Archives du blog

Bâtiment : loi anti gaspillage @FFBatiment

Source : Fédération Française du Bâtiment

Alors que le projet de loi « anti gaspillage » s’apprête à être examiné en séance au Sénat, projet que sa commission développement durable vient de profondément modifier, les professionnels de la filière du bâtiment et du déchet rappellent qu’ils ne souscrivent pas au principe de la REP qui, telle que proposée pour ce secteur, pourrait coûter près de 2 milliards d’euros par an, une facture qui impacterait de facto les coûts de la construction.

Ainsi qu’ils l’ont unanimement exprimé le 5 septembre dernier devant la Secrétaire d’Etat Brune Poirson, les professionnels sont pleinement en accord avec les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics sur la question des déchets de chantier : amélioration du tri, de la collecte, de la valorisation et lutte contre les dépôts sauvages. Pour autant, ils les appellent à faire preuve de prudence et de nuance dans les réponses à leur apporter. A cet égard, ils rappellent qu’aucune analyse d’impact économique sérieuse n’a pu être faite sur les conséquences d’un basculement général des produits et matériaux de construction dans un système REP.

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Bâtiment : Une activité plus soutenue que prévue @caissedesdepots @BanqueDesTerr

Source :  Banque des territoires

Ce que l’on retiendra de la conférence de rentrée de la Fédération française du bâtiment : l’activité du secteur est nettement meilleure que prévue, sauf sur la rénovation. La FFB estime désormais que l’année devrait se conclure sur environ 400.000 logements mis en chantier, soit une production quasi stable (+0,2%) alors qu’était envisagée une baisse de 4,5%).

Au moment où les discours pessimistes – et quelque peu exagérés au regard des chiffres – se multipliaient sur le ralentissement de la construction de logements, la surprise est venue de la traditionnelle conférence de rentrée de la Fédération française du bâtiment, le 10 septembre. Alors que la FFB est rarement la dernière à tirer la sonnette d’alarme sur la situation du secteur, son président, Jacques Chanut, a reconnu, dans son discours de présentation, que « malgré les turbulences du commerce mondial et la marche hésitante vers le Brexit, malgré le sévère rabotage des dispositifs en faveur du logement depuis 2018 et la crise des gilets jaunes, force est de constater que le secteur connait un été indien ».

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Emplois à saisir dans le bâtiment @FFBatiment

    Source : FFBatiment

Eu égard également aux carnets de commandes toujours bien garnis, l’activité bâtiment s’afficherait a minima en hausse de 1,3 % en volume sur l’ensemble de l’année 2019. Du côté des effectifs, de l’ordre de 25 000 postes, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein, seraient créés.
Par ailleurs, à l’échelon national, la situation financière des entreprises de bâtiment semble s’améliorer un peu, avec un récent redressement des trésoreries et des marges. Toutefois, cette évolution s’explique pour partie par le double effet non pérenne du versement du CICE au titre de 2018 et de la mise en place des baisses de charges qui l’a remplacé dès le début 2019.

Zoom sur la Conjoncture

Le logement neuf recule depuis le début de l’année, les permis et les ouvertures de chantier abandonnant 5,0 % et 4,1 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019. Pour autant, la fin de l’année s’annonce mieux orientée, compte tenu d’une amorce de reprise qui se dessine sur le segment de l’individuel d’une part, les ventes en diffus progressant de 4,7 % depuis le début de l’année et les permis affichant une petite hausse de 1,3 % sur les trois derniers mois, et d’une stabilité sur le premier semestre de la commercialisation dans le collectif d’autre part. Il faut y voir les effets bénéfiques d’une large ouverture du crédit immobilier, notamment en faveur des ménages modestes évincés du marché suite à la dégradation de l’environnement institutionnel en 2018.

Le non résidentiel neuf affiche, quant à lui, des tendances favorables. Les surfaces autorisées et commencées, hors locaux agricoles, progressent respectivement de 15,6 % et 4,7 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019. L’accélération des permis sur les trois derniers mois (+23,0 %) devrait dynamiser plus encore l’activité sur le second semestre.
Quant à l’amélioration-entretien, après une chute d’activité (-2,3 %) au premier trimestre 2019 par rapport au même trimestre de 2018, l’inflexion de tendance observée au deuxième trimestre (+0,5 %) et les perspectives assez bien orientées pour les prochains mois laissent envisager, là encore, une deuxième partie d’année bien meilleure….en savoir plus sur la conjoncture

 

> Zoom sur l’emploi

Logement neuf : les ventes s’inscrivent à nouveau en croissance @FFBatiment

  Source : FFBatiment

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA FFB

L’ACTIVITÉ TIENT

En 2019, la bonne surprise est venue des établissements de crédit. Que ce soit pour le logement des ménages ou l’investissement en non résidentiel des entreprises, l’amélioration sensible des paramètres du crédit a permis de soutenir les marchés du bâtiment, bien au-delà de ce qui était prévu. Malgré les turbulences du commerce mondial et la marche hésitante vers le Brexit, malgré le sévère rabotage des dispositifs en faveur du logement depuis 2018 et la crise des « gilets jaunes », force est de constater que le secteur connait un été indien.

Le logement neuf résiste grâce à l’ouverture du crédit immobilier

De fait, côté logement neuf, les ventes s’inscrivent à nouveau en croissance dans l’individuel diffus, à +4,7 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, et les permis commencent à bénéficier de l’embellie, avec une petite hausse de 1,3 % sur le cumul mai-juillet 2019 comparé à mai-juillet 2018. La baisse des taux d’intérêt et, plus encre, celle des taux d’apports personnels expliquent très largement cette inflexion, portée par le retour de ménages modestes sur le marché. Les mises en chantier, en baisse contenue de 2,5 % sur la période,
devraient suivre.
Les tendances s’avèrent un peu moins claires dans le collectif. Certes, les permis et mises en chantier se replient encore de plus de 8 % en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2019.
De plus, la chute des mises en vente dans la promotion immobilière impressionne, à -22,1 % en nombre de logements sur les deux premiers trimestres 2019 rapportés aux mêmes trimestres de 2018. Reste que les promoteurs interrogés par l’Insee s’avèrent bien plus optimistes quant au lancement de nouveaux programmes sur la deuxième partie de l’année et que leurs ventes résistent finalement plutôt bien sur la première moitié, à -0,7 % par rapport à 2018.

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Plan Bâtiment Durable : la Ville de Granville signe la charte tertiaire @PlanBatiment @ville_granville

Source : Plan Bâtiment Durable

Dans le contexte de baisse à long terme des consommations d’énergie des bâtiments et d’ambition de neutralité carbone à l’horizon 2050, le Plan Bâtiment Durable a lancé une charte d’engagement volontaire pour l’efficacité énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires publics et privés. La Ville de Granville est devenue, le 30 août, le 136ème signataire de la charte tertiaire.


En décembre 2015, à l’issue de la COP 21, les Accords de Paris ont formalisé un engagement de 196 parties prenantes (dont l’Union Européenne et la France) pour limiter le réchauffement climatique mondial à 2°C et pour faire tout ce qui serait possible pour le limiter à 1,5°C. Depuis octobre 2018, les alertes se multiplient sur la difficulté à tenir ces objectifs et sur les conséquences dramatiques à ne pas les tenir. Parmi les gros contributeurs aux modifications climatiques, les gaz à effets de serre sont émis à 40% par l’usage des bâtiments. Il est donc primordial de rénover les bâtiments existants pour contribuer significativement aux engagements des Accords de Paris.

La consommation d’énergie contribue aussi à de nombreux autres impacts négatifs sur l’environnement, directement ou indirectement : pollution, baisse de biodiversité, impact sur la santé, conflits régionaux ou internationaux, etc. Le coût croissant des énergies est enfin un motif puissant d’agir pour diminuer leur consommation. Pour toutes ces raisons, une politique globale de diminution de la consommation énergétique peut apporter des impacts positifs à moyen et long terme pour la collectivité et pour l’environnement.

Depuis juillet 2010 et la loi dite « Grenelle II », une obligation de rénovation énergétique du parc tertiaire a été posée et devait trouver sa traduction opérationnelle au sein d’un décret d’application qui n’a pas été publié immédiatement. C’est pourquoi, en 2013, c’est dans l’attente du texte organisant l’obligation légale de rénovation énergétique le Plan Bâtiment Durable a lancé une charte d’engagement volontaire pour l’efficacité énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires publics et privés.

Cette charte propose d’anticiper l’obligation future de rénovation énergétique et a été signée par près de 140 signataires, dont un nombre croissant de collectivités territoriales comme la région Normandie. La démarche est ouverte à toutes tailles d’organismes publics et privés.

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