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Qu’en est il de la croissance ? Note de conjoncture de Federal Finance
La semaine a été marquée par les chiffres américains de l’emploi pour le mois d’octobre et la réunion mensuelle de la BCE le 6/11, qui s’est conclue sans modification des taux directeurs (taux refi à 0, taux de dépôts négatif à -0,20%). La politique monétaire va demeurer très accommodante et la taille du bilan de la Banque centrale devrait augmenter de manière significative. Le Président de la BCE a, en effet, estimé que l’élan de croissance s’est encore affaibli depuis l’été et il anticipe que l’inflation restera sur ses bas niveaux dans les mois à venir, confirmant les dernières analyses économiques des institutions internationales.
En conséquence, les taux restent proches de leurs plus bas historiques. Sur le marché monétaire, l’Eonia est repassé en territoire négatif depuis la fin de mois, après avoir inscrit une moyenne de -0,004% en octobre, inférieure à zéro pour la première fois. Sur le marché obligataire, les taux sont orientés à la baisse depuis la réunion de la BCE, en particulier les taux souverains à 10 ans des pays « périphériques » qui ont réduit leurs écarts par rapport au taux d’Etat allemand.
M. Draghi a de nouveau souligné les divergences sensibles de politiques monétaires entre les grandes zones économiques mondiales. La publication du rapport américain sur l’emploi en octobre pourrait les accentuer. Si l’économie américaine a créé moins de postes de travail que prévu, 214 000 contre 235 000 attendu, et après 256 000 en septembre, le rythme mensuel se maintient au-dessus de 200 000 depuis février. Le taux de chômage baisse de 5,9% à 5,8%, atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2008.
Taux & crédit : Zone euro : La BCE n’a pas modifié ses taux directeurs lors de la réunion mensuelle de son Conseil des gouverneurs mais maintient sans surprise sa politique monétaire très accommodante. Les rachats d’obligations sécurisées, commencés en octobre, et de titres adossés à des actifs (ABS), initiés courant novembre, ainsi que les deux T-LTRO (financements ciblés du secteur bancaire) devraient exercer un effet significatif sur le bilan de la BCE. M. Draghi s’attend à ce que la taille du bilan augmente progressivement vers son niveau de mars 2012, ce qui représenterait un accroissement de 1 000 Md€. La BCE est unanime pour envisager d’autres mesures d’assouplissement non conventionnelles, si nécessaire, dans le cas où celles déjà décidées ne produiraient pas tous leurs effets et si les perspectives d’évolution de l’inflation se dégradaient à nouveau. M. Draghi a annoncé avoir mandaté les services de la BCE et les comités de l’Eurosystème pour travailler sur ces mesures additionnelles. Le Président de la BCE a estimé que la dynamique de croissance a encore perdu de son élan depuis l’été et que la faiblesse de l’inflation persistera dans les mois à venir. La BCE est en phase avec les dernières analyses économiques des institutions internationales et publiera ses nouvelles projections dans un mois. La Commission européenne et l’OCDE prévoient désormais 0,8% de croissance en Zone euro cette année et 1,1% en 2015. L’OCDE a même évoqué le risque d’une « période prolongée de stagnation » en Zone euro et recommande à la BCE de recourir à un assouplissement quantitatif en rachetant des obligations souveraines de la Zone euro.
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BCE : Opération de refinancement ciblé des banques pour doper l’économie de la Z.E
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.
Les taux souverains espagnols à 10 ans ont brutalement remonté de 30 bp, par crainte de « contagion séparatiste » en Catalogne
Europe: une semaine cruciale avec les résultats du 1er T-LTRO de la BCE et du referendum sur l’indépendance de l’Écosse le 18/09
Le Ministre des finances français a confirmé le « dérapage » du déficit budgétaire, qui devrait atteindre 4,4% du PIB fin 2014, (au lieu de 3,8% prévus), 4,3% fin 2015 et 3% fin 2017. Le gouvernement maintient l’objectif de 21 Md€ d’économies pour 2015, bien qu’il ait révisé en baisse ses prévisions de croissance pour 2014 (de +1% à +0,4%) et 2015 (de +1,7% à +1,0%). La Commission européenne a alors demandé à Paris de spécifier clairement des « mesures crédibles » de réduction de dépenses dans son projet de budget 2015, qui doit être transmis à Bruxelles mi-octobre. A l’inverse, le Ministre des finances allemand a présenté un projet de budget fédéral 2015 en équilibre et annoncé que l’Allemagne n’émettrait pas de nouvelles dettes en 2015, pour la 1ère fois depuis 1969. Par ailleurs, la 1re opération de refinancement ciblé des banques de la Z.E, de maturité 4 ans et menée par la BCE, se tiendra le 18/09. Les prévisions des économistes relatives aux montants demandés par les banques varient sensiblement, de 40 à 175 Md€. Une 2e opération de ce type sera menée le 11/12. Si les derniers sondages quant aux intentions de vote lors du referendum sur l’indépendance de l’Écosse le 18/09 se succèdent et se contredisent, ils suggèrent en revanche que le score sera serré entre indépendantistes et unionistes. Alors que D. Cameron, en Écosse ce jour, insiste sur le caractère irréversible du scrutin, la
reine Élisabeth II est exceptionnellement sortie de sa réserve habituelle pour exhorter les Écossais à réfléchir à leur vote. L’indépendance de l’Écosse en mars 2016 générerait en effet de nombreuses incertitudes, politiques, monétaires (utilisation de la livre sterling au sein d’une union monétaire ou pas, création d’une nouvelle devise…), budgétaires (répartition du stock de dette du Royaume-Uni ), etc… Une courte victoire des unionistes ne lèverait néanmoins pas totalement ces incertitudes, ouvrant la voie à un nouveau referendum d’ici à 15 ans.
États-Unis : les investisseurs seront à l’affût des modifications du communiqué de la Fed, à l’issue de sa réunion le 17/09
Les dernières statistiques macroéconomiques (ventes au détail, confiance des consommateurs en sept. à un pic inédit depuis juillet 2013) montrent un raffermissement de l’économie américaine. Les investisseurs étudieront donc le communiqué de la Fed à la recherche d’indications quant au calendrier de sa 1re hausse de taux directeurs et analyseront ses nouvelles projections économiques, jusqu’en 2017.
Autres: Chine : Après la série de données macroéconomiques publiée ce jour (production industrielle à 6,9% sur un an en août, au plus bas depuis déc. 2008, fléchissement des ventes au détail en rythme annuel à 11,9%), certains économistes doutent que l’objectif de croissance officiel pour 2014 (+7,5%) soit atteint, à moins que de nouvelles mesures de soutien monétaires et budgétaires ne soient mises en œuvre.
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Baisse des taux à court terme et à long terme : nouveaux records franchis
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A l’approche de la réunion mensuelle de la BCE jeudi 4, les taux à court terme et à long terme franchissent de nouveaux records à la baisse, tandis que l’euro s’affaiblit contre le dollar
États-Unis : les derniers indicateurs conjoncturels confirment un rebond de l’activité
La croissance américaine a été révisée en hausse pour le 2ème trimestre, à + 4,2%, contre + 4,0% en première estimation, grâce à la principale composante du PIB, la demande intérieure, plus soutenue que prévue (+ 3,1%). Par ailleurs, la confiance des consommateurs s’est sensiblement redressée en août, selon les deux indicateurs du Conference Board (niveau le plus fort depuis 2007) et de l’Université du Michigan.
Zone euro : l’Eonia passe en territoire négatif pour la première fois le 28 août
Le taux du marché monétaire au jour le jour a été pour la première fois négatif, à -0,004% jeudi 28, avant la remontée du dernier jour ouvré du mois à 0,101%. L’Eonia baisse régulièrement, depuis que la BCE a annoncé le 5 juin une série de mesures de relance du crédit et de la croissance. Le taux de dépôts de la BCE est désormais négatif (-0,10%), ce qui pénalise les banques qui placent leurs excédents de liquidités journaliers auprès de la Banque centrale. Les perspectives d’un assouplissement supplémentaire de la BCE, après les propos accommodants de M. Draghi à Jackson Hole le 23 août, ont favorisé la nouvelle baisse de l’Eonia et de l’Euribor 3 mois, à 0,159%, plus bas depuis la création de l’euro. La partie courte de la courbe des taux atteint des niveaux très bas, notamment en Allemagne, où les emprunts d’État affichent des rendements négatifs jusqu’à 3 ans. La faiblesse des taux est entretenue par la crainte d’une spirale déflationniste, après la publication du chiffre d’inflation du mois d’août en Zone euro, à +0,3% sur un an, contre +0,4% le mois dernier. L’évolution des prix à la consommation est en « zone de danger », sous les 1%, depuis octobre 2013. L’inflation de base, excluant l’énergie, l’alimentation, le tabac et l’alcool, est ressortie à +0,9% en rythme annuel, après +0,8% en juillet. A plus long terme, les taux d’intérêt évoluent à des planchers historiquement bas. L’Italie a émis le 28 août 4 Md d’euros à 10 ans à un taux de 2,39%, jamais enregistré jusqu’à présent. L’emprunt d’Etat espagnol à 10 ans se négocie à 2,24% et les taux allemands (0,89%) et français (OAT 10 ans à 1,26%) restent proches de leurs records.
L’euro a poursuivi son repli vis-à-vis du dollar, nettement sous 1,32$, son point le plus bas depuis un an, alors que les anticipations des politiques monétaires de la BCE et de la Fed sont très divergentes. Le dollar monte contre les principales devises depuis 2 mois (82,7 pour le panier DXY), soutenu par les signaux de reprise économique aux États-Unis, tout en jouant son rôle de valeur-refuge face aux multiples foyers de tension internationaux (Ukraine, Israël/Gaza, Irak).
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BCE : la politique monétaire pourrait subir de nouveaux ajustements
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La divergence conjoncturelle est de plus en plus forte entre la Zone euro et les États-Unis, provoquant des anticipations opposées vis-à-vis des politiques monétaires de la BCE et de la Fed
États-Unis : la Présidente de la Fed ne dévoile toujours pas le calendrier de la 1ère hausse des taux directeurs
Lors du symposium annuel des grandes banques centrales à Jackson Hole (Wyoming), Janet Yellen a une nouvelle fois fait preuve de prudence dans son appréciation d’un futur durcissement des taux d’intérêt. Elle recommande une « approche pragmatique » du marché du travail, un des principaux déterminants de la politique monétaire américaine, en estimant qu’un resserrement trop rapide des taux directeurs pourrait empêcher une reprise complète du marché de l’emploi. Selon elle, le taux de chômage, au plus bas depuis 6 ans, ne suffit pas à lui seul à évaluer le marché de l’emploi aux États-Unis. Cependant, la « normalisation » de la politique monétaire est en vue, avec des rachats mensuels d’actifs réduits à 25 Md$, et plusieurs membres de la Fed sont favorables à une remontée des taux plus rapide qu’anticipé, sans attendre « une période de temps considérable » après la fin du programme d’assouplissement quantitatif.
Zone euro : la BCE se tient prête à de nouveaux ajustements de sa politique monétaire
Dans un contexte de croissance atone, d’inflation très basse et de tensions géopolitiques, les taux d’intérêt à long terme évoluent à des niveaux historiquement bas. L’Allemagne a émis sur le marché primaire 4 milliards d’euros de titres d’État à 2 ans à 0%, taux inédit depuis la crise de la Zone euro. Le rendement de l’emprunt d’État outre-Rhin à 10 ans est passé sous les 1% (0,94%) tandis que l’OAT française se négocie à un taux jamais vu de 1,30%. Depuis le début de l’année, le taux à 10 ans français n’a cessé de chuter (2,57% début janvier), tout comme les taux italiens (2,46%) et espagnols (2,25%), désormais à des planchers historiques. En Irlande, le taux de l’emprunt à 10 ans est tombé pour la première fois sous les 2%, après l’annonce du relèvement par l’agence Fitch de la notation de la dette souveraine, de BBB+ à A-, assortie d’une perspective stable. A Jackson Hole, Mario Draghi a déclaré, sans toutefois préciser le calendrier et la forme d’éventuelles nouvelles mesures, que la BCE pourrait procéder si nécessaire à de nouveaux « ajustements » de sa politique monétaire, qui pourraient se traduire par un programme d’assouplissement quantitatif. L’euro a continué à fléchir par rapport aux principales devises et notamment face au dollar. La monnaie européenne est passée sous 1,32$ pour la 1ère fois depuis septembre 2013. Le décalage conjoncturel de plus en plus marqué entre les zones économiques américaine et européenne et la normalisation en vue de la politique monétaire de la Fed, alors que la BCE doit maintenir une orientation ultra-accommodante, favorisent l’attrait pour le dollar, au détriment de l’euro.
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Réduction des dépenses publiques : les leçons d’expérience
Sur la période 1990-2012, de nombreux pays ont réduit leurs dépenses de manière significative. À partir de ces épisodes il est possible de dresser un inventaire des méthodes et principes qui ont été mis en œuvre par les gouvernements pour favoriser la réussite de l’ajustement.
Cette étude montre qu’un effort tel que celui prévu en France n’a rien d’inédit parmi les pays développés. Entre 1990 et 2007, 17 pays de l’OCDE ont réduit leurs dépenses publiques d’au moins trois points de PIB sur trois ans. En moyenne, l’ajustement dans ces pays a duré cinq ans et a été au total de 7 points de PIB.
Sommaire de la note :
- Une analyse sur les années 1990-2007 (pays de l’OCDE) et 2009-2012 (pays de l’UE)
- Quelques enseignements des expériences internationales en matière de méthode et de principes d’action
Auteurs : Nicolas Lorach, Céline Mareuge et Catherine Merckling, département Économie Finances
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>Source : www.strategie.gouv.fr
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