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Contexte économique: Zoom de la semaine
Macro: Le parlement français vient d’adopter définitivement le budget 2017, qui prévoit un déficit de 69,9 Md€, en léger recul par rapport à celui en cours (70,5 Md€). Ce projet de loi de finances table sur une hypothèse de croissance de l’économie française de 1,4% en 2017. Le gouvernement vise à tour de rôle une amélioration des comptes de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales, pour ramener le déficit budgétaire par rapport au PIB à 2,7% fin 2017, contre 3,3% fin 2016. De son côté, l’Insee ne prévoit pas d’accélération de la croissance française au 1er semestre 2017, qui n’atteindrait que 1% au 30 juin.
Change: Le Yen est de nouveau stable par rapport au dollars après avoir connu 3 mois de chute ( 117,5 pour $1). La devise japonaise a peu réagi au maintien de la politique accommodante et du contrôle des rendements à 10 ans autour de 0% par la Banque du Japon le 20/12.
Marché de taux et crédit: Les taux d’État italiens se stabilisent autour de 1,85% sur l’échéance 10 ans, après le vote du Parlement autorisant le gouvernement à emprunter jusqu’à 20Md€ pour soutenir le secteur bancaire et en particulier Banca Monte dei Paschi di Siena. L’Etat italien se prépare à intervenir rapidement car la 3ème banque
italienne ne parvient pas à lever 5 Md€ de nouveaux capitaux pour assurer sa survie…. Lire la suite
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Baromètre Se Loger : faut-il acheter pour habiter ou pour louer ?
Baromètre des prix immobiliers
Pour accéder à la propriété, l’achat d’un logement ancien coûte en moyenne 275 900 € contre 157 300 € pour une acquisition immobilière destinée à la location. Pourquoi un tel écart de prix ?
43 % de moins consacrés à l’investissement locatif dans l’ancien
La somme dépensée par un acheteur pour acquérir un logement varie considérablement selon que le bien est destiné à être occupé par des locataires ou par lui-même. En effet, dans l’ancien, l’enveloppe moyenne allouée à l’achat d’un logement ancien avoisine les 275 900 €. Mais s’il s’agit d’un placement immobilier, on passe alors à 157 300 €. Soit une réduction de plus de 40 %. Même son de cloche (quoique plus atténué) dans le neuf. Le propriétaire d’un logement neuf dépensera 232 500 € pour s’y loger. Contre « seulement » 193 000 € dans le cas d’un investissement locatif. Soit 16 % de moins.
Pourquoi de telles différences de budgets ?
Que les choses soient claires, la pierre est très loin d’avoir perdu son statut de valeur « refuge ». Sans compter qu’au vu des niveaux respectifs des taux d’emprunt (bas) et de la demande locative (élevée), le locatif demeure un excellent placement immobilier. On peut toutefois supposer que la rentabilité faciale (c’est-à-dire le rapport entre le revenu locatif annuel du bien loué et son prix à l’achat, Ndlr) étant le plus souvent inversement proportionnelle à la superficie du bien, ce sont les petites surfaces qui sont ciblées en priorité par les investisseurs. Et qui dit moins de m² dit par conséquent moins d’euros dépensés pour les acquérir, ces fameux mètres carrés…
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Croissance française de l’année 2014 abaissée à +0,2%
Le taux de swap € à 10 ans retombe en deçà des 0,95%, après la publication de plusieurs chiffres économiques américains en retrait Zone euro : le taux de croissance du PIB français au 1er trim. surprend positivement, à +0,6%, celui de l’Allemagne déçoit (+0,3%)
Le taux de croissance allemand au 1er trim. 2015, est ressorti à la fois inférieur à celui du 4e trim. 2014 (+0 ,7%) et aux attentes (+0,5%). Soutenu par la consommation domestique, à la faveur de l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages (hausse d es salaires et baisse des prix énergétiques), il a en revanche été pénalisé par le commerce extérieur, en raison d’une hausse des importations (vigueur de la demande domestique) supérieure à celle des exportations. Sur un an, l’économie allemande a crû de +1,1%.
En France, à l’inverse, l’économie a non seulement accéléré à +0,6%, son taux de croissance le plus é levé depuis le 2e trim. 2013, mais elle a dépassé les prévisions (+0,4%). En rythme annuel, la croissance s’élève à +0,7%. Elle a été portée par la consommation domestique (hausse de la consommation des ménages de +0,1% à +0,8% au 1er trim. 2015) et la variation de s stocks, qui ont contribué à hauteur de +0,5 point à l’activité. Si l’investissement total recule de -0,2%, celui des entreprises a frémi (-0,1% +0,2%). Néanmoins, l’investissement immobilier des ménages a continué à peser, à – 1,4%, après -1,1% au 4e trim. 2014. Enfin, le commerce extérieur a contribué négativement (-0,5 point). Par ailleurs, la croissance française pour l’ensemble de l’année 2014 a été abaissée de +0,4% à +0,2%.
En Italie, le PIB a cessé de se contracter au 1er trim. 2 015, pour la 1re fois depuis le 3e trim. 2013, enregistrant une hausse de +0,3%, grâce à l a consommation domestique. La Grèce est retombée en récession, avec un recul du PIB de -0,2%, après déjà -0,4% au 4e trim. 2014. Finalement, le PIB de la Z.E a augmenté de +0,4% au 1er trim. 2015, sa plus robuste progression depuis le 2e trim. 2013. Le taux d’Etat allemand et le taux de swap€ à 10 ans sont alors remontés à 0,72% et 0,9975% en milieu de semaine, avant de refluer de nouveau. L’Eonia et l’Euribor 3 mois sont tombés à de nouveaux plus bas respectifs à -0,143% et -0,011%.
Etats-Unis : une série de chiffres macroéconomiques maussades ravive les craintes d’un manque de vigueur de l’économie au 2e trim.
Les ventes au détail ont stagné au mois d’avril. En out re, la plupart de ses composantes se sont détériorées au-de là des anticipations. En parallèle, la production industrielle et celle de bien s de consommation ont reculé de 0,3%. De plus, la confiance des ménages, calculée par l’Université du Michigan, a enregistré une chute inattendue de 95,6 en avril à 88,6 en mai. Enfin, les prix à la production sont repartis en avril à la baisse (-0,4%), après le rebond (+0,2%) de mars, qui av ait mis fin à 4 mois d’affilée de recul. Les taux d’Etat américains à 10 ans ont alors perdu 13 bp sur la semaine. La majorité des économistes n’anticipent désormais plus de hausse des taux directeurs de la Fed avant sept. Les investisseurs seront donc attentifs aux déclarations de plusieurs membres de la Fed cette semaine, parmi lesquelles celles de J. Yellen.
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Le dollar reprend du terrain face à l’euro
Veille macroéconomique et de marchés
Macro : Le gouvernement français confirme sa prévision de croissance de 1,0% en 2015 et anticipe 1,5% pour les années 2016 et 2017, contre 1,7% et 1,9% dans son précédent scénario. De plus, il vise une réduction progressive du déficit public à 3,8% du PIB fin 2015, puis 3,3% fin 2016 et 2,7% fin 2017, en conformité avec la Commission européenne qui lui a accordé un nouveau délai de 2 ans pour revenir sous la norme des 3%. Dans sa dernière publication, l’Insee table de son côté sur un rythme de 1,1% de progression du PIB à la fin du 1er semestre, en dépit de la faiblesse persistance de l’investissement.
Change • En dépit d’un accès de faiblesse consécutif aux chiffres décevants de l’emploi aux Etats-Unis, le dollar reprend du terrain face à l’euro (1,07 $ pour 1 € contre 1,10 le 03/04) et aux principales devises dans la perspective du maintien d’une remontée des taux de la Fed dans les prochains mois.
Change
Le compte-rendu du dernier Comité monétaire de la Fed les 17 et 18 mars indique que les responsables de la Banque centrale sont confiants dans la solidité de la croissance américaine et souhaitent remonter les taux directeurs dans le courant de l’année. Si les débats au sein de la Fed sur le calendrier de la 1ère hausse sont intenses, seuls 2 membres ont défendu un statu quo jusqu’en 2016. La Fed optera pour un durcissement de sa politique, de façon pragmatique et graduelle, en fonction de l’amélioration de la conjoncture, en surveillant également l’inflation liée à l’évolution du dollar et du pétrole. Plusieurs indicateurs ont confirmé le ralentissement de l’activité au 1er trim. depuis lors, et notamment les créations d’emplois en mars (126 000), très nettement inférieures au rythme moyen de 269 000 des 12 derniers mois . Malgré cela, 2 membres de la Fed (W. Dudley et J. Powell) n’excluent pas un 1er relèvement dès juin. ● La Grèce annonce le remboursement ce jour d’une dette de 450 M€ au FMI, alors que les négociations avec ses créanciers sur les réformes n’ont toujours pas abouti.
Actions Après le bond du 1er trim., les indices européens restent orientés à la hausse, au plus haut depuis 7 ans pour l’EuroStoxx50, portés par des indicateurs positifs.
Matières premières
Pour le 3ème trimestre consécutif et pour la 1ère fois depuis 2001, le prix des matières premières (métaux, produits agricoles, énergie) est de nouveau en recul (-5,2%). La hausse du dollar, les niveaux de production élevés et le ralentissement chinois ont encore pesé sur les cours ces 3 derniers mois.
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Euro PP : 2 contrats-types pour favoriser les placements privés
Le Comité de pilotage Euro PP présente deux contrats-types Euro PP (Euro Private Placement) répondant aux besoins conjoints des émetteurs et des investisseurs
Le Comité de pilotage Euro PP, composé des principales associations professionnelles de la Place de Paris et des parties prenantes au marché de l’Euro PP, présente deux contrats types de placement privé répondant à la fois aux besoins des investisseurs et des émetteurs, français et internationaux de toutes tailles, sur le marché en croissance de l’Euro PP. En mettant à la disposition des acteurs ces contrats-types, l’objectif est de favoriser le développement de nouveaux instruments de financement au travers de l’émergence d’un marché des placements privés européen plus efficient et mieux intégré via une standardisation de la documentation contractuelle.
Ces contrats-types couvrent l’intégralité du marché de l’Euro PP qu’il s’agisse de prêts ou d’émissions obligataires, tout en préservant les spécificités respectives de ces deux segments.
Ils complètent la Charte Euro PP, publiée en 2014, qui définit un cadre de référence pour ce marché. Ces contrats pourront constituer une référence pour le marché. L’attention des acteurs est néanmoins appelée sur le fait que les termes contractuels ont vocation à être adaptés lors de la négociation d’un Euro PP en fonction du profil de l’emprunteur/émetteur, des caractéristiques de la transaction et des conditions de marché.
Les contrats-types ont été élaborés dans le cadre d’une démarche consensuelle avec une représentation active des différentes parties prenantes (emprunteurs/émetteurs, investisseurs, intermédiaires) et cherchent à prendre en compte les intérêts ainsi que les contraintes respectifs de chacune des parties. Ils bénéficient de l’expérience pratique des principaux acteurs du marché.