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Observatoire de la fiscalité des Villes de France : quelles évolutions en 2019 ? @villes2fr
Source : Villes de France
Dans le cadre du dernier numéro de « Ondes Urbaines », découvrez le dernier Observatoire de la fiscalité des Villes de France afin de voir quels sont les premiers constats pour 2019 et quelles sont les évolutions
A partir d’un panel de 126 villes (pour une population totale de 4,3 millions d’habitants), Villes de France vient de tirer les premiers constats en matière d’évolution de la fiscalité pour cette année. Sur cet échantillon de villes moyennes, les recettes prévisionnelles des 3 taxes ménages pour 2019 croissent de +2,5% dans les Villes de France par rapport aux recettes de 2018. Ce résultat est essentiellement dû à la valeur pour 2019, du coefficient d’actualisation, fixé à +2,2%. La croissance physique des bases de FB et de TH se situant quant à elle autour de +0,3%. Au-delà de la stabilité des taux de taxe d’habitation dans les Villes de France, 2019 ne se caractérise pas par un report de pression fiscale sur la taxe foncière bâtie – y compris dans le contexte de mise en œuvre de la réforme de la TH – puisque les taux sur le foncier baissent même dans 15% des villes moyennes.
Taxe d’habitation
Sur l’échantillon analysé, l’évolution prévisionnelle des bases nettes de TH pour 2019 (évolution physique) est de +0,4%. Cette évolution réelle, combinée à une stabilité presque absolue du taux moyen de TH de ces 125 villes, et à une actualisation forfaitaire de 2,2%, entraîne une progression prévisionnelle des ressources de TH de 2,5% en 2019, représentant 1,183 milliard d’euros pour l’échantillon. Cette progression de 27,5 millions d’euros par rapport aux produits de TH de l’an passé est due pour l’essentiel à l’effet actualisation des bases. Le taux moyen de TH pour ces villes, 19,20% en 2019 (identique à celui de 2018), est remarquablement stable depuis 2017.
Foncier bâti
Les évolutions prévisionnelles de bases de TFB dans les Villes de France sont, en 2019, légèrement moins favorables que celles concernant la TH : elles progresseraient de +0,2% en réel (évolution physique) pour 0,4% pour les bases de TH.
Cela entraîne une progression prévisionnelle des ressources de TFB de +2,4% en 2019, représentant 1,535 milliard d’euros pour l’échantillon. Cette progression de 27,3 millions d’euros par rapport aux produits de l’an passé est due principalement à l’effet actualisation des bases, mais aussi à l’évolution à la baisse du taux de TFB dans les villes. Phénomène traditionnellement plus visible en année pré-électorale, les Villes de France ont pour un nombre non négligeable d’entre-elles (18 dans l’échantillon analysé, soit 14% des villes), utilisé plus largement le levier du foncier bâti pour atténuer la pression fiscale
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Toulouse : découvrez en vidéo le futur téléphérique urbain @TlseMetropole @TisseoING #Teleo
Source : Tisseo
En 2020, Téléo, le Téléphérique Urbain Sud, reliera, en 10 minutes, l’Oncopole à l’Université Paul-Sabatier en passant par le CHU Rangueil. Le projet, initié en 2016, est entré dans sa phase de réalisation suite au lancement des travaux, datant du 5 juillet dernier.
TÉLÉO, LE 1ER TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN À TOULOUSE
Le téléphérique Téléo sera le plus long de France, avec son tracé de 3 km. Fin 2020, Toulouse rejoindra ainsi le cercle fermé des grandes villes ayant choisi ce mode de transport, telles que New York, Rio ou encore Barcelone. À l’échelle de la France, il s’agira d’un des premiers systèmes de transport urbain de type télécabine offrant des débits et fréquences particulièrement attractifs : 8 000 voyageurs attendus par jour, 1 cabine toutes les 1 min 30 en heure de pointe.
LE TRACÉ
Le téléphérique Téléo desservira trois pôles majeurs, générateurs de déplacements et d’emplois. Il permettra de relier l’Oncopole à l’Université Paul Sabatier (30 000 étudiants) en passant par l’hôpital de Rangueil (CHU de Toulouse) (210 000 consultations médicales par an) en 10 minutes seulement au lieu de 30 minutes en voiture. Ces trois sites majeurs seront ainsi connectés au réseau de transport urbain (métro et bus) ainsi que les principales structures installées à proximité : Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, Hôpital Marchant, Laboratoires Pierre Fabre, Sanofi, faculté de médecine…
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Immobilier : Ceetrus fait évoluer son organisation et sa direction @CEETRUS_Corp
Source : Ceetrus
Ceetrus, anciennement Immochan, est un acteur global de l’immobilier, et plus spécialement du développement urbain. En vue de sa transformation rapide, Ceetrus fait évoluer son organisation et sa direction. Plus d’informations ci-dessous…
Une organisation en 4 portfolios et une présidence de grands projets
CEETRUS se transforme en créant quatre portfolios de sites transnationaux et une présidence des Grands Projets. La Présidence des Grands Projets (EuropaCity, Gare du Nord et futurs grands projets) est confiée à Joël Fabiani.
Cette organisation vise la mise en œuvre des orientations stratégiques de l’entreprise à l’échelle de chaque site et projet. Elle permettra également une transversalité optimisée des compétences et innovations, autour de la Vision 2030 de l’entreprise.
Les portfolios de sites sont animés par des General Managers :
– Portfolio de sites France : Benoît Lheureux, confirmé dans sa mission de Leader Ceetrus
– Portfolio de sites d’Italie et Luxembourg : Marco Balducci
– Portfolio de sites de Pologne, Roumanie, Russie et Ukraine : Tatian Diaconu
– Portfolio de sites Espagne, Hongrie et Portugal : Valentin Serrano
Un nouveau « Comité Leaders », instance de direction de Ceetrus
Dans le prolongement de cette évolution d’organisation, le Comité Leaders Ceetrus, organe de direction de l’entreprise, est remanié. Avec pour mission de garantir la performance pérenne de l’entreprise par la réalisation de sa Vision 2030, il est en charge de l’organisation, arbitre l’allocation des ressources, co-construit et promeut les cadres stratégiques de l’entreprise.
Plus de détails ici…
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La fin des cartes de transport ? L’open payment, dispositif qui fluidifie le trafic urbain @Nexity
Source : Nexity Lab
Éclairage sur une technologie clé de la mobilité de demain : l’open payment.
Vous souvenez-vous de la fois où vous avez dû vous mettre tout au bout de la file d’attente pour acheter votre ticket de métro ou recharger votre pass ? Et si nous vous disions que bientôt, vous pourrez vous servir de votre carte bancaire comme titre de transport…
L’open payment, comment ça fonctionne ?
Si ce nouveau concept a pu voir le jour, c’est d’abord grâce à l’émergence des cartes de paiement sans contact, qui représentaient déjà en 2018 plus de 70% des cartes françaises. Le principe ? Payer et utiliser son titre de transport en utilisant sa carte bancaire. Il suffit en effet pour l’utilisateur de passer sa carte devant une borne équipée qui affichera alors si le voyage est validé. Lorsqu’un contrôleur se présentera, c’est donc la carte de paiement qui fera office de titre de transport.
Derrière ce geste simple se cache un processus tout de même complexe, l’une des ambitions de l’open payment étant aussi d’optimiser le coût du trajet de la personne qui l’utilise :
- En présentant votre carte bancaire à un valideur, ce dernier va identifier un token, c’est-à-dire un identifiant unique généré par votre carte.
- Le valideur récupère les informations nécessaires au paiement à un serveur d’acceptance : un système connecté aux banques pour les demandes de paiement. Il vérifie notamment que votre carte n’a pas été volée.
- Toutes les données concernant votre trajet (date/heure/ligne empruntée) et votre token sont envoyés au serveur d’open payment. On appelle cet ensemble de données un « tap ».
- En fin de journée, tous les taps d’un token sont analysés afin de reconstruire l’ensemble du trajet. Le prix total de la journée est calculé en fonction.