Archives de l'année 2011
Palais omnisport : Bercy se refait une beauté
Reconduite pour 35 ans à la tête du Palais omnisports de Paris Bercy, la Société anonyme d’exploitation du POPB va lancer une rénovation complète de la salle la plus célèbre de France. La maîtrise d’ouvrage déléguée sera assurée par la Semaest.
C’est un véritable défi que vient de relever la Sem gestionnaire du Palais omnisports de Paris Bercy. A la tête du POPB depuis 27 ans, elle vient d’être reconduite par la Ville de Paris pour 35 ans, après appel d’offres, pour un lifting complet de cette salle qui accueille artistes et sportifs de renommée mondiale. Au programme : un investissement de 110 millions d’euros, autofinancé par le POPB grâce à un emprunt sur vingt ans. Pour décrocher le marché, la Sem a fait appel au savoir-faire d’un spécialiste en rénovation urbaine, la Semaest (Société d’économie mixte d’aménagement de l’Est parisien) qui mènera les études et les travaux. « C’est un projet stimulant sur lequel nous avons travaillé pendant un an », confie Jean-Paul Albertini, directeur général de la Semaest. « D’ici à quatre ans, nous pourrons accueillir les plus grands événements nationaux et internationaux dans des conditions dignes des salles les plus modernes et prestigieuses », commente Philippe Ventadour, directeur général de la Sem d’exploitation du POPB. Une évolution jugée indispensable par les professionnels des spectacles et du sport qui estimaient les installations vieillissantes et de moins en moins adaptées aux exigences modernes…Lire la suite de l’article
La crise de la dette défait les gouvernements grec, italien et espagnol puis s’étend à la France
Ces trois derniers mois, les derniers développements de la crise de la dette publique en Zone Euro ont une nouvelle fois déterminé les tendances pour les différents actifs financiers.
Le vote par les 17 parlements de l’élargissement de la FESF à 440 Md€, les avancées du sommet européen du 26/10 (plan d’aide plus ambitieux à la Grèce, recapitalisation des banques européennes, projet de démultiplication de la FESF) et le G20 des 3-4/11, ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs de la capacité des gouvernants de la Zone Euro à résoudre la crise de la dette, pas plus qu’à la contenir à la seule Grèce. La fragilité croissante du gouvernement en Grèce face à l’opposition du peuple grec aux mesures d’austérité et le manque de crédibilité de S.Berlusconi à mener les réformes indispensables ont contraint les 2 premiers ministres de ces pays à la démission. Les taux des obligations d’Etat italiennes ont atteint des niveaux insoutenables (>7.5% pour les rendements 10 ans le 10/11), entraînant dans leur sillage les taux à 10 ans français (près de 1.65% supérieurs aux taux 10 ans allemands) et espagnols (en dépit de l’accession au pouvoir du Parti Populaire par un plébiscite du peuple espagnol lors des élections le 20/11).
La contagion aux grands pays de la Zone Euro (Italie, Espagne, France) ne semble pouvoir être stoppée que par : (i) une intervention massive de la BCE/de la FESF renforcée pour racheter directement la dette publique des pays en difficulté, (ii) l’aide financière des pays hors Zone Euro (Chine, Brésil…), via le FMI. L’Allemagne s’oppose farouchement à ce que la BCE devienne le prêteur en dernier ressort des Etats en difficulté de la Zone Euro, contrairement à ce qui est pratiqué aux Etats Unis, au Japon ou au Royaume Uni. Les nouveaux gouvernements temporaires grec et italien, présidés par les respectés L. Papademos et M. Monti et essentiellement composés de « technocrates », ainsi que le gouvernement espagnol fraichement élu, devront rapidement restaurer la confiance des marchés…Lire le point marché complet en PDF