Archives du 28 septembre 2018
Action Logement va créer son propre Lab de l’innovation en 2019 ! @ActionLogement @NTCities
Source : New Tank Cities
Action Logement souhaite créer, courant 2019, un lab de l’innovation !
« La totalité du groupe Action Logement doit se projeter dans l’innovation. Dès que nous aurons déménagé dans le secteur de la gare d’Austerlitz, soit en janvier 2019 pour une 1e tranche de collaborateurs et au 1e semestre 2019, le Lab d’innovation dont on parle depuis plusieurs années sera opérationnel. Tous les grands groupes sont dotés d’une telle structure leur permettant d’expérimenter et d’inventer demain », annonce Bruno Arcadipane, président d’Action Logement, le 19/09/2018, lors de la 1e matinée de l’innovation à la Station F à Paris, en présence de Jean-Baptiste Dolci, vice-président, et de Bruno Arbouet, directeur général.
« L’audace est de moderniser la totalité de notre groupe pour le rendre puissant et agile, tout en facilitant la tâche de tous. Nous sommes soumis à la complexité. Nous travaillons pour avancer vers plus de fluidité avec les partenaires sociaux. Pour cela, nous allons donner les moyens à l’innovation. C’est un engagement clair que je prends (…). Si nous innovons, chacun à notre niveau dans ce groupe, nous parviendrons à faire évoluer tout le secteur », précise Bruno Arcadipane.
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Loi ELAN : Les entreprises publiques locales accompagneront les regroupements @fedepl
Logement : les Entreprises publiques locales accompagneront les regroupements prévus par la loi ELAN
Le parcours législatif du projet de loi Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) s’achève. À la veille du vote définitif de la loi prévu le 16 octobre, Jean-Marie Sermier, président de la Fédération des Entreprises publiques locales (FedEpl), est intervenu devant la presse le 26 septembre sur les conséquences du texte pour les Epl, notamment les Sociétés d’économie mixte immobilières.
« Les Entreprises publiques locales n’étaient pas demandeuses de cette loi et, en particulier, de son volet relatif aux regroupements entre bailleurs sociaux, déclare Jean-Marie Sermier. Surtout que le texte initial méconnaissait totalement l’ADN des Sem immobilières, – entreprises sous la maîtrise des élus locaux, positionnées sur une réponse globale aux besoins des territoires -, et condamnait la quasi-totalité d’entre elles à disparaître ! »
Grâce au dialogue soutenu et constructif tant avec le Gouvernement qu’avec le Parlement, la Fédération des Epl a pu faire reconnaître les spécificités des Sem immobilières, en particulier leur multi-activité qui a conduit à instaurer dans le texte de loi :
– un critère alternatif basé sur le chiffre d’affaires, soit 40 millions d’euros, aux côtés du seuil de 12 000 logements en-deçà duquel chaque bailleur doit engager un regroupement ;
– la dispense de s’engager obligatoirement dans un regroupement pour les Sem dont le logement social n’est pas l’activité principale.
« Dans ces conditions, notre mouvement jouera le jeu et s’engagera résolument dans la mise en œuvre des mesures figurant dans la nouvelle loi dont les regroupements, affirme le président de la Fédération des Epl, d’autant plus que notre mobilisation a permis que la loi offre désormais aux élus plusieurs options pour leurs Sem immobilières. »
La Fédération des Epl en a identifié trois :
– constituer une société anonyme de coordination (SAC) locale soit entre bailleurs sociaux soit avec d’autres Epl non immobilières ;
– constituer une société anonyme de coordination (SAC) nationale entre Sociétés d’économie mixte immobilières ;
– rejoindre un groupe national entre bailleurs sociaux tout en gardant son identité de Sem.
« Les Sem immobilières sont habituées au regroupement, leur nombre ayant baissé de 30 % en 10 ans, pour autant leur parc et leur rythme de mise en chantier continuent de croître, précise Jean-Marie Sermier. Ces nouvelles perspectives correspondent d’autant mieux à l’identité des Sem que les regroupements permettent d’y joindre les Epl non immobilières. »