Archives du 26 juillet 2016
Intermodalité : Enjeux et perspectives
A la veille de la publication de l’ordonnance relative au schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), en application de la loi NOTRe, l’AdCF et Transdev publient une étude sur les politiques intermodales de déplacements. Promotrice, avec le GART, des schémas régionaux de l’intermodalité, instaurés par la loi MAPTAM de 2014, l’AdCF a souhaité s’associer à Transdev pour la réalisation, au cours de l’année 2015, d’une étude exploratoire afin de préciser certaines attentes des collectivités locales et d’identifier des chantiers opérationnels pour les autorités organisatrices de transport et de la mobilité. Volet intermodalité des SRADDET, ces schémas nécessitent un dialogue territorial entre Régions et intercommunalités.
La diversité des modes et des acteurs de mobilité, la meilleure prise en compte des territoires vécus, la connectivité des voyageurs et la promotion de solutions digitales favorisant des comportements flexibles et réactifs dans le choix modal appellent de nouvelles solutions pour les autorités organisatrices de la mobilité. Ces dernières s’engagent dans l’élaboration et la mise en œuvre de Plans de déplacements urbains (PDU) de nouvelle génération qui devront s’inscrire en cohérence avec la planification régionale.
Dans la perspective d’une nouvelle gouvernance des politiques publiques de déplacements sur le territoire régional, l’AdCF et Transdev ont ainsi mené une étude exploratoire auprès de 50 autorités organisatrices de transports et de la mobilité, experts et acteurs de politiques de déplacements. Ce travail dresse un état des lieux de l’expertise et de la pratique mais aussi des attentes et des enjeux. Elle esquisse les pistes et les solutions d’avenir qui répondent aux questions, encore nombreuses : quelle définition renouvelée et partagée de l’intermodalité ? Quelles coopérations et quelle gouvernance pour de futures planifications régionales de l’intermodalité ? Comment mieux intégrer l’ensemble des mobilités d’initiatives privée et collaborative ? Comment rendre plus efficaces mais aussi plus économes et plus frugaux les lieux d’échanges ? Comment faire du digital un facteur d’intégration des services de mobilités ?
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Lyon: label French Tech confirmé
Lundi 25 juillet à Laval – Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie de l’Industrie et du Numérique et Axelle Lemaire, Secrétaire d’État au Numérique, ont annoncé la re-labellisation French Tech de la Métropole de Lyon ainsi que la constitution des Réseaux Thématiques French Tech nationaux.
Karine Dognin-Sauze, Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’innovation, Métropole intelligente et Développement numérique et Patrick Bertrand, Président de l’association French Tech Lyon, se félicitent de cette annonce qui confirme la reconnaissance de la Métropole de Lyon comme un hub numérique national.
Lyon a fait partie des premiers territoires labellisés dès 2014, grâce à des atouts reconnus par le Ministère de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique :
- un écosystème entrepreneurial numérique parmi les plus importants en France
- une stratégie ambitieuse de développement de cet écosystème (100 nouvelles startups présentes chaque année dans un dispositif d’accélération, et d’ici 10 ans, 15 nouveaux tech champions verront le jour sur le territoire)
- des acteurs du territoire mobilisés
- des programmes opérationnels au service de la croissance et de la visibilité des startups
- des espaces identifiés et des infrastructures favorables au développement de ces entreprises
#Brexit : les impacts sur l’économie
Les taux d’Etat à 10 ans en Zone euro et aux Etats-Unis se sont stabilisés la semaine passée, avant la réunion de la Fed les 26 & 27/07
Les impacts « exceptionnellement incertains » du Brexit sur l’économie expliquent le nouvel abaissement des prévisions du FMI
Le FMI a réduit le 19/07 de 0,1 point ses prévisions de croissance mondiale à la fois pour 2016 et 2017 par rapport à avril dernier, à respectivement +3,1% et +3,4%, du fait des incidences du Brexit, qui ne devraient néanmoins se faire ressentir qu’au cours du temps. Le Fonds avait en effet décidé, avant le vote britannique en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, de relever ses prévisions de croissance globale de +0,1%, en raison de l’anticipation d’une nette amélioration de la situation économique au Brésil et en Russie, qui devraient s’extraire de la récession en 2017, avec des taux de croissance respectifs de +0,5% (+0,5 point de croissance prévu par rapport à avril) et de +1% (en hausse de +0,2 point). En outre, le FMI a ajusté en hausse ses prévisions de croissance pour 2016 en France (+0,4 point à +1,5%), ainsi qu’en Z.E et en Allemagne (+0,1 point à +1,6%). Il a cependant ensuite abaissé ses prévisions de croissance pour les principaux pays européens en 2017, mais de façon plus prononcée en Allemagne, principal fournisseur et client du Royaume-Uni au sein de la Zone euro (-0,4 point à +1,2%), et surtout au Royaume-Uni (-0,9 point à +1,3%), en raison d’un fléchissement probable de la confiance des entreprises et des ménages britanniques. A l’inverse, le Fonds estime que les économies américaine (-0,2 point à +2,2% pour 2016, du fait du début d’année maussade, et inchangée à +2,5% pour 2017) et chinoise (+0,1 point à +6,6% en 2016 et inchangée à +6,2% en 2017) ne seront que peu affectées par le Brexit. Il précise enfin que les développements relatifs aux nouveaux accords commerciaux entre la Z.E et le Royaume-Uni auront un poids important sur l’évolution de ses projections de croissance.
Zone euro : la BCE maintient un statu quo monétaire très largement anticipé lors de sa réunion du 21/07
La BCE n’a modifié ni ses taux directeurs (taux de refinancement à 0% et taux de dépôts à -0,4%) ni son programme d’achat d’actifs (80 Md€ par mois). Bien que M. Draghi juge que le Brexit pourrait ôter entre 0,2 et 0,5 point de croissance en Z.E lors des 3 prochaines années, il s’est montré prudent, précisant que l’évaluation de la situation nécessite du temps et des informations complémentaires. Alors que l’utilisation éventuelle d’un instrument monétaire spécifique pour faire face aux effets du Brexit n’a pas été abordée, M. Draghi a répété que la BCE était prête à assouplir de nouveau sa politique monétaire si nécessaire, pour soutenir croissance et inflation. Le Ministère des finances français a suivi les recommandations du Gouverneur de la Banque de France et décidé que la rémunération du livret A resterait à 0,75% au 1er août. Le faible niveau d’inflation hors tabac (+0,2%) aurait néanmoins dû conduire à un abaissement de son taux à +0,5%, selon la formule de calcul.
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