Archives du 7 mars 2014
INTERCOMMUNALITÉ : LES VILLES MOYENNES N’ONT PAS À ROUGIR DE LEUR BILAN
Dans le cadre des travaux de l’Observatoire de l’intercommunalité des villes moyennes, la FVM présente une synthèse de la situation financière de 140 intercommunalités et de leurs 2558 communes membres (données 2012) et en mesure l’évolution sur la période 2008-2012.
Charges de fonctionnement : 1399 € par habitant
Trois points clés peuvent être retenus concernant l’évolution des charges de fonctionnement :
1- L’évolution entre 2008 et 2012 des charges totales de fonctionnement (consolidées) dans les territoires organisés autour des villes moyennes (+3.2% en moyenne pour un taux d’inflation moyen de 1.4% sur la période) ne semblent pas avoir connu le dérapage parfois décrit, dès lors que l’on prend la précaution d’opérer une consolidation de l’ensemble des charges assumées dans leurs territoires (EPCI + communes).
2- Les charges de fonctionnement dans les territoires des villes moyennes sont principalement portées par les villes centres (41.3%).
3- Les dépenses de personnel demeurent l’apanage des villes-centre (plus de 47%), le poids des intercommunalités dans celles-ci (16%) étant près de 60% inférieur à leur poids dans les dépenses totales. Même si ceci peut parfois s’expliquer par des phénomènes de mutualisation conservant la charge apparente des dépenses de personnel au sein du budget de la ville centre, il semble que le processus de transfert effectif des dépenses de personnel de la ville centre vers son EPCI demeure encore difficile à pratiquer, par rapport à d’autres types de dépenses.
Produits de fonctionnement : 1660 € par habitant
Les EPCI, qui assument 25,8% du volume des charges de fonctionnement, disposent pour ce faire de 26.7% des produits de fonctionnement du territoire. Il n’est cependant pas anodin de constater qu’il existe un différentiel de 1 point quant à la répartition des charges et des produits au sein des intercommunalités des villes moyennes, au profit de l’EPCI…en savoir plus
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Nouveau décollage pour Lyon Confluence
Entre Saône et Rhône, l’ancienne friche industrielle, devenue la nouvelle vitrine du centre lyonnais, entre dans sa deuxième et dernière phase d’aménagement sous la maîtrise d’ouvrage du Grand Lyon, à travers la Spl Lyon Confluence. Les 35 hectares qui entourent l’ancien marché gare s’ajouteront aux 41 hectares de la première phase. Au programme : commerces, bureaux et 1 700 logements (dont 40 % sociaux et 10 % à prix maitrisé), services et équipements publics.
Les fermetures d’usines, qui avaient succédé à l’essor industriel des trente glorieuses, sont aujourd’hui un lointain souvenir. Le renouveau du site, devenu le prolongement de l’hyper-centre au Sud de la presqu’île de Lyon, à la confluence du Rhône et de la Saône, s’affirme une nouvelle fois avec le lancement de la deuxième phase d’aménagement de Lyon Confluence. Alors que la phase 1 du chantier, côté Saône, s’achèvera d’ici deux ans, les travaux démarrent maintenant sur 35 hectares côté Rhône, toujours dans une dynamique d’écoquartier. Ils concernent notamment l’ancien marché-gare qui avait fermé en 2009.
OÙ EN EST LE PLAN BÂTIMENT DURABLE BRETON ?
Moins d’un an après le lancement de la démarche, en avril 2013 à Rostrenen, la Région Bretagne a réuni de nouveau l’ensemble de ses 400 partenaires pour présenter et démarrer un plan d’actions partagé.
Un habitat sain, économe, porteur de valeur ajoutée et d’emplois locaux : tel est le but du plan bâtiment durable auquel la Région Bretagne a invité tous les professionnels du bâtiment à réfléchir ensemble. Il aidera la filière bâtiment (13 % de l’emploi régional et 80 000 professionnels) à s’adapter pour relancer son activité et à réduire la facture énergétique bretonne (le logement, c’est 45 % de la consommation énergétique). L’enjeu: répondre aux difficultés des entreprises du secteur (-18% de mises en chantier en 2012) et aux évolutions démographiques (+25 000 hbts/an d’ici à 2030) de notre région. La Bretagne doit construire davantage et rénover un parc immobilier énergivore.
Professionnels du bâtiment, architectes, collectivités et bailleurs sociaux : entre juin 2013 et janvier 2014, tous ont joué le jeu en s’impliquant dans la construction de ce plan, piloté par la Région. Il s’articule autour de quatre chantiers prioritaires, avec un objectif ambitieux : réhabiliter 45 000 logements/an d’ici 2020, (contre 18 000 par an actuellement) demandant un volume d’emplois de 15 000 équivalents temps plein (ETP).
Quatre chantiers prioritaires
– accélérer la rénovation énergétique
– accompagner les mutations de la filière bâtiment,
– promouvoir une commande publique exemplaire
– valoriser les ressources locales et foncières des territoires