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Portraits régionaux de l’intercommunalité à fiscalité propre @caissedesdepots

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015 a profondément modifié le paysage intercommunal, prenant la suite d’un premier mouvement de fusion de communautés engagé par la loi du 16 décembre 2010. A l’issue de la mise en œuvre des schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI), la France compte désormais 1266 intercommunalités à fiscalité propre (communautés et métropoles), soit une diminution de 39% par rapport à 2016.
En dressant des « portraits régionaux de l’intercommunalité à fiscalité propre », Territoires Conseils vous propose un zoom sur les évolutions des périmètres intercommunaux et l’état actuel des communautés par départements, par type de fiscalité, par nombre de communes (données collectées entre janvier et avril 2017).
Vous y trouverez également la liste et le nom des communautés et métropoles actuelles ainsi que la liste des anciens groupements dont elles sont issues et le type d’opération mis en œuvre par les SDCI (fusions, extensions de périmètres…). … en savoir plus….
Que seront les commerces de demain ? @CaissedesDepots @cmarkea #ArkeaImmobilier
« Je ne sais pas ce que seront les commerces de demain, avoue, avec humilité, Michel-François Delannoy. Ce que je sais, c’est que la périphérie a plus de facilité à répondre aux évolutions que les centres-villes. Ces derniers ont des linéaires extrêmement contraints . Comment, dans ces centres-villes, à travers des investissements, allons-nous concevoir des bâtiments avec une certaine modularité, comment allons-nous préparer ces cœurs de ville à être au rendez-vous des transformations d’aujourd’hui et de demain ? » C’est la mutabilité qui fera la modernité des centres-villes. « Ce que nous devons injecter dans ces territoires, ce sont des capacités d’innovation dans le commerce, le tertiaire, l’action culturelle, dans les services à la population, dans les mobilités… » La CDC joue un rôle de stabilisateur en s’engageant sur le moyen et le long terme, en accompagnant les territoires vers leur avenir.
Deux exemples : Saint-Nazaire et Pau
Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, une ville qui a été secouée sur le plan industriel, a aujourd’hui une stratégie qui vise à concentrer son coeur de ville entre l’hôtel de ville, le « paquebot » et le secteur qui va vers la mer et l’ancienne base de sous-marins. En même temps, la ville rapatrie les étudiants en hyper-centre, conforte des activités comme les halles, le cinéma d’art et d’essai. Dans la rue de la République, qui va de la gare vers l’hôtel de ville, et qui était très commerçante, la dynamique commerciale sera tenue de manière plus raccourcie. «Ce que nous pouvons faire, c’est accompagner la transformation des pieds d’immeubles pour qu’ils deviennent soit des logements soit des petites activités tertiaires de centre-ville. Saint-Nazaire est pour nous un exemple de ce travail de stratégie, de précision du projet que nous mettons en oeuvre ».
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Concept « Habiter l’infini » : Nouvelle forme d’habitat ? @CaissedesDepots
Source : caissedesdepots.fr
Lauréat du Grand Prix « Le Monde Smart Cities 2017 », le concept « Habiter l’infini » part du principe de l’économie collaborative où on profite au maximum des espaces inoccupés. Il propose de diminuer la sphère intime au profit d’espaces partagés que l’on peut réserver grâce à une « boussole numérique ».
Le point avec le fondateur du concept :
A l’heure où l’on parle beaucoup de la smart-city, quelle définition en donnez-vous ?
Ma définition de la smart city « c’est le numérique qui arrive dans la ville. Les villes étaient intelligentes avant qu’il n’arrive et, pour moi, il doit décupler ses intelligences ! Au pluriel, car dans ce mot, j’inclus l’intelligence rationnelle mais aussi imaginative, sensible et l’intelligence sociale. Ce qui est certain, c’est que le numérique doit servir l’homme et être conçu en fonction de lui. Dans mon projet Habiter l’infini, il y a du numérique bien sûr, mais la clef de voûte ce sera le gardien qui deviendra une sorte de community manager, aidé de son application d’e-conciergerie. Je pense que la smart city doit être vue sous cet angle, autrement on va être géré par des algorithmes et des intelligences artificielles, ce qui est dangereux.
En quoi votre concept « Habiter l’Infini » renouvèle-t-il l’habitat urbain ?
Ce concept part du constat qu’aujourd’hui il est de plus en plus difficile de se loger dans les grandes villes : il n’y a pas assez d’espace, le prix du mètre carré est très cher.
Avec Habiter l’Infini, nous avons trouvé la réponse à cette problématique : ne plus aborder l’habitat seulement par l’espace, mais plutôt en combinant espace et temps. Sur une journée, on s’aperçoit qu’il y a énormément d’espaces qui sont inoccupés ou très peu utilisés. Si on trouve le moyen de les utiliser plus fréquemment, on peut alors construire le même nombre de mètres carrés avec plus de personnes qui pourront en profiter. L’espace d’un habitant augmentera, variant selon ses besoins. Cela se présente sous cette forme : chaque habitant ou famille dispose d’un appartement privé où dormir, manger, avec les commodités habituelles, le tout dans des dimensions plus réduites qu’à l’accoutumée. Cela leur permet de disposer en plus d’espaces complémentaires qu’ils peuvent utiliser ou réserver en fonction de leurs besoins ou de leurs envies du moment. Une grande salle à manger, des chambres pour recevoir la famille ou des amis, un bureau pour un certain temps afin d’y travailler plus à l’aise, un endroit pour lire au soleil, etc. Ces espaces se réservent via une application mobile, c’est la « boussole numérique » du bâtiment.
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