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Travailler autrement : À la découverte des tiers lieux franciliens @iauidf
L’Île-de-France concentre plus de 650 tiers lieux, avec une forte progression depuis 2015. Ce foisonnement est le reflet des dynamiques entrepreneuriales sur le territoire francilien et le développement du télétravail. Il s’agit d’espaces de travail partagés, souvent protéiformes, créatifs, innovants, hybrides et multifonctionnels. Ils accueillent de plus en plus d’indépendants, en privilégiant un travail nomade, à distance et collaboratif.
On distingue quatre types d’espaces :
Espaces de coworking : espace de travail partagé, porté par une communauté d’utilisateurs (indépendant, microentrepreneur, start-up) qui y travaillent de manière collaborative.
Bureaux mutualisés : bureaux partagés équipés de services comme les télécentres et centres d’affaires.
Fablabs : ateliers de fabrication numérique, makerspaces, hackerspaces, permettant à ses usagers (désigner, entrepreneur) de piloter des machine outils (imprimantes 3D, découpe laser…) pour reproduire des modèles conçus par ordinateur.
Lieux d’hébergement et d’accompagnement à la création et au développement des entreprises : couveuses, incubateurs, pépinières, accélérateurs, hôtels d’entreprises, etc.
Afin d’illustrer la diversité et la richesse de ces espaces, l’IAU sillonne les territoires d’Île-de-France afin de venir à leur rencontre et donner la parole aux acteurs, aux porteurs de projets, aux gestionnaires, aux facilitateurs, aux usagers, aux collectivités qui font ces lieux.
Le projet PROTO204
DESCRIPTION DU PROJET
Le PROTO204 a été créé en avril 2014 par l’établissement public d’aménagement Paris-Saclay (EPAPS) et l’université Paris-Sud (U-PSud), avec
le mécénat de Vitra, l’éditeur et fabricant suisse
de mobilier design. Laboratoire urbain, il est à la fois un « accélérateur de communautés » : étudiants, chercheurs, entrepreneurs, institutions et habitants de Paris-Saclay, et un lieu de prototypage
de nouveaux services. Avec 15 000 innovateurs
et 600 événements organisés depuis cinq ans,
cette « ville ouverte » associe nouveaux modèles économiques, recherche, innovation pédagogique, fabrication numérique, etc. Un espace de liberté porté par l’envie d’oser collectivement en réunissant des talents de tous horizons.
MOYENS ET SERVICES OFFERTS
Ancien atelier de l’accélérateur de particules de l’U-PSud, le PROTO204 a été réhabilité par l’EPAPS pour recevoir les publics les plus diversifiés lors de ses événements, sans contraintes administratives. Le lieu est meublé par une alternance de mobilier Vitra et d’éléments en bois conçus localement. Avec l’arrivée en 2015 d’un fablab, à la demande des usagers, le bâtiment renoue avec sa fonction de fabrication première.
Moyens matériels : imprimantes 3D, fraiseuse numérique grand format, banc d’électronique, montage vidéo VR (réalité virtuelle), wi-fi, vidéoprojecteur, sono, mobilier Vitra, cafétéria.
La SEMOP Amiens Energies a finalisé le financement du réseau de chaleur urbain d’Amiens @cmarkea
La Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP) Amiens Energies a finalisé le financement du réseau de chaleur urbain de la ville d’Amiens.
La Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP), Amiens Énergies, développe et exploite, par délégation de service public, le réseau de chaleur urbain de la Ville d’Amiens. Dotée d’un capital de 8 millions d’euros, cette société est détenue à 51 % par Engie Cofely, 34 % par la Ville d’Amiens et 15 % par la Banque des Territoires.
Le contrat de financement de la SEMOP Amiens Energies pour la réalisation du réseau de chaleur urbain de la ville d’Amiens a été récemment signé à Amiens par l’ensemble des parties prenantes.
La SEMOP Amiens Energies est donc en ordre de marche pour réaliser ses investissements. La Caisse d’Epargne Hauts de France et Unifergie ont co-arrangé une dette bancaire long terme de 36 M€ avec la participation d’ARKEA Banque Entreprises et Institutionnels qui complète le pool bancaire. Ce financement vient compléter les ressources de la SEMOP (apports des actionnaires, subventions…) qui permettront d’accélérer la réalisation des investissements, tels que les moyens de production de chaleur et le réseau souterrain. Le montant total des investissements s’élève à 82
M€.
En 2020, le réseau chauffera et transportera de l’eau sur 40 kilomètres dans la ville d’Amiens pour alimenter des parcs de logement et des bâtiments publics. La production sera principalement d’origine renouvelable, avec un dispositif de chaufferies Biomasse (12 MW), une pompe à chaleur sur eaux usées de la station d’épuration d’Ambonne (15 MW), des pompes à chaleur en géothermie ainsi que des centrales de cogénération de dernière génération.