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« J’ACHÈTE EN VILLE »: Une plateforme qui fédère tous les commerçants #ArkeaImmobilier @cmarkea @AnneTHOREZ
« J’achète en ville » accompagne les commerçants dans leur transformation digitale en leur proposant une solution regroupant une place de marché, des opérations d’animation et des outils de formation. Rencontre avec Anne Thorez, fondatrice de cette start-up située à Wambrechies, dans les Hautsde- France.
En 2013, Anne Thorez se lance avec ses propres deniers dans l’élaboration d’un projet de plate-forme, fédérant les commerçants indépendants et les artisans sur un territoire donné. L’élaboration du cahier des charges prend deux ans. « En 2013, lorsque je rencontrais les commerçants, ils me prenaient un peu pour une extraterrestre, se souvient-elle. En 2014, il y a eu une prise de conscience, avec l’arrivée en force des « grands » du commerce en ligne. D’autant que les commerçants commençaient aussi à utiliser leurs services ». Hasard du calendrier, en 2014, Anne Thorez rejoint l’équipe de Vincent Ledoux, maire de Roncq, en tant que conseillère municipale. Roncq est une commune de la Métropole Européenne de Lille (MEL).
Le projet évolue, s’affine, notamment sur les services aux commerçants et leur accompagnement. Il n’y a pas de vente en ligne à proprement parler. « Nous avons par exemple créé un mini-studio photo pour leur permettre de valoriser leurs produits. Nous les aidons aussi dans le choix des mots, de la syntaxe et surtout, je mets un point d’honneur à les sensibiliser à « l’inbound marketing », autrement dit comment attirer le client dans son magasin mais aussi à bien connaître leurs clients pour mieux les satisfaire, pour les orienter vers les produits qui leur conviennent. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui, nous avons affaire à des “conso – acteurs” qui, lorsqu’ils achètent de la viande chez leur boucher veulent des idées de recettes, savoir quel vin servir, et également connaître la provenance de l’animal. Nos plates-formes intègrent ce type d’ informations. Derrière ces plates-formes et la technologie, il y a le contenu, encore plus important. Il serait très facile de dire aux commerçants : “Voici vos codes d’accès, à vous de jouer”. Mais la réalité, c’est que cela ne marche pas car les commerçants ne sont pas des professionnels de l’information et ils ont besoin de conseils et d’accompagnement ».
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Travailler avec les collectivités pour les valoriser @SNCFimmobilier @cmarkea #ArkeaImmobilier
SNCF Immobilier assure trois missions : la gestion et l’optimisation immobilière du parc industriel, l’aménagement et la valorisation des biens fonciers et immobiliers non utiles au système ferroviaire, avec notamment sa filiale Espaces Ferroviaires, et celle d’opérateur du logement et de bailleur social avec sa filiale ICF Habitat. SNCF Immobilier comprend sept directions immobilières territoriales. Entretien avec Benoît Quignon, Directeur Général.
« Lorsque l’on travaille en concertation avec les collectivités et les habitants, on a un meilleur retour, une meilleure appropriation et on évite des erreurs, constate Benoît Quignon. Notre intérêt est d’aller jusqu’au bout de l’opération. La vocation de SNCF immobilier est de faire en sorte que le produit de ces opérations revienne au propriétaire et nous permette de faire nos investissements industriels, dans une relation apaisée, constructive et sereine avec les collectivités. La mise en mouvement des 35 opérations va se déclencher d’ici deux à trois ans et celles-ci mettront 5 à 10 ans à se réaliser, précise le Directeur Général. Je pense qu’elles vont en appeler d’autres, car au fur et à mesure, nous allons découvrir des sites. Si nous arrivons à créer la confiance, y compris en interne, nous trouverons des solutions ensemble pour préserver l’avenir de notre outil industriel. D’ailleurs, nous avons déjà deux ou trois opérations auxquelles nous n’avions pas du tout pensé il y a deux ans et qui émergent ». Tous les mois, une réunion de coordination est organisée avec Gares et Connexions, une direction autonome qui regroupe des compétences diverses pour un seul objectif, rénover et développer les 3 000 gares ferroviaires du réseau. Les projets sont analysés, sachant que Gares et Connexions doit garantir à toutes les entreprises ferroviaires une parfaite équité de traitement.
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Que seront les commerces de demain ? @CaissedesDepots @cmarkea #ArkeaImmobilier
« Je ne sais pas ce que seront les commerces de demain, avoue, avec humilité, Michel-François Delannoy. Ce que je sais, c’est que la périphérie a plus de facilité à répondre aux évolutions que les centres-villes. Ces derniers ont des linéaires extrêmement contraints . Comment, dans ces centres-villes, à travers des investissements, allons-nous concevoir des bâtiments avec une certaine modularité, comment allons-nous préparer ces cœurs de ville à être au rendez-vous des transformations d’aujourd’hui et de demain ? » C’est la mutabilité qui fera la modernité des centres-villes. « Ce que nous devons injecter dans ces territoires, ce sont des capacités d’innovation dans le commerce, le tertiaire, l’action culturelle, dans les services à la population, dans les mobilités… » La CDC joue un rôle de stabilisateur en s’engageant sur le moyen et le long terme, en accompagnant les territoires vers leur avenir.
Deux exemples : Saint-Nazaire et Pau
Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, une ville qui a été secouée sur le plan industriel, a aujourd’hui une stratégie qui vise à concentrer son coeur de ville entre l’hôtel de ville, le « paquebot » et le secteur qui va vers la mer et l’ancienne base de sous-marins. En même temps, la ville rapatrie les étudiants en hyper-centre, conforte des activités comme les halles, le cinéma d’art et d’essai. Dans la rue de la République, qui va de la gare vers l’hôtel de ville, et qui était très commerçante, la dynamique commerciale sera tenue de manière plus raccourcie. «Ce que nous pouvons faire, c’est accompagner la transformation des pieds d’immeubles pour qu’ils deviennent soit des logements soit des petites activités tertiaires de centre-ville. Saint-Nazaire est pour nous un exemple de ce travail de stratégie, de précision du projet que nous mettons en oeuvre ».
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L’impact du numérique sur le commerce @cmarkea @Epareca @LasekLasek #ArkeaImmobilier
Epareca, Établissement Public d’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux, accompagne depuis vingt ans les collectivités dans la reconquête des équipements économiques de proximité implantés dans la géographie prioritaire de la politique de la ville. Il est l’unique promoteur public de commerces et d’artisanat à l’échelle nationale. Entretien avec Valérie Lasek, Directrice Générale.
« J’insisterai sur la montée en compétence des acteurs. Si on n’arrive pas à prendre le problème à bras-le-corps, c’est parce que l’on ne sait pas comment faire. On sait que le problème existe, mais c’est trop compliqué. Et il est vrai que dans le délai des mandats, bien souvent, on ne règle pas le problème. Du coup, il faut beaucoup de courage pour engager une action dont on sait que c’est son successeur qui en tirera les fruits ».
Et le calendrier d’un projet n’est déjà pas le même que celui d’un commerçant qui lui a une échéance au mois. Epareca travaille en années et constate parfois la remise en cause d’un projet déjà engagé. Si l’on raisonne en dehors de cette dimension politique, dans une logique d’intérêt général, la montée en compétences est nécessaire. L’orientation qu’a prise Epareca est de mettre à disposition, sur un centre de ressources qui s’appelle CapVille, l’ensemble de ses cahiers des charges et des fiches de cas pour que les retours d’expériences soient accessibles à tous. « Nous avons 20 ans d’expérience avec des réussites et quelques échecs, aussi. Nos fiches de cas documentent les deux. Il y a des situations sur lesquels nous essayons de mettre à disposition un certain nombre de préconisations », souligne la Directrice Générale. Epareca mène donc une politique d’ouverture très large en partant du principe que plus il y a d’acculturation au sujet commercial, plus on suscite de l’ingénierie, et par rebond, des projets. « Je pense aussi qu’il faut être ouvert aux possibles. Nous savons que le commerce va changer, que le numérique change la donne. Cela ne veut pas dire que tout le monde va rester enfermé chez soi devant son ordinateur. Même s’il y a des commandes en ligne, cela ne supprime pas toutes les dimensions du commerce et notamment la dimension de dynamique d’activité et de présence, de chaleur humaine qui nous manque tant dans certains centres-villes ».
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Des coopératives pour tisser les liens commerciaux @CDF_Commercants @cmarkea @FrancisPalombi #ArkeaImmobilier
La Confédération des Commerçants de France représente actuellement 18 fédérations, soit un peu moins de 400 000 entreprises (600 000 points de vente) et environ 1 million de salariés. Il s’agit essentiellement d’artisans et de commerçants installés dans les coeurs de ville. Entretien avec son Président, Francis Palombi, qui s’investit depuis sa nomination en 2014, pour garantir aux artisans et aux commerçants une concurrence saine et loyale et un développement durable de leurs entreprises.
Créer des coopératives de développement économique du centre ville
« La Confédération des commerçants de France a mis en place une commission de travail constituée de juristes, avec la Chambre de commerce et d’industrie qui s’est beaucoup impliquée, et la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises). Nous avons remis un rapport au ministère de l’Economie et à Madame Pinville, qui s’est saisie du dossier. Ce rapport a d’ailleurs été appuyé à l’époque par Emmanuel Macron, considérant que cette organisation redonnait de l’action au privé ».
Ces coopératives s’inspirent du modèle québécois en rassemblant tous les acteurs et en leur donnant davantage de force d’action. La coopérative n’aura d’ailleurs de réalité que si de nombreux acteurs entrent dans la structure. Le statut de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) permet d’associer toute personne physique ou morale de droit privé ou de droit public autour du projet commun. Les collectivités territoriales, leurs groupements et les établissements publics territoriaux peuvent devenir associés et détenir jusqu’à 50 % du capital.
Ce modèle est testé cette année dans une douzaine de villes. Ces coopératives auront un pouvoir accru, et une « boîte à outils » plus développée que les associations, unions commerciales et offices de commerces actuels. Elles pourront aussi créer des mécanismes financiers, mutualiser des services et des achats, amorcer un soutien pour des commerçants qui voudraient s’installer dans des locaux vacants, favoriser la création de boutiques éphémères pour tester de nouveaux concepts. Pour assurer leur indépendance, les responsables seront payés par la coopérative, et non par la municipalité comme cela se pratique aujourd’hui.
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