Archives du 5 décembre 2016

Un colloque pour revisiter les liens entre #commerce et changement urbain @paris

Source : Commerces et Changements Urbains 

Faire ses courses dans le Grand Paris en 2030? 

Colloque à Paris du 18 au 20 janvier 2017

Le colloque revisite les liens entre commerce et changement urbain, en intégrant les questionnements relatifs aux dynamiques urbaines contemporaines (mobilités et migrations, ségrégation et gentrification, etc.) aussi bien qu’à l’aménagement et à la gestion des villes. Le commerce sera quant à lui abordé tant en termes de structures commerciales que de pratiques de consommation et de stratégies d’acteurs, en privilégiant les espaces denses des grandes villes européennes.

Comment les transformations du commerce s’articulent-elles au changement urbain, et plus précisément, comment accompagnent-elles, impulsent-elles ou à l’inverse résistent-elles au changement urbain ? In fine, quelles sont les stratégies des commerçants face au changement urbain et comment s’articulent-elles aux stratégies des collectivités publiques et des grands groupes privés intervenant dans la distribution ou dans la promotion commerciale ? Dans quelles mesures le commerce constitue-t-il un enjeu social et politique, notamment pour les citadins mais aussi dans le débat public et en termes de politiques publiques ? Ces questions, parmi d’autres, jalonneront le colloque du 18 au 20 janvier.

Se situant dans le champ des études urbaines, au croisement de plusieurs disciplines, le colloque mettra en perspective le cas parisien avec d’autres grandes villes, en particulier européennes, dans une logique de comparaison internationale. Il est en outre résolument tourné vers l’action et la planification urbaine et fera dialoguer les chercheurs avec divers acteurs du commerce : commerçants, élus et agents des collectivités locales, distributeurs, aménageurs, promoteurs, etc. Le partenariat avec la Mairie de Paris, qui accueille le colloque, illustre ce positionnement.

Le colloque est porté par les membres de deux projets de recherche aux thématiques et aux terrains convergents, tous deux financés par la Mairie de Paris dans le cadre du programme Paris 2030 : d’une part le projet « Faire ses courses dans le Grand Paris en 2030. Les nouveaux quartiers de gare, des centralités commerciales vectrices de changement urbain ? » (CNRS/Géographie-cités et Université Paris Est Marne-la-Vallée/ACP) et d’autre part le projet « Le commerce alimentaire « ethnique » entre pratiques communautaires et vivre ensemble : une comparaison de quartiers parisiens » (Université Paris Sorbonne/ENEC et CNRS/LISST).

En savoir plus sur : Les inscriptions au colloque sont gratuites mais obligatoires. Les demandes d’inscription seront validées par un courriel des organisateurs, dans la limite des places disponibles.

Sem Lad-Sela : la + importante opération de logements certifiés Passivhaus @fedepl @LAdeveloppement 

La plus importante opération de logements certifiés Passivhaus en France
Source : Servir le Public

La Sem Lad-Sela aménage un « quartier à impact neutre pour l’environnement ». En clair, 320 logements passifs, une production d’énergie photovoltaïque généralisée, une gestion optimisée du réseau électrique et la biodiversité mise à l’honneur. Exemplaire, l’opération se veut reproductible.
Créé en 1959, Loire-Atlantique développement-Sela est passée à la vitesse supérieure en 2006 en créant son pôle Énergie-Environnement. La Sem s’appuie ainsi sur 3 piliers pour mettre en œuvre une démarche smart grid rationnelle : l’aménagement durable, la construction passive et la production d’énergies renouvelables.

Les résultats ont rapidement été au rendez-vous. Le pôle Énergie-Environnement a permis à la Sem de se lancer avec succès dans la construction passive en réunissant les 3 atouts de la certification Passivhaus(1) : l’énergie, le confort, la santé.

« Grâce à nos nouvelles compétences, nous avons été en capacité de démultiplier ce type d’opérations novatrices, explique Hugues Delplanque, responsable du pôle. L’expertise en transversalité de la Sem lui permet de se positionner en chef d’orchestre de l’opération et cela jusque dans les moindres détails. »

Un taux de couverture en énergies renouvelables de 100% à l’échelle du quartier…en savoir plus
(1) Niveau très élevé de la performance en consommation énergétique d’un bâtiment

Entreprendre dans les  quartiers : les conditions de la réussite @BpiFranceLeLab

Source : BPI FRANCE – le Lab

Après un premier travail d’évaluation réalisé par Bpifrance en 2015 sur son action dans les quartiers, Bpifrance Le Lab et Terra Nova ont voulu aller plus loin en 2016, afin de mieux comprendre la réalité économique de ces territoires, et des ZUS en particulier. Qui sont donc ces nouveaux entrepreneurs ? Vers quels secteurs d’activité se dirigent-ils ? Comment les accompagner dans leur démarche entrepreneuriale ? C’est à ces questions que Bpifrance Le Lab et Terra Nova ont cherché à répondre, battant en brèche de nombreuses idées reçues sur la dynamique entrepreneuriale de ces quartiers.

Les Zones urbaines sensibles (ZUS) sont souvent analysées sous le seul prisme de l’appui voire de l’assistance des pouvoirs publics. Cette étude offre un nouveau point de vue sur ces territoires, et tend à démontrer que l’entrepreneuriat y est un moteur méconnu de développement, tant social qu’économique. Un moteur qu’il faut toutefois soutenir et accompagner pour éviter qu’il ne tombe en panne.

Cette analyse a été conduite en s’appuyant sur trois outils :

Une enquête réalisée auprès de 400 entreprises, situées en ZUS et créées depuis 2010.

L’analyse des données statistiques dont dispose Bpifrance dans la base Altarès.

La réalisation d’entretiens auprès d’entrepreneurs issus des quartiers.

3 messages clés se dégagent de l’étude :

  1. Les quartiers ne sont pas des déserts entrepreneuriaux. Ce sont des gisements d’initiatives méconnus, des écosystèmes qui fonctionnent à l’échelle locale et qui doivent se pérenniser : entrepreneurs, associations, réseaux, grandes entreprises… forment une boucle vertueuse, créatrice de valeur sur le territoire.
  2. Ces créateurs d’entreprises sont avant tout des entrepreneurs, et non des « entrepreneurs des quartiers ».
  3. Ils sont jeunes, diplômés et actifs lors de la création de leur entreprise. 47% sont diplômés de l’enseignement supérieur, et 69% sont salariés au moment de la création de leur entreprise : contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas des chômeurs qui créent leur emploi.

Ils font face aux mêmes challenges : trouver de nouveaux clients pour développer leur chiffre d’affaires, obtenir le paiement de leurs créances pour maîtriser leur BFR et trouver des financements pour soutenir leur croissance. Interrogés sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés, les entrepreneurs des ZUS sont 26% à citer les débouchés commerciaux, et respectivement 37% et 43% à citer les retards de paiement et l’accès aux financements.

Bien que performant, l’écosystème des entrepreneurs des quartiers reste encore très local, ce qui peut créer un plafond de verre pour le développement de leur entreprise. Dépasser les limites du marché régional pour franchir un cap dans leur croissance et ainsi assurer leur pérennité est l’enjeu principal de ces entreprises…en savoir plus

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