour objectif de faire progresser la médecine actuelle, pour l’amener vers une  médecine du futur qui, le cas échéant pourra s’appuyer sur des technologies innovantes d’intelligence artificielle :
– Médecine prédictive et préventive, puisque les données vont permettre de mieux identifier les populations à risque pour cibler le déploiement des programmes de prévention.
– Médecine personnalisée : L’entrepôt permet de mutualiser l’ensemble des données disponibles, pour évaluer chaque cas précis et prendre des décisions appropriées au patient.
– Médecine participative : Certaines données de santé sont générées par les patients eux-mêmes, via des outils en ligne ou des objets connectés. L’implication des patients dans le suivi du traitement de leur pathologie est primordiale.

Quelle transparence envers les patients, pour la ré-utilisation de leurs données ? 
Depuis avril 2018, chaque patient, lors de son admission au CHU de Nantes, est informé par la remise d’un document de la possibilité d’utilisation de ses données à des fins de recherche; un contact lui permet d’exercer ses droits, notamment d’opposition.

Plus d’informations…

Lire aussi :

Livre Blanc : l’usage des outils numériques dans la santé @laFHF

Source : FHF

La FHF a apporté sa contribution au Livre Blanc portant sur l’usage des outils numériques dans la transformation des organisations de santé.
Ce Livre Blanc réunit des acteurs de toute la société qui ont exprimé leur vision et 
leurs préoccupations relatives à la révolution annoncée par la dématérialisation en santé.

FHF pays de la Loire

La députée Brigitte Bourguignon, présidente de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, défend l’émancipation sociale, la dignité sociale et l’égalité, notamment pour les femmes. Dans la santé, l’un de ses territoires de prédilection, ces objectifs relèvent de l’intérêt général au-delà des aspects partisans.  Elle permet d’accompagner et de porter une initiative collaborative novatrice à laquelle participe la FHF : partager les points de vue sur la contribution potentielle des outils numériques dans la transformation des organisations de santé.

Voici un extrait de l’ouvrage :
« L’émergence rapide des technologies de la connaissance connectée et partagée est considérée comme la troisième révolution industrielle ; celle de l’intelligence après celle de la mécanisation, de la production de masse et de l’automation. Les outils numériques connectés font désormais partie de nos activités personnelles et professionnelles ; la santé – en tant que service dématérialisé – est le prochain domaine d’impact systémique. »

« Les outils numériques, à leur place, peuvent contribuer à maintenir notre modèle de protection sociale et sanitaire solidaire. Pour ce faire, les technologies digitales doivent être utiles à la santé publique en répondant aux besoins des patients et aux usages des soignants. Il est nécessaire qu’elles préservent la confidentialité des données personnelles, qu’elles assurent le fonctionnement des systèmes de prise en charge.
Nous assistons à une transition très rapide des usages qui requiert une adaptation – possiblement difficile – pour les citoyens et les professionnels de santé. Il faut veiller à ne pas oublier les plus fragiles que sont les personnes dépendantes, les handicapés, les habitants des zones mal desservies dites zones blanches. D’autre part, les offreurs de services publics ou privés doivent impérativement sécuriser leur système numérique et les adapter à l’usage des patients. »

>>> Consulter le Livre Blanc

Lire aussi :

CHRU : découvrez les résultats financiers 2018 @RESEAUCHU

Source : Réseau CHU

La Conférence des directeurs généraux de CHRU (Centres Hospitaliers Régionaux Universitaires) a communiqué, le 3 juin, les résultats financiers 2018 des CHRU. 

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Quelles ont été les grandes tendances 2018 ?
–   Les CHRU ont largement contribué au respect de l’ONDAM hospitalier, avec une stabilisation à +0,4% de leurs produits d’activité, sachant que les tarifs des séjours ont connu une baisse moyenne de -0,7% dans les CHU en raison de leur case-mix spécifique (hors coefficient prudentiel intégralement dégelé) et que la baisse tendancielle des dotations MERRI allouées aux CHU pour le financement de leurs missions distinctives s’est poursuivie en 2018.

–   Les CHRU ont maîtrisé l’évolution de leur masse salariale à +0,7% compte tenu de l’impact des mesures réglementaires et catégorielles qui leur sont imposées malgré une stabilité globale des effectifs (recouvrant une hausse de +2% du personnel médical en lien avec l’augmentation du nombre d’internes et d’étudiants et une baisse de -0,6% des personnels non médicaux sous l’effet des plans de retour à l’équilibre en cours dans certains CHU).

–   Dans un tel contexte, les CHRU ont amélioré leur résultat consolidé d’ensemble quasiment à l’équilibre à 99.7 %(pour un budget consolidé des CHRU de 31,8 Mds €), alors que la contrainte financière externe s’est maintenue avec le plan d’économies sur l’ONDAM hospitalier. Cette amélioration de la situation financière des CHU a contribué à réduire le déficit public hospitalier.

Le fonctionnement des CHU
L’année 2018 consacre une amélioration globale du résultat des CHU avec des dynamiques différentes selon les établissements. En effet, sur le budget principal, 56 % des CHU sont en déficit (soit 18 CHU) pour un total cumulé de -261 M€ et 44 % des CHU sont en équilibre ou excédent (soit 14 CHU) pour un total cumulé de 97 M€ ; le déficit global du budget principal s’élève à -164 M€ en 2018 contre -306 M€ en 2017 soit une division par deux traduisant la poursuite des plans de retour à l’équilibre dans les établissements déficitaires. Il convient de souligner qu’un établissement concentre à lui seul 95 % du déficit consolidé des CHU en 2018 et que 5 CHU concentrent 80% du déficit total des 18 CHU déficitaires. Enfin, le déficit global des CHU comprend des aides financières allouées en accompagnement des CHU en plan de retour à l’équilibre et pour les CHU non métropolitains dont le déficit structurel s’avère plus élevé.

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8e Journée ARKEA / EHESP : découvrez les intervenants de l’édition 2019 @cmarkea @EHESP #ArkeaSanté

Plus qu’un mois avant la 8e Journée ARKEA / EHESP !
Cette journée, qui se déroulera le 7 juin prochain au Pavillon Elysée, sera placée sous le thème des nouveaux usages et des nouvelles réglementations à l’ère de l’hôpital connecté.

Cet événement est le fruit d’un partenariat engagé en 2011 entre Arkea Banque Entreprises et Institutionnels et l’Institut du Management (IdM) de l’EHESP qui soutiennent ensemble l’activité de la Chaire Management des technologies de santé.

8e journée ARKEA EHESP

Voici la liste des intervenants de cette édition 2019 : 
Jonathan BELCASTRO, Directeur de la Recherche Clinique et de l’Innovation au CHU de Bordeaux
Stéphanie RUIZ, Directrice grands comptes de Doctolib
Kévin TORTET, Directeur adjoint à la Direction des opérations du CHU de Nice
Charles GROSDIDIER, co-fondateur de LibMed
Mickael MUNIER, Directeur Général du Groupe SOS Santé
Brigitte RORIVE FEYTMANS, Directrice des finances, Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
Vincent DUPONT, Directeur financier et contrôle de gestion chez Centre Hospitalier Départemental de Vendée
Camille DUMAS, Directeur financier des Hospices Civils de Lyon-HCL
Paul CHOLLET, économiste ARKEA

Plus d’informations ici…

Les places sont limitées, ne tardez plus pour vous inscrire !
>>> Inscrivez-vous

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CHU de Rouen : quelles innovations prévues pour 2024 ? @RESEAUCHU

Source : Reseau CHU

Le CHU de Rouen va connaitre une grande transformation d’ici 2024. Quels sont les grands changements prévus ? Quelles seront les grandes innovations médicales ? Plus d’informations ci-dessous…

« D’ici 2024, le CHU de Rouen aura changé de visage, dynamisé par l’innovation médicale et technologique ! », annonce la directrice générale, Véronique Desjardins.
Au total, 500 M€ seront investis entre 2014 et 2024 dont 52 M€ pour le seul bâtiment Robec. Objectif : proposer aux normands un hôpital doté des toutes dernières technologies comme le robot chirurgical Da Vinci X et un lieu de soins confortable avec des parcours plus fluides, un meilleur accueil des patients et un cadre de travail de qualité pour les professionnels.

Le pavillon Robec, nouveau site chirurgical et fer de lance du programme de modernisation
Destiné à regrouper les blocs opératoires et la chirurgie ambulatoire, le nouveau pavillon Robec ouvrira ses portes au printemps 2020. Ses 4 niveaux abriteront 3 blocs opératoires comprenant 26 salles d’intervention spacieuses et modernes et 48 places d’hospitalisation de jour ambulatoire ainsi que des consultations d’anesthésie. Des salles de chirurgie mutualisées et la centralisation de la gestion des blocs permettront d’optimiser les ressources et les équipements. Pour renforcer l’autonomie du patient et sa réhabilitation post opératoire, le futur opéré pourra se rendre au bloc en marchant, quand son état de santé le permettra. L’objectif est d’améliorer l’autonomie, de préserver la dignité, de réduire l’anxiété préopératoire pour également améliorer la réhabilitation post opératoire.

De nouveaux métiers pour libérer du temps soignant auprès des patients
Afin de recentrer les soignants (infirmier(ère)s et aides-soignant(e)s) sur leur coeur de métier, des « logisticiens d’étage » assureront les tâches qui éloignent les agents des unités de soins, telles que la réception et le rangement des livraisons, gérer les stocks de produits du service, préparer les repas, gérer le linge, transporter des examens de biologie, des médicaments ou autres.
La suite ici…

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