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Express dette: Zoom de l’année et prévisions

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A la suite de la réunion de la Fed des 13 & 14/12, le dollar et les taux américains à 2 ans se hissent à des pics respectifs de 14 et 7 ans

Etats-Unis : la Banque centrale a relevé à 0,5% son taux directeur comme attendu, mais prévoit 3 nouvelles hausses en 2017.

La Fed a procédé à l’unique relèvement (+0,25 point) de son principal taux directeur en 2016, lors de sa dernière réunion de politique monétaire de l’année, contre 4 hausses de taux directeur prévues par ses membres au début 2016. La Présidente de la Fed a noté la croissance de l’emploi ces derniers mois et la baisse du taux de chômage, tandis qu’en parallèle, les « instruments de mesure de l’inflation avaient considérablement augmenté ». J. Yellen a également déclaré que l’économie américaine était « résiliente » et qu’elle continuera à afficher de bonnes performances. Les prévisions de croissance de la Fed ont été ajustées en légère hausse de 0,1 point, par rapport à sept. dernier, à l’exception de 2018 (inchangée) : +1,9% pour 2016, +2,1% pour 2017, +2% pour 2018 et +1,9% pour 2019. En outre, le taux de chômage devrait se stabiliser à 4,5% entre 2017 et 2019. Enfin, l’inflation devrait remonter de +1,5% en 2016 à +1,9% en 2017, puis atteindre son objectif de 2%
en 2018 et 2019. Dans ces conditions, les membres de la Fed anticipent 3 hausses de taux directeurs en 2017, contre 2 précédemment, suivies par 3 autres à la fois en 2018 et en 2019. J. Yellen a précisé au cours de sa conférence de presse, que l’impact potentiel d’une politique budgétaire plus expansionniste prônée par D. Trump avait été débattu… Lire la suite

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Contexte économique : Zoom de la semaine

zoom-economiqueMacro: En Zone Euro, le taux de croissance n’a pas évolué au 3ème trimestre, il reste identique à celui du 2e trimestre, soit une augmentation de +0,3%. Une croissance apportée par les économies espagnole(+0,7%) et allemande. L’activité dans les pays France(+0,2%) et Italie reste plutôt modéré. D’autre part, l’inflation en Zone Euro poursuit son rebond, on constate une addition de 0,5% en octobre contre 0,4% en septembre, suite à la hausse des prix pétroliers. Ce qui n’est pas le cas pour les éléments volatils, restant stable pour le 3e mois de suite.

Change: La remontée de l’euro à des plus hauts niveaux depuis 3 semaines face au dollar à 1,1088.

Marché de taux et crédit: La Fed maintient son taux directeur fixé depuis décembre 2015[0,25% à 0,50%]. La Fed a décidé d’attendre de nouveaux progrès vers la réalisation de ses objectifs avant d’effectuer un relèvement.

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Les taux de la zone € au + bas. Zoom sur le contexte économique de la semaine

Retrouvez chaque semaine l’actualité des marchés financiers et de l’économie mondiale, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

La divergence croissante et persistante entre les politiques monétaires menées par la BCE et par la Fed se confirme
Zone euro : dans l’attente de la réunion de la BCE ce jeudi, les taux d’Etat de la Zone euro sont tombés à de nouveaux plus bas
Après avis favorable de la Commission européenne (C.E), l’Eurogroupe a validé le 24/02 la liste de réformes (réforme de la fonction publique, lutte contre la corruption et l’évasion fiscale) transmise par les dirigeants grecs qui se sont, en outre, engagés à ne pas remettre en cause les privatisations en cours et à ne pas prendre de décisions unilatérales engageant les dépenses publiques. La BCE et le FMI ont néanmoins émis des réserves quant au contenu de ces réformes. Le Parlement allemand a approuvé le 27/02 l’extension du plan d’assistance financière à la Grèce jusqu’à fin juin.
L’inflation préliminaire annuelle en Z.E pour le mois de fév., ressortie à -0,3%, s’est révélée à la fois supérieure à la donnée de janv. (-0,6%) et aux prévisions (-0,5%). La tendance légèrement moins négative des prix énergétiques à -7,9% sur un an en fév., vs-9,3% en janv. et surtout le rebond des prix alimentaires (-0,1% +0,5% en rythme annuel) expliquent principalement cette petite inflexion de l’inflation, qui, hors éléments volatils, reste stable (+0,6%). Par ailleurs, le taux de chômage a reculé en janv. pour le 3e mois d’affilée à 11,2%. Il s’établissait à 11,8% en janv. 2014.
La C.E exige davantage d’efforts de la France en termes de réformes structurelles et budgétaires, afin de corriger ses déséquilibles excessifs en matière de compétitivité et de déficit extérieur. Elle accorde au gouvernement un nouveau sursis de 2 ans pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB à fin 2017, contre 4,1% prévus à fin 2015. La situation de la France sera réexaminée en mai.
Etats-Unis : la Présidente de la Fed a préparé les investisseurs à une hausse des taux directeurs, sans toutefois préciser de calendrier Mme Yellen, lors de son audition devant le Congrès, a annoncé une évolution de la communication prochaine de la Fed. Alors que le mot « patience » dans son communiqué signifie bien une absence de hausse de taux directeurs lors des 2 réunions suivantes, son retrait potentiel n’engage en rien la Fed. Les taux directeurs seront relevés lorsque les indicateurs macroéconomiques montreront que l’amélioration du marché du travail se poursuit et que l’inflation est durablement en train de remonter vers son objectif de 2% à M.T.
Les derniers indicateurs (taux de croissance du PIB au 4e trim. abaissé de 2,6% à 2,2%, inflation en recul de +0,8% en janv. à -0,1% en fév. du fait de la chute des prix énergétiques, léger fléchissement de la confiance des ménages et du secteur immobilier…) montrent une récente petite décélération de l’activité américaine, qui pourrait néanmoins être imputable aux grèves dans les ports de la côte Ouest ou au passage d’une vague de froid sur le pays.
Autres : Chine : la Banque centrale a abaissé plus tôt qu’attendu de 25 bp son principal taux directeur à 5,35% et de 25 bp son taux de dépôts à un an à 2,5%. Elle a laissé entendre que la chute de l’inflation annuelle à un plus bas de 5 ans en janv., à +0,8%, avait guidé sa décision

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Sortie de la Grèce ? Zoom sur le contexte économique de la semaine

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La réduction du risque à court terme d’une sortie de la Grèce de la Zone euro est saluée par les indices actions mondiaux

Zone euro : l’Eurogroupe autorise l’extension pendant 4 mois du programme d’aide à la Grèce, mais à des trictes conditions
La Grèce s’est en effet engagée à transmettre la liste des réformes structurelles qu’elle souhaite implémenter (lutte contre la fraude fiscale et la corruption, réforme de la fonction publique), pour validation par ses partenaires, tandis qu’elle demeure sous la supervision de la Troïka (FMI/BCE/Commission européenne), rebaptisée « les institutions », pour la durée du programme. En outre, les 10,9 Md€ résiduels du Fonds de recapitalisation des banques grecques ne pourront financer des réformes en lien avec les promesses électorales du gouvernement. En contrepartie, l’Etat grec devrait pouvoir faire face à ses remboursements de dettes jusqu’à l’été 2015, dans la mesure où il respecte ses engagements vis-à-vis de ses créanciers. Le déblocage de la tranche d’aide (7,2 Md€) est prévu début mai. De plus, la BCE devrait accepter de nouveau les titres d’Etat grecs en garantie des capitaux qu’elle prête aux banques grecques, allégeant la forte pression sur ces dernières (21 Md€ de retraits de dépôts estimés depuis déc, dont 1 Md€ le 20/02). Tout ceci suppose au préalable une validation des réformes grecques, puis une ratification par plusieurs Parlements (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Finlande, Estonie, Lettonie) de la prolongation du plan d’aide à la Grèce d’ici le 28/02. Les dirigeants grecs et leurs créanciers disposeront alors de plusieurs mois pour négocier les conditions d’un nouveau plan d’aide plus pérenne, dans le cas probable où la Grèce n’aurait toujours pas accès aux marchés financiers à fin juin.
En conséquence, les taux d’Etat à 10 ans espagnols et italiens ont baissé de 15 bp, tandis que les taux de swap € à 10 ans montaient de 4bp.
Les indicateurs PMI du secteur des services, reflet de la confiance des directeurs d’achats, en Zone euro (52,7 53,9), en Allemagne (54 54,3) et en France (49,4 53,4), ont tous rebondi, dans leur version préliminaire du mois de février. Le secteur des services semble en effet avoir davantage que le secteurmanufacturier, tiré parti de la baisse  des cours du pétrole et de l’euro contre dollar, ainsi que du stimulus de la politique monétaire de la BCE.

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BCE : Opération de refinancement ciblé des banques pour doper l’économie de la Z.E

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Les taux souverains espagnols à 10 ans ont brutalement remonté de 30 bp, par crainte de « contagion séparatiste » en Catalogne

Europe: une semaine cruciale avec les résultats du 1er T-LTRO de la BCE et du referendum sur l’indépendance de l’Écosse le 18/09

Le Ministre des finances français a confirmé le « dérapage » du déficit budgétaire, qui devrait atteindre 4,4% du PIB fin 2014, (au lieu de 3,8% prévus), 4,3% fin 2015 et 3% fin 2017. Le gouvernement maintient l’objectif de 21 Md€ d’économies pour 2015, bien qu’il ait révisé en baisse ses prévisions de croissance pour 2014 (de +1% à +0,4%) et 2015 (de +1,7% à +1,0%). La Commission européenne a alors demandé à Paris de spécifier clairement des « mesures crédibles » de réduction de dépenses dans son projet de budget 2015, qui doit être transmis à Bruxelles mi-octobre. A l’inverse, le Ministre des finances allemand a présenté un projet de budget fédéral 2015 en équilibre et annoncé que l’Allemagne n’émettrait pas de nouvelles dettes en 2015, pour la 1ère fois depuis 1969. Par ailleurs, la 1re opération de refinancement ciblé des banques de la Z.E, de maturité 4 ans et menée par la BCE, se tiendra le 18/09. Les prévisions des économistes relatives aux montants demandés par les banques varient sensiblement, de 40 à 175 Md€. Une 2e opération de ce type sera menée le 11/12. Si les derniers sondages quant aux intentions de vote lors du referendum sur l’indépendance de l’Écosse le 18/09 se succèdent et se contredisent, ils suggèrent en revanche que le score sera serré entre indépendantistes et unionistes. Alors que D. Cameron, en Écosse ce jour, insiste sur le caractère irréversible du scrutin, la
reine Élisabeth II est exceptionnellement sortie de sa réserve habituelle pour exhorter les Écossais à réfléchir à leur vote. L’indépendance de l’Écosse en mars 2016 générerait en effet de nombreuses incertitudes, politiques, monétaires (utilisation de la livre sterling au sein d’une union monétaire ou pas, création d’une nouvelle devise…), budgétaires (répartition du stock de dette du Royaume-Uni ), etc… Une courte victoire des unionistes ne lèverait néanmoins pas totalement ces incertitudes, ouvrant la voie à un nouveau referendum d’ici à 15 ans.

États-Unis : les investisseurs seront à l’affût des modifications du communiqué de la Fed, à l’issue de sa réunion le 17/09

Les dernières statistiques macroéconomiques (ventes au détail, confiance des consommateurs en sept. à un pic inédit depuis juillet 2013) montrent un raffermissement de l’économie américaine. Les investisseurs étudieront donc le communiqué de la Fed à la recherche d’indications quant au calendrier de sa 1re hausse de taux directeurs et analyseront ses nouvelles projections économiques, jusqu’en 2017.

Autres: Chine : Après la série de données macroéconomiques publiée ce jour (production industrielle à 6,9% sur un an en août, au plus bas depuis déc. 2008, fléchissement des ventes au détail en rythme annuel à 11,9%), certains économistes doutent que l’objectif de croissance officiel pour 2014 (+7,5%) soit atteint, à moins que de nouvelles mesures de soutien monétaires et budgétaires ne soient mises en œuvre.

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