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#Brexit : les impacts sur l’économie
Les taux d’Etat à 10 ans en Zone euro et aux Etats-Unis se sont stabilisés la semaine passée, avant la réunion de la Fed les 26 & 27/07
Les impacts « exceptionnellement incertains » du Brexit sur l’économie expliquent le nouvel abaissement des prévisions du FMI
Le FMI a réduit le 19/07 de 0,1 point ses prévisions de croissance mondiale à la fois pour 2016 et 2017 par rapport à avril dernier, à respectivement +3,1% et +3,4%, du fait des incidences du Brexit, qui ne devraient néanmoins se faire ressentir qu’au cours du temps. Le Fonds avait en effet décidé, avant le vote britannique en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, de relever ses prévisions de croissance globale de +0,1%, en raison de l’anticipation d’une nette amélioration de la situation économique au Brésil et en Russie, qui devraient s’extraire de la récession en 2017, avec des taux de croissance respectifs de +0,5% (+0,5 point de croissance prévu par rapport à avril) et de +1% (en hausse de +0,2 point). En outre, le FMI a ajusté en hausse ses prévisions de croissance pour 2016 en France (+0,4 point à +1,5%), ainsi qu’en Z.E et en Allemagne (+0,1 point à +1,6%). Il a cependant ensuite abaissé ses prévisions de croissance pour les principaux pays européens en 2017, mais de façon plus prononcée en Allemagne, principal fournisseur et client du Royaume-Uni au sein de la Zone euro (-0,4 point à +1,2%), et surtout au Royaume-Uni (-0,9 point à +1,3%), en raison d’un fléchissement probable de la confiance des entreprises et des ménages britanniques. A l’inverse, le Fonds estime que les économies américaine (-0,2 point à +2,2% pour 2016, du fait du début d’année maussade, et inchangée à +2,5% pour 2017) et chinoise (+0,1 point à +6,6% en 2016 et inchangée à +6,2% en 2017) ne seront que peu affectées par le Brexit. Il précise enfin que les développements relatifs aux nouveaux accords commerciaux entre la Z.E et le Royaume-Uni auront un poids important sur l’évolution de ses projections de croissance.
Zone euro : la BCE maintient un statu quo monétaire très largement anticipé lors de sa réunion du 21/07
La BCE n’a modifié ni ses taux directeurs (taux de refinancement à 0% et taux de dépôts à -0,4%) ni son programme d’achat d’actifs (80 Md€ par mois). Bien que M. Draghi juge que le Brexit pourrait ôter entre 0,2 et 0,5 point de croissance en Z.E lors des 3 prochaines années, il s’est montré prudent, précisant que l’évaluation de la situation nécessite du temps et des informations complémentaires. Alors que l’utilisation éventuelle d’un instrument monétaire spécifique pour faire face aux effets du Brexit n’a pas été abordée, M. Draghi a répété que la BCE était prête à assouplir de nouveau sa politique monétaire si nécessaire, pour soutenir croissance et inflation. Le Ministère des finances français a suivi les recommandations du Gouverneur de la Banque de France et décidé que la rémunération du livret A resterait à 0,75% au 1er août. Le faible niveau d’inflation hors tabac (+0,2%) aurait néanmoins dû conduire à un abaissement de son taux à +0,5%, selon la formule de calcul.
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#Brexit : Impact sur l’économie britannique
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L’OMC revoit sa prévision de croissance à la baisse
La semaine dernière a été marquée principalement par la publication du compte-rendu de la réunion de la Banque centrale américaine des 15 et 16/03 derniers, ainsi que par l’annonce d’indicateurs macroéconomiques chinois pour le mois de mars. Les minutes de la dernière ré union de la Fed ont une nouvelle fois mis en évidence les dissensions persistantes entre les membres du Comité de politique monétaire. La majorité des membres de la Banque centrale se sont néanmoins montrés inquiets des risques que font peser sur la croissance américaine le ralentissement économique mondial et les développements sur les marchés financiers. Dans ce contexte, le Comité de politique monétaire a donc jugé appropriée son approche graduelle et prudente à l’égard du cycle de relèvement de ses taux directeurs. En Chine, le PMI des services est reparti à la hausse et les réserves de change ont constitué la surprise, en progression en mars ( 10 Md$) pour la première fois depuis novembre dernier.
Les rendements des obligations d’Etat allemandes et françaises à 10 ans se sont rapprochés de leurs points bas historiques de mars 2015, tandis que la BCE débutait la mise en œuvre de l’augmentation à 80 Md$ de son programme d’assouplissement quantitatif annoncée le 10/03 dernier. Les taux à 10 ans allemands sont ainsi tombés le 5/04 à un plus bas de 0.081% en séance, tandis que le Trésor français émettait le 7/04 des obligations à 10 et 15 ans, à un record historique de respectivement 0.43% et 0.97%. A l’inverse, les taux d’Etat portugais ont bondi de près de 50 bp sur la semaine, à un plus haut depuis près de 2 mois. L’agence de notation DRBS a en effet menacé de dégrader la note souveraine du pays en catégorie spéculative, à l’instar des 3 autres principales agences de notation mondiales, du fait de l’instabilité politique. Cette décision interdirait alors à la BCE d’acquérir les obligations portugaises, dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif.
TAUX & CREDIT : L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a de nouveau révisé en baisse sa prévision de croissance du commerce mondial pour 2016, à 2.8 %, vs 3.9% précédemment. Sa toute première estimation pour 2016 s’élevait à 4%. A l’inverse, l’OMC est plus optimiste pour 2017, anticipant, pour la première fois depuis 5 ans, une accélération du commerce mondial à 3.6%
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La dynamique de l’inflation en Zone € s’affaiblit
Note de conjoncture de Federal Finance
Dans un contexte d’aversion au risque exacerbé, les propos de M. Draghi le 21 janvier ont été plutôt rassurants, en laissant la porte ouverte à de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire dès le 10 mars. Le Président de la BCE a largement souligné la montée des menaces qui pèsent sur l’économie internationale (affaiblissement des économies émergentes, ralentissement de la Chine, volatilité sur les marchés financiers et les matières premières) et les risques géopolitiques. La persistance de la faiblesse de l’inflation dans les prochains mois, loin de l’objectif d’environ 2%, pourrait donc inciter la BCE à agir dès sa prochaine réunion.
Cette semaine, aucune décision sur les taux directeurs n’est attendue par les investisseurs lors de la réunion de la Fed mardi et mercredi, mais les commentaires de la Banque centrale sur l’inflation et les perspectives de croissance seront très suivis.
Zone euro
Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pris aucune nouvelle mesure d’assouplissement monétaire lors de son Conseil des gouverneurs du 21/01. Les 3 taux directeurs sont inchangés, en particulier le taux de dépôts (abaissé à – 0,30% en décembre), et les montants des rachats d’actifs sont maintenus à 60 Md€ par mois au moins jusqu’en mars 2017. Depuis la réunion du 3/12, les conditions économiques et financières se sont détériorées, selon M. Draghi, soulignant les incertitudes sur les perspectives économiques des pays émergents, la volatilité accrue des marchés financiers et des marchés de matières premières et la montée des risques géopolitiques. En conséquence, la dynamique de l’inflation en Zone euro s’est affaiblie, ce qui pourrait se traduire par des niveaux très bas ou négatifs dans les prochains mois.
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La Banque mondiale baisse les perspectives de croissance pour 2016
Note de conjoncture de Federal Finance
Les données macroéconomiques et l’évolution des marchés financiers en Chine ont été les thèmes dominants de la semaine passée. Les indicateurs d’activité dans le secteur manufacturier et dans les services, qui confirment le ralentissement de la croissance de la 2ème économie mondiale, ont réactivé la tendance baissière des cours du pétrole. Le baril de Brent est tombé à son prix le plus bas depuis 2004, à 32,16 $ le 7/01.
Les valeurs refuge ont profité du regain de la volatilité et de l’aversion au risque. Les rendements des dettes souveraines à 10 ans en Allemagne (0,50%) et aux Etats-Unis (2,14%) ont chuté de 13 bp en 4 séances. Les cours de l’or ont franchi la barre de 1100 $ l’once, pour la 1ère fois depuis 2 mois. Le yen japonais s’est renforcé jusqu’à 117,33 le 7/01, contre 120 yens pour 1 $ le 31/12. Enfin, l’euro a bien résisté dans cet environnement perturbé en terminant la semaine sur un cours proche de 1,09 $, contre 1,0853 $ le 31/12.
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