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La livraison : Enjeu emblématique des commerçants, que faire? #Arkeaimmobilier @cmarkea @Urbismart

Urbismart livre blanc Fondée en 2014 par Thierry Bruneau, Jean-Paul Rival (dirigeants de Concerto European Developer), Michel Rascol (Directeur Général du 4PL Intologistics) et Pierre Orsatelli (Consultant), Urbismart entend repenser la logistique globale en zone urbaine, pour optimiser les coûts de manière pérenne. Un projet ambitieux pour cette « probable future » pépite française.

Soutenue dans un premier temps par la foncière Affine, spécialisée dans l’immobilier d’entreprises, puis par Kaufman & Broad, dont la filiale Concerto European Developer oeuvre dans l’immobilier logistique, Urbismart est d’abord une histoire d’hommes, de confiance mutuelle et de parfaite connaissance d’un marché complexe, mobilisant de nombreux intervenants : la logistique.

Oser repenser la chaîne logistique

« Nous savions qu’en nous focalisant sur le dernier kilomètre, nous n’y arriverions pas. Il fallait regarder les choses de manière plus large. Nous ne sommes ni transporteurs ni chargeurs et nous avions donc la chance d’avoir une vision neutre, nous permettant de tout remettre à plat et d’inventer le modèle de demain ».

L’équipe d’Urbismart se met donc à plancher. Et l’affaire n’est pas simple. Il faut partir de ces fameuses « grandes plates-formes logistiques » situées en périphérie des villes et penser un modèle décloisonné pour livrer boutiques et particuliers en centre-ville. Or, la spécificité du monde de la logistique, aujourd’hui, est d’être très cloisonné et fragmenté. « Il y a les chargeurs, ceux qui livrent, dont l’obsession est le prix. Vous avez également les transporteurs (environ 35 000), qui n’ont cessé de baisser leurs coûts sous la pression de leurs clients. Les marges sont très faibles, il y a peu de diversification possible et leur activité est très précaire, notamment en ce qui concerne les plus petits qui deviennent sous-traitants des plus gros », constate Jean-Paul Rival.

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« J’ACHÈTE EN VILLE »: Une plateforme qui fédère tous les commerçants #ArkeaImmobilier @cmarkea @AnneTHOREZ

j'achète en ville livre blanc « J’achète en ville » accompagne les commerçants dans leur transformation digitale en leur proposant une solution regroupant une place de marché, des opérations d’animation et des outils de formation. Rencontre avec Anne Thorez, fondatrice de cette start-up située à Wambrechies, dans les Hautsde- France.

En 2013, Anne Thorez se lance avec ses propres deniers dans l’élaboration d’un projet de plate-forme, fédérant les commerçants indépendants et les artisans sur un territoire donné. L’élaboration du cahier des charges prend deux ans. « En 2013, lorsque je rencontrais les commerçants, ils me prenaient un peu pour une extraterrestre, se souvient-elle. En 2014, il y a eu une prise de conscience, avec l’arrivée en force des « grands » du commerce en ligne. D’autant que les commerçants commençaient aussi à utiliser leurs services ». Hasard du calendrier, en 2014, Anne Thorez rejoint l’équipe de Vincent Ledoux, maire de Roncq, en tant que conseillère municipale. Roncq est une commune de la Métropole Européenne de Lille (MEL).

Le projet évolue, s’affine, notamment sur les services aux commerçants et leur accompagnement. Il n’y a pas de vente en ligne à proprement parler. « Nous avons par exemple créé un mini-studio photo pour leur permettre de valoriser leurs produits. Nous les aidons aussi dans le choix des mots, de la syntaxe et surtout, je mets un point d’honneur à les sensibiliser à « l’inbound marketing », autrement dit comment attirer le client dans son magasin mais aussi à bien connaître leurs clients pour mieux les satisfaire, pour les orienter vers les produits qui leur conviennent. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui, nous avons affaire à des “conso – acteurs” qui, lorsqu’ils achètent de la viande chez leur boucher veulent des idées de recettes, savoir quel vin servir, et également connaître la provenance de l’animal. Nos plates-formes intègrent ce type d’ informations. Derrière ces plates-formes et la technologie, il y a le contenu, encore plus important. Il serait très facile de dire aux commerçants : “Voici vos codes d’accès, à vous de jouer”. Mais la réalité, c’est que cela ne marche pas car les commerçants ne sont pas des professionnels de l’information et ils ont besoin de conseils et d’accompagnement ».

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.@ShopopopFR : Les pionniers de la livraison collaborative #ArkeaImmobilier @cmarkea @JoRicaut

shopopop livre blancEntreprise nantaise créée en octobre 2015 par cinq jeunes porteurs du projet, deux dirigeants et trois profils plus techniques ou commerciaux, Shopopop a lancé, quelques mois après sa création juridique, un premier prototype de plate-forme autour d’un service de livraison entre particuliers.

Un concept qui s’apparente un peu aux nouveaux usages des consommateurs sur le co-voiturage : « Ici, nous ne sommes pas sur du transport de personnes mais sur celui de marchandises, explique Johan Ricaut. Nous proposons un service qui permet à un particulier qui vient de faire un achat en ligne ou en boutique chez un commerçant de se faire livrer au jour, à l’heure et au prix souhaité. La particularité, c’est que cette livraison est réalisée par un autre particulier qui, lors d’un parcours régulier ou occasionnel dans la ville, récupère le produit et le livre. Pour ce service rendu, il va gagner un peu d’argent. Dans l’usage, nous nous appuyons vraiment sur le principe de l’économie collaborative ».

Shopopop.com : La dynamique de la conquête

« Dans un premier temps, nous avons beaucoup prospecté les enseignes de distribution. C’était difficile, car nous étions confrontés à la “barrière de la jeunesse”. Désormais, ces dernières nous contactent d’elles-mêmes car le service fonctionne bien et elles sont à la recherche de solutions. Nous positionnons Shopopop.com comme un autre standard de livraison, au travers de l’économie collaborative. Pour les commerçants, la livraison est devenue un schéma stratégique face aux géants de la distribution sur Internet. Le comportement des consommateurs a changé et ce n’est que le début. On a pu observer dans l’alimentaire l’essor du Drive, qui fait gagner du temps sur le parcours d’achat en magasin. Le dernier chaînon manquant est de recevoir son produit à domicile ».

Le site shopopop.com est une solution, avec la possibilité de livrer les produits dans la journée. Johan Ricaut est persuadé que la montée en puissance de shopopop.com peut être aussi impressionnante que celle de Blablacar… « Blablacar ne s’est pas construit en deux ans. Nous avons, à notre tour, tout un travail d’évangélisation et d’éducation à réaliser et cela prend du temps. Il y a six ou sept ans, il était difficilement concevable de faire entrer dans sa voiture un inconnu pour faire 400 km. Aujourd’hui, c’est encore difficilement concevable de se faire livrer par quelqu’un qui n’est pas un transporteur professionnel. C’est tout ce travail que nous avons commencé depuis maintenant un an, et les retours sont bons. Les consommateurs veulent une autre approche, plus responsable. On ne peut pas espérer un million d’utilisateurs en quelques mois, mais la dynamique est là ».

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Travailler avec les collectivités pour les valoriser @SNCFimmobilier @cmarkea #ArkeaImmobilier

Sncf immo livre blanc SNCF Immobilier assure trois missions : la gestion et l’optimisation immobilière du parc industriel, l’aménagement et la valorisation des biens fonciers et immobiliers non utiles au système ferroviaire, avec notamment sa filiale Espaces Ferroviaires, et celle d’opérateur du logement et de bailleur social avec sa filiale ICF Habitat. SNCF Immobilier comprend sept directions immobilières territoriales. Entretien avec Benoît Quignon, Directeur Général.

« Lorsque l’on travaille en concertation avec les collectivités et les habitants, on a un meilleur retour, une meilleure appropriation et on évite des erreurs, constate Benoît Quignon. Notre intérêt est d’aller jusqu’au bout de l’opération. La vocation de SNCF immobilier est de faire en sorte que le produit de ces opérations revienne au propriétaire et nous permette de faire nos investissements industriels, dans une relation apaisée, constructive et sereine avec les collectivités. La mise en mouvement des 35 opérations va se déclencher d’ici deux à trois ans et celles-ci mettront 5 à 10 ans à se réaliser, précise le Directeur Général. Je pense qu’elles vont en appeler d’autres, car au fur et à mesure, nous allons découvrir des sites. Si nous arrivons à créer la confiance, y compris en interne, nous trouverons des solutions ensemble pour préserver l’avenir de notre outil industriel. D’ailleurs, nous avons déjà deux ou trois opérations auxquelles nous n’avions pas du tout pensé il y a deux ans et qui émergent ». Tous les mois, une réunion de coordination est organisée avec Gares et Connexions, une direction autonome qui regroupe des compétences diverses pour un seul objectif, rénover et développer les 3 000 gares ferroviaires du réseau. Les projets sont analysés, sachant que Gares et Connexions doit garantir à toutes les entreprises ferroviaires une parfaite équité de traitement.

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Que seront les commerces de demain ? @CaissedesDepots @cmarkea #ArkeaImmobilier

Delannoy livre blanc « Je ne sais pas ce que seront les commerces de demain, avoue, avec humilité, Michel-François Delannoy. Ce que je sais, c’est que la périphérie a plus de facilité à répondre aux évolutions que les centres-villes. Ces derniers ont des linéaires extrêmement contraints . Comment, dans ces centres-villes, à travers des investissements, allons-nous concevoir des bâtiments avec une certaine modularité, comment allons-nous préparer ces cœurs de ville à être au rendez-vous des transformations d’aujourd’hui et de demain ? » C’est la mutabilité qui fera la modernité des centres-villes. « Ce que nous devons injecter dans ces territoires, ce sont des capacités d’innovation dans le commerce, le tertiaire, l’action culturelle, dans les services à la population, dans les mobilités… » La CDC joue un rôle de stabilisateur en s’engageant sur le moyen et le long terme, en accompagnant les territoires vers leur avenir.

Deux exemples : Saint-Nazaire et Pau

Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, une ville qui a été secouée sur le plan industriel, a aujourd’hui une stratégie qui vise à concentrer son coeur de ville entre l’hôtel de ville, le « paquebot » et le secteur qui va vers la mer et l’ancienne base de sous-marins. En même temps, la ville rapatrie les étudiants en hyper-centre, conforte des activités comme les halles, le cinéma d’art et d’essai. Dans la rue de la République, qui va de la gare vers l’hôtel de ville, et qui était très commerçante, la dynamique commerciale sera tenue de manière plus raccourcie. «Ce que nous pouvons faire, c’est accompagner la transformation des pieds d’immeubles pour qu’ils deviennent soit des logements soit des petites activités tertiaires de centre-ville. Saint-Nazaire est pour nous un exemple de ce travail de stratégie, de précision du projet que nous mettons en oeuvre ».
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