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Travailler avec les collectivités pour les valoriser @SNCFimmobilier @cmarkea #ArkeaImmobilier
SNCF Immobilier assure trois missions : la gestion et l’optimisation immobilière du parc industriel, l’aménagement et la valorisation des biens fonciers et immobiliers non utiles au système ferroviaire, avec notamment sa filiale Espaces Ferroviaires, et celle d’opérateur du logement et de bailleur social avec sa filiale ICF Habitat. SNCF Immobilier comprend sept directions immobilières territoriales. Entretien avec Benoît Quignon, Directeur Général.
« Lorsque l’on travaille en concertation avec les collectivités et les habitants, on a un meilleur retour, une meilleure appropriation et on évite des erreurs, constate Benoît Quignon. Notre intérêt est d’aller jusqu’au bout de l’opération. La vocation de SNCF immobilier est de faire en sorte que le produit de ces opérations revienne au propriétaire et nous permette de faire nos investissements industriels, dans une relation apaisée, constructive et sereine avec les collectivités. La mise en mouvement des 35 opérations va se déclencher d’ici deux à trois ans et celles-ci mettront 5 à 10 ans à se réaliser, précise le Directeur Général. Je pense qu’elles vont en appeler d’autres, car au fur et à mesure, nous allons découvrir des sites. Si nous arrivons à créer la confiance, y compris en interne, nous trouverons des solutions ensemble pour préserver l’avenir de notre outil industriel. D’ailleurs, nous avons déjà deux ou trois opérations auxquelles nous n’avions pas du tout pensé il y a deux ans et qui émergent ». Tous les mois, une réunion de coordination est organisée avec Gares et Connexions, une direction autonome qui regroupe des compétences diverses pour un seul objectif, rénover et développer les 3 000 gares ferroviaires du réseau. Les projets sont analysés, sachant que Gares et Connexions doit garantir à toutes les entreprises ferroviaires une parfaite équité de traitement.
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Baromètre Explore sur le logement collectif @cmarkea @EXPLORE_news #ArkeaImmobilier
Source : explore.fr
En prélude du 5e Speed Dating du logement, organisé par Arkea Banque E&I, qui se tiendra le 13 juin prochain, EXPLORE publie une mise à jour de son baromètre du Logement Collectif.
Cette mise à jour tente à faire ressortir les intentions des bailleurs sociaux ou promoteurs dans la réalisation d’un projet de logements collectifs. » ils témoignent d’une certaine confiance en l’avenir… La détection cumulée de ces déclarations est donc un moyen empirique d’estimer la confiance de la profession à l’instant T ».
Disposant d’une base régulièrement alimentée depuis bientôt 20 ans, EXPLORE présente son « Baromètre de confiance des acteurs » avec un référentiel « d’avant crise » : l’année 2008.
L’impact du numérique sur le commerce @cmarkea @Epareca @LasekLasek #ArkeaImmobilier
Epareca, Établissement Public d’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux, accompagne depuis vingt ans les collectivités dans la reconquête des équipements économiques de proximité implantés dans la géographie prioritaire de la politique de la ville. Il est l’unique promoteur public de commerces et d’artisanat à l’échelle nationale. Entretien avec Valérie Lasek, Directrice Générale.
« J’insisterai sur la montée en compétence des acteurs. Si on n’arrive pas à prendre le problème à bras-le-corps, c’est parce que l’on ne sait pas comment faire. On sait que le problème existe, mais c’est trop compliqué. Et il est vrai que dans le délai des mandats, bien souvent, on ne règle pas le problème. Du coup, il faut beaucoup de courage pour engager une action dont on sait que c’est son successeur qui en tirera les fruits ».
Et le calendrier d’un projet n’est déjà pas le même que celui d’un commerçant qui lui a une échéance au mois. Epareca travaille en années et constate parfois la remise en cause d’un projet déjà engagé. Si l’on raisonne en dehors de cette dimension politique, dans une logique d’intérêt général, la montée en compétences est nécessaire. L’orientation qu’a prise Epareca est de mettre à disposition, sur un centre de ressources qui s’appelle CapVille, l’ensemble de ses cahiers des charges et des fiches de cas pour que les retours d’expériences soient accessibles à tous. « Nous avons 20 ans d’expérience avec des réussites et quelques échecs, aussi. Nos fiches de cas documentent les deux. Il y a des situations sur lesquels nous essayons de mettre à disposition un certain nombre de préconisations », souligne la Directrice Générale. Epareca mène donc une politique d’ouverture très large en partant du principe que plus il y a d’acculturation au sujet commercial, plus on suscite de l’ingénierie, et par rebond, des projets. « Je pense aussi qu’il faut être ouvert aux possibles. Nous savons que le commerce va changer, que le numérique change la donne. Cela ne veut pas dire que tout le monde va rester enfermé chez soi devant son ordinateur. Même s’il y a des commandes en ligne, cela ne supprime pas toutes les dimensions du commerce et notamment la dimension de dynamique d’activité et de présence, de chaleur humaine qui nous manque tant dans certains centres-villes ».
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#Commerce : Une activité régie par des règles bien précises @PlaineCoDev @cmarkea #ArkeaImmobilier
La Sem Plaine Commune Développement est un opérateur global de l’aménagement et de la construction sur le territoire de Plaine Commune. Elle réalise des projets urbains complexes et durables pour ses clients, collectivités et acteurs privés, tout en conciliant intérêt général et réalité économique. La SEM (Société d’économie mixte) n’intervient pas dans les centres-villes mais généralement dans des quartiers en devenir, vierges de tout commerce. Entretien avec Catherine Léger, Directrice Générale.
Pas de solution miracle mais la pédagogie
La solution miracle serait d’acheter les pieds d’immeubles, de les garder le temps qu’il faut, puis de les commercialiser au bon moment et avec les bonnes personnes. Mais le coût serait bien évidemment prohibitif. « Comme nous ne pouvons pas envisager cette solution, nous avons réfléchi à d’autres modes d’intervention et mis au point un cahier des charges prescriptif pour inciter les investisseurs à telle ou telle occupation. Il est annexé à nos actes de vente, tant pour les logements que pour les bâtiments de bureaux, et nous essayons de pousser le plus loin possible ces recommandations, puisque nous ne pouvons pas aller au-delà de la prescription et mettre en oeuvre des moyens coercitifs ». Le cahier des charges est finement travaillé, avec des avocats et des experts du commerce. « Nous réalisons des études de merchandising pour définir ce qu’il est raisonnable de faire, ce sur quoi nous pouvons compter et quels prix pratiquer ».
Pour Catherine Léger, l’erreur serait de penser que chaque rue doit avoir son linéaire de commerces. « Le commerce, tout le monde se sent autorisé à en parler, s’agace-t-elle, pourtant, c’est quelque chose de rationnel, une activité régie par des règles bien précises. Vous pouvez rêver de voir s’installer en pied d’immeuble un commerçant de bouche de grande qualité… mais s’il n’y a pas la clientèle, il ne restera bien évidemment pas ou changera de formule ». De la même façon, inutile d’imaginer que dans tel quartier, va s’implanter tout le panel des linéaires de boutiques si par ailleurs il existe déjà la même chose un kilomètre plus loin.
Le travail de merchandising est mené très en amont pour que les élus et la population, dans les réunions de concertation, puissent parler de la question de l’occupation commerciale et éviter les déceptions. Il s’agit d’une véritable démarche pédagogique.
« Lorsque nous faisons ce travail de prescripteur, nous organisons également des réunions avec les différents acteurs – élus, services administratifs, investisseurs et promoteurs – afin de mettre à plat ensemble des opportunités et des difficultés et y apporter des solutions ».
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