Archives du 26 août 2019
BIM : quels sont les avantages ? @vinciimmobilier
Source : Vinci Immobilier
La digitalisation imprègne de plus en plus la construction. Le BIM ou « Building Information Modeling » en est l’exemple parfait. Derrière cet acronyme anglo-saxon, se cache un nouveau processus de travail pour les acteurs de la construction. Il repose sur une maquette numérique, contenant des données intelligentes et structurées pour concevoir ou entretenir un bâtiment. Le BIM offre des avantages quasi illimités : gains qualitatifs, rapidité dans la réalisation des constructions et meilleures conditions d’entretien des ouvrages. Le BIM pourrait bientôt devenir l’ingrédient nécessaire de tous les projets de construction, logements compris.
Le BIM : une nouvelle méthode de travail collaborative autour d’une maquette numérique
Le BIM désigne à la fois un processus métier et un logiciel d’intégration, de génération et d’exploitation de données. Il permet de concevoir, construire et exploiter (entretien, réparation et modification) un bâtiment lors de son cycle de vie.
Dans un processus BIM, chaque acteur de la construction (constructeur, architecte, ingénieur, entrepreneur…) crée, renseigne et utilise cette maquette, et en tire les informations dont il a besoin pour son métier. En retour, il alimente la maquette de nouvelles informations pour aboutir à un objet virtuel renseigné. Ce dernier est représentatif de la construction, de ses caractéristiques techniques, de ses performances et de ses comportements (résistance au feu, par exemple).
Le recours au BIM est une tendance en forte croissance. De plus en plus de porteurs de projet ont compris son avantage clé. En prototypant virtuellement les bâtiments à construire, ils peuvent en revoir la conception plus facilement et plus rapidement, mieux maîtriser la phase de construction, les délais et, in fine, évaluer en cours de réalisation des alternatives en termes de coût. Toutefois, le BIM n’est pas une fin en soi. Il s’agit d’un outil moderne et d’une méthodologie collaborative au service des acteurs de la construction. Il doit s’adapter à tout type de projet.
Le BIM et ses multiples avantages : construire mieux, plus vite et moins cher
Sans nul doute, le BIM permet de réduire le gaspillage dû à la non-qualité des bâtiments. Cette perte est estimée à des dizaines de milliards d’euros par an en France. Parallèlement, le BIM réduit les délais de livraison et les coûts de construction et de maintenance.
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Le solaire investit les villes @CPUniversite
Source :cpu.fr
Pour produire de l’électricité renouvelable au plus près de sa consommation, il faut valoriser le gisement solaire en ville, jusqu’à présent pas ou peu exploité. Cela crée de nouveaux défis scientifiques, techniques et architecturaux passionnants.
Lorsqu’on pense énergie solaire, on imagine souvent de grandes centrales photovoltaïques au milieu de champs ou sur d’énormes hangars. Ces centrales sont efficaces, mais ont un défaut majeur : elles produisent de l’électricité loin des zones de consommation. Intégrer le solaire au cœur des villes : tel est l’objectif de Christophe Ménézo, directeur de la Fédération de recherche sur l’énergie solaire (FédEsol) et chercheur à l’université Savoie-Mont Blanc, université co-fondatrice de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) avec le CEA, le CNRS et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « Nous travaillons sur les tuiles solaires, mais également sur les composants solaires à intégrer en façade afin de valoriser les surfaces verticales, indique le chercheur. En effet, en milieu urbain, il y a peu de toitures proportionnellement aux façades, il faut utiliser d’autres surfaces ensoleillées. » Si les toitures produisent davantage en été, les façades sont plus efficaces en hiver, lorsque la course du soleil est plus basse.
Le photovoltaïque (PV) intégré en façade se sert des mêmes technologies utilisées actuellement en toiture, essentiellement des panneaux en silicium cristallin. Cependant, l’utilisation en façade oblige à travailler davantage l’aspect esthétique : couleur, degré de semi-transparence, densité des cellules photovoltaïques… Les architectes apprennent à jouer avec ces matériaux très élégants.
# transition écologique #photovoltaïques #énergie
La France construit de moins en moins de logements @fpifrance
Source : FPI France
Depuis deux ans, la France construit de moins en moins de logements, en particulier de logements collectifs
En 2017, sur 12 mois, 501 000 logements ont été autorisés et 425 000 mis en chantier. Entre mi 2018 et mi 2019, toujours sur 12 mois, ces chiffres sont tombés à respectivement 460 000 et 398 000. Le point de bascule se situe mi-2017. Cette baisse est particulièrement sensible pour les logements ordinaires collectifs, qui font l’essentiel de l’offre dans les grandes métropoles où se concentrent les besoins : 260 000 autorisés en 2017, 230 000 entre mi 2018 et mi 2019. Ce sont donc près de 30 000 logements perdus en rythme annuel. Le niveau de construction reste élevé, mais la tendance est négative. Certes, les PC sont en très léger regain depuis deux mois, mais ce regain ne vaut pas pour les logements collectifs ordinaires (-5,8 %), et les mises en chantier restent mal orientées (-7,9 %).
Un problème plus structurel que conjoncturel
La demande des ménages, alimentée par les facilités du crédit immobilier et le choix du Gouvernement d’y maintenir les aides aux particuliers (PTZ et Pinel), reste soutenue dans les zones tendues. Si moins de logements sortent de terre, ce n’est donc pas faute de clients, mais de produits : les promoteurs pourraient mieux satisfaire la demande de logements s’ils pouvaient produire à due proportion.
Or aujourd’hui, si la loi ELAN a apporté quelques réponses, sur les recours en particulier, les contraintes les plus fortes restent sans solution. Contraintes techniques et industrielles, d’une part, résultant des difficultés du secteur du BTP (hausse des coûts, défaillances d’entreprises etc.) ; contraintes politiques, d’autre part, liées au processus très long de révision des PLU en cours dans les grandes métropoles et à la difficulté d’obtenir des permis de construire (contexte électoral, complexité administrative etc.). Dans ce secteur comme dans d’autres, la France s’enferre dans des process administratifs trop longs, coûteux, peu agiles, qui pèsent sur l’activité, les prix, la croissance et l’emploi.
Pour Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI France :
L’Etat devrait être vigilant sur l’activité de la filière immobilière : technologie, construction, développement durable, croissance verte : les promoteurs immobiliers sont les acteurs de la croissance s’ils peuvent évoluer dans un contexte où les décisions publiques sont rapides fluides transparentes et si la sphère publique accompagne la sphère privée pour relever ses défis.
Des chantiers à ouvrir pour renouer avec la croissance
Le co-working français : un marché en constante évolution @JLLFrance
Depuis quelques années déjà, les espaces de co-working sont devenus incontournables dans le paysage de l’immobilier de bureau français.
Autrefois dédiés aux travailleurs indépendants et jeunes sociétés en lancement, ces espaces s’ouvrent désormais à tout type d’entreprises, de la PME à la multinationale.
« A l’origine, le co-working était un espace partagé par des travailleurs indépendants qui créaient une sorte de communauté, » estime Virginie Houzé, Directrice du département études et recherche chez JLL. « Mais, il y a quelques années, nous avons vu des opérateurs structurés fabriquer de toute pièce un nouveau produit. »
À mesure que le marché évolue, il attire de plus en plus d’opérateurs de coworking, à la fois internationaux tel que WeWork et locaux tels que Morning Coworking, Nextdoor et Kwerk pour créer davantage de concurrence et de choix pour les entreprises.
« Nous avons assisté à une vraie accélération du marché du co-working ces dernières années en France et notamment à Paris avec de nombreux opérateurs dont l’activité ne cesse de croître, » note Delphine Mahé, Directrice Recherche Marché chez JLL. « En ce sens, le co-working est vraiment un marché où l’offre a fait la demande. »
Une offre hybride
De fait, chez Morning Coworking, l’espace de co-working ne représente qu’une part marginale – environ trois ou quatre pourcent – de l’ensemble de l’immeuble et le reste est cloisonné et destiné aux entreprises qui peuvent disposer de bureaux privatifs. Mais, hors de question pour autant de délaisser les espaces de travail en commun.
« Morning Coworking est allé chercher ce côté communautaire et d’échanges entre les utilisateurs au sein d’un même bâtiment, » explique Paul Sanouillet, Directeur, Flex Office chez JLL France. « C’est ce qui lui a permis d’atteindre la cible qui était nécessaire au lancement, à savoir une cible jeune qui travaille de manière indépendante et qui communique beaucoup. »
Quant aux grandes entreprises, elles s’y retrouvent aussi. L’objectif étant d’utiliser ces espaces pour travailler sur des projets précis. « Elles vont par exemple extraire des employés du siège social pendant quelques mois afin de les faire travailler en groupe. Cela va aider à la collaboration, à la réflexion, » explique Delphine Mahé.
Gratte-ciel Centre-ville : découvrez le projet de Villeurbanne au coeur de la Métropole de Lyon @villeurbanne @grandlyon
Source : Villeurbanne
Découvrez le nouveau projet urbain de la ville de Villeurbanne, ZAC Gratte-ciel Centre-ville.
La ville de Villeurbanne et la Métropole de Lyon souhaitent conforter le centre-ville et lui donner une nouvelle dimension de cœur « d’agglomération » en l’étendant vers le nord, le long d’un prolongement de l’avenue Henri Barbusse. Cette opération de renouvellement urbain dans un quartier patrimonial des années 30 est sans équivalent en France.
Le projet et les enjeux
Le centre-ville de Villeurbanne a été créé de toutes pièces au début des années 1930. Né de la rencontre d’un maire visionnaire, Lazare Goujon et d’un architecte, méconnu jusqu’alors, Morice Leroux, ce nouveau centre urbain est l’une des pièces urbaines parmi les plus remarquables du XXe siècle.
Aujourd’hui, ce centre-ville n’est plus à l’échelle d’une ville de 145 000 habitants. La ville de Villeurbanne et la Métropole de Lyon souhaitent conforter le centre-ville et lui donner une nouvelle dimension de cœur « d’agglomération » en l’étendant vers le nord, le long d’un prolongement de l’avenue Henri Barbusse. Cette opération de renouvellement urbain dans un quartier patrimonial des années 30 est sans équivalent en France.
Les enjeux :
- Développer un centre urbain contemporain dans le respect de l’architecture audacieuse des années 30
- Renforcer les commerces pour augmenter l’attractivité du centre-ville tout en préservant et en dynamisant les commerces existants
- Proposer des logements accessibles, confortables et de qualité, des services adaptés et des espaces publics faisant la part belle aux modes doux
Chiffres clés
– 7 hectares de projet
– 25 000 m² d’espaces publics créés ou réaménagés (soit 2,5 hectares)
– 900 logements environ dont près de 50 % de logements aidés (locatifs sociaux et accession sociale)
– 20 000 m² de commerces et services
– 20 000 m² d’équipements publics
– 4 000 m² de bureaux
Plus d’informations sur le projet…
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