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Crowdfunding : quelle tendance dans le monde ? @Koregraf
Source : Koregraf
Le Crowdfunding se développe au fur et à mesure des années, aussi bien en France qu’en Europe. Mais qu’en est-il dans le monde entier ? Quelle est sa dynamique actuelle et à venir ?
Une Europe dynamique en matière de crowdfunding
En Europe, le dernier rapport consacré au financement participatif fait état d’un secteur en plein essor. Grâce au développement de réglementations propres à chaque pays comme c’est le cas en France, ce mode de financement pourrait devenir un véritable coup de pouce pour les entreprises tout en protégeant les investisseurs. D’après une étude de l’Université de Cambridge, 5,431 milliards d’euros ont été échangés en 2015 en Europe sur les plateformes spécialisées dont 4,412 milliards rien qu’au Royaume Uni.
Le Royaume-Uni fait justement partie avec la France, l’Espagne et l’Italie des pays européens les plus actifs dans le domaine du crowdfunding : ils disposent tous d’un cadre réglementaire dédié au financement participatif en equity, véritable aide au développement des plateformes.
Dans le monde, les États-Unis et l’Asie figurent comme des acteurs majeurs du financement participatif. Les investissements y représentaient respectivement 33,6 milliards et 94,6 milliards d’euros en 2015. Le magazine Forbes estime même que le marché international pourrait atteindre 1000 milliards de dollars en 2020.
Et le crowdfunding immobilier dans tout ça ?
Né aux États-Unis, le financement participatif immobilier est en pleine expansion en France et en Europe grâce à ses taux de rendement intéressants et son caractère innovant. Dans ce domaine, ce sont encore les Britanniques qui se montrent les plus actifs à l’échelle européenne, notamment parce qu’ils proposent plusieurs types d’investissements : la promotion et l’investissement locatif. Côté français, cette deuxième option n’entre pas dans le cadre légal actuellement en vigueur, ce qui explique le relatif retard de l’Hexagone.
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100% des établissements du groupe SOS sont électriquement branchés énergies vertes @GroupeSOS @hospimedia
Source : HOSPIMEDIA
Petit bémol, le groupe reconnaît que ses enjeux environnementaux « sont aussi divers que le sont ses activités : l’empreinte écologique d’une crèche n’est pas la même que celle d’un centre éducatif renforcé, que celle d’un Ehpad, ou que celle d’un hôpital« . Au total, il affiche 405 établissements et structures dans des secteurs aussi différents que la jeunesse, l’emploi, la solidarité, la santé ou les séniors. Il signale qu’il a invité chacun de ses établissements à nommer un référent développement durable. Début 2017, un peu plus d’un sur trois en ont installé un. Il est également rappelé dans ce rapport que parmi toutes les composantes c’est la branche sénior du groupe qui a signé le premier contrat de performance énergétique. Cet accord a permis de déléguer l’exploitation et la maintenance des chaufferies des Ehpad à un prestataire spécialisé. Celui-ci a notamment pris l’engagement de réduire la consommation énergétique de plus d’un quart. Ce résultat est visé grâce à « l’optimisation de l’exploitation mais aussi à un plan d’investissement comprenant notamment le renouvellement d’une partie des installations« . Le groupe ajoute qu’une « démarche similaire est en cours de préparation » avec la filière santé du groupe.
Il insiste par ailleurs sur un indicateur de performance qu’il a développé à savoir le taux des achats responsables. « Celui-ci mesure la part des achats présentant une plus-value significative en matière de développement durable au sein des contrats-cadres« . En 2016, plus de 41% des achats de fournitures de bureau ont correspondu à des produits écoconçus et/ou bénéficiant d’un écolabel. Enfin, fort de ses différentes initiatives écologiques, le groupe SOS annonce vouloir aller plus loin, et écrit qu’il « souhaite amplifier son engagement en matière de développement durable pour la période 2017-2020« .
Dijon continue d’innover dans le développement digital
Source : metropole-dijon.fr
Dijon métropole vient d’attribuer au groupement composé de Bouygues Energies & Services (filiale de Bouygues Construction) et Citelum (filiale du groupe EDF), avec SUEZ et Capgemini, le contrat pour la réalisation et la gestion pendant 12 ans d’un poste de pilotage connecté des équipements de l’espace public des 24 communes de la métropole.
Un contrat innovant qui génère des économies
Le projet sera réalisé à travers un contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance (CREM), d’un montant total de 105 millions d’euros. Les investissements, financés par la Ville de Dijon et Dijon métropole, représentent 53 millions d’€ du contrat.
Il s’agit d’un contrat de performance qui permettra d’évaluer en continu le groupement sur des critères objectifs de résultats (65 % d’économies d’énergie attendues sur l’éclairage public, délais d’intervention sur l’espace public, disponibilité à 99 % des systèmes informatiques, etc.).
Le projet s’appuie sur un effet de levier innovant des investissements : les économies générées par le projet (économies d’énergie, optimisation des équipements et des services, etc.) vont financer la création des nouveaux services de la métropole intelligente.