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Energies marines renouvelables : Brest sur la piste de l’éolien flottant
Energies marines renouvelables : Brest sur la piste de l’éolien flottant
Développement / Rayonnement
Une convention entre la Région Bretagne et DCNS a été signée à Brest durant la Sea Tech Week. Objectif : accélérer le développement de l’éolien flottant. Le port de Brest a une belle carte à jouer.
Dans le domaine des énergies marines renouvelables, on distingue cinq types de technologies produisant de l’énergie depuis des éoliennes posées, des éoliennes flottantes, des hydroliennes, des houlomotrices et des usines marémotrices. Avec ses 2730 km de côtes exposées aux vents, aux marées, la Bretagne dispose d’un potentiel naturel important. Des projets sont à l’étude en baie de Saint-Brieuc, au large de Groix, en baie d’Audierne, devant Ouessant…
Selon Frédéric Le Lidec, directeur Energies Marines de DCNS, la technologie de l’éolien flottant représente le marché le plus important et le plus prometteur dans le domaine des EMR. Les industriels DCNS et Alstom ont d’ailleurs conclu un partenariat en ce sens et affichent haut leur ambition de devenir les leaders européens de l’éolien flottant et surtout les premiers sur ce marché.
A l’occasion de la Sea Tech Week à Brest, la Région Bretagne et DCNS ont décidé d’accélérer le développement de l’éolien flottant en Bretagne afin d’être prêts à répondre à l’appel à manifestations d’intérêt du Gouvernement, courant 2015. A l’horizon 2018, l’objectif est d’installer une ferme pilote de huit éoliennes flottantes au large de l’île de Groix. Ensuite l’idée est de développer une filière industrielle de l’éolien flottant. Et c’est là que le port de Brest intervient.
Aujourd’hui, les travaux de stabilisation des douze hectares du polder se poursuivent et seront achevés en 2015. Ces travaux (220 millions d’euros financés par la Région Bretagne) ont pour objectif de faire du site de Brest le port d’assemblage des éoliennes flottantes (mais aussi des hydroliennes).
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Un port de Brest dédié aux Energies Marines Renouvelables
Bretagne : Une SAS pour doper les EnR
Dans une dynamique d’intérêt général en accord avec les enjeux du Pacte électrique breton, une SAS qui accompagne des projets d’énergies renouvelables en Bretagne, a été mise en place par la région à travers la Semaeb. La société investit dans des entreprises qui réalisent des équipements ou des infrastructures de production comme le parc éolien citoyen de Beganne.
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L’objectif est « d’accélérer la mise en œuvre des projets EnR en Bretagne » et « de s’engager là où l’intérêt général trouve sa place et où l’investissement privé, seul, ne suffit pas », explique Nicolas Chapelat, chargé de mission énergies renouvelables à la Semaeb (Société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne). La Sem a créé, avec d’autres partenaires, la société d’investissement Eilañ, chargé d’investir dans des projets EnR, comme, par exemple, la SAS Begawatts. Fonctionnant sur un principe coopératif, la gouvernance de cette dernière est répartie en plusieurs collèges regroupant un millier de citoyens actionnaires (64 % des parts), Eilañ (18 %) et des acteurs de l’économie sociale et solidaire du territoire. L’ambition ? « Permettre aux habitants de prendre en mains les projets EnR locaux ». Inauguré en juin 2014, ce parc de quatre éoliennes est en effet le premier en France à être détenu par une majorité de citoyens, à travers des clubs d’investisseurs et des Cigales. « D’autres projets éoliens participatifs ont vu le jour ces dernières années, mais jusqu’à présent cette participation citoyenne était minoritaire », précise Nicolas Chapelat.
Un acteur de référence
La dynamique initiée par la Semaeb, a permit à la SAS de devenir un acteur de référence en Bretagne en matière d’EnR, en lien avec les objectifs fixés par l’Etat, la Région Bretagne et l’Ademe dans le cadre du Pacte électrique breton. Eilañ s’engage plus particulièrement dans les filières éolienne, méthanisation et biomasse. Deux autres projets citoyens, accompagnés par la Semaeb via la société d’investissement, devraient d’ailleurs voir le jour au cours des prochaines années.
S’adressant à des projets techniquement finalisés et de taille intermédiaire, Eilañ permet des investissements compris entre 2 et 20 M€, en prenant 10 à 30 % de parts sociales dans les projets. Dotée de 3 M€ pour démarrer, la SAS engagera 4,7 M€ dans les trois ans à venir et envisage d’augmenter progressivement son capital afin de soutenir une douzaine de projets d’ici à 2016. Selon la Semaeb, « l’effet de levier financier pourrait avoir pour effet la réalisation d’environ 100 M€ d’investissements sur cette période ».
Patrick Cros/Naja
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PANORAMA 2013 DES ENERGIES RENOUVELABLES
Le Panorama 2013 des énergies renouvelables, initié par RTE et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) dans le cadre de leur protocole de coopération, puis élargi aux gestionnaires de réseau de distribution (ERDF et l’Association des Distributeurs d’Electricité en France – ADEeF), présente un état des lieux du développement de ces énergies et des enjeux liés à leur insertion aux réseaux électriques.
L’éolien et le photovoltaïque représentent respectivement 3,3% et 1% de la consommation française d’électricité, pour des parcs installés atteignant 8140 MW et 4330 MW. Il est à noter toutefois un ralentissement de la croissance du développement de ces typologies d’énergies.
Ce ralentissement trouverait son explication dans un contexte de complexité administrative croissante et d’instabilité juridique.
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De Alexandra
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Boulogne-Billancourt, aménagement Ecoquartier
Sur un territoire de 74 hectares, qui comprend les Rives de Seine et l’île Seguin, le Trapèze a décroché en septembre le label national ÉcoQuartier, reconnaissance suprême du travail réalisé par la Saem Val de Seine aménagement sur les anciennes friches industrielles des usines Renault.
Aménagé par la Saem Val de Seine Aménagement, l’écoquartier du Trapèze veut concilier à Boulogne espace, nature et densité urbaine © Laverne/Saem Val de Seine Aménagement
Il suffit de se promener dans ce Trapèze pour sentir toute sa dynamique durable, issue d’un important travail qui a abouti en septembre dernier à l’obtention du label ÉcoQuartier. Le pari a été pris par la Saem Val de Seine Aménagement de développer une démarche globale avec de fortes exigences environnementales en milieu urbain dense. « Le site a été conçu comme une « ville-parc », avec une ambiance paysagère très présente, aérant de manière originale le périmètre urbain et offrant 8 m² d’espaces verts par habitant », commente Valentine Becker, directrice des études urbaines à la Saem. L’allée Robert Doisneau illustre bien cette dimension écologique. Dédiée aux vélos et piétons, bordée d’un réseau de noues qui récupère et filtre les eaux de pluie, l’artère « s’intègre dans une logique environnementale cohérente, en lien avec l’écosystème de la Seine sur laquelle elle débouche ». Au cœur du quartier, un parc de 7 hectares est la pièce maîtresse de l’ensemble, capable de réguler l’eau en cas de pluies importantes.
Plus de 5 000 habitants se sont déjà̀ installés dans cet écoquartier multifonctionnel qui abritera logements, bureaux, commerces, et équipements culturels et de proximité (crèche, lycée…). Il comptera à terme près de 15 000 habitants et autant de salariés. C’est l’ensemble de Boulogne-Billancourt qui bénéficie de la dynamique insufflée. Le projet comprend aussi le quartier du Pont de Sèvres, en cours de rénovation, dont les enjeux majeurs sont sa requalification et son intégration aux nouveaux aménagements et au reste de la ville.
L’atout des énergies renouvelables
Les experts du ministère venus sur place, dans le cadre du label ÉcoQuartier, ont apprécié la qualité d’un projet qui a su concrétiser des objectifs visibles aujourd’hui, avec la réalisation d’une première phase de 300.000m² environ. Parmi les paramètres mis en avant : l’importance des espaces verts au cœur d’un système innovant de gestion des eaux de pluie à ciel ouvert, la mixité sociale et fonctionnelle de la programmation, ou encore des chantiers à faibles nuisances.
L’optimisation des sources d’énergie est également un point fort du projet, avec un réseau innovant de chaud et de froid qui recourt à trois sources d’énergies renouvelables et de récupération : l’énergie dégagée par l’incinération des déchets ménagers, la production de froid produite par des groupes « froids » couplés à des stockages de glace (qui seront refroidis grâce à l’eau de la Seine), et l’utilisation de la ressource géothermale en sous-sol. Cette dernière permet d’assurer une base pour le chauffage et le refroidissement des immeubles raccordés au réseau. « Au total, la part des énergies renouvelables va être ainsi portée à 65 % », précise Valentine Becker.
Tous ces efforts se poursuivent sur l’Ile Seguin qui constituera un laboratoire en termes de mobilité, d’accessibilité, de recours aux énergies renouvelables, et de gestion urbaine « intelligente ».
Source : l’actualité des EPL
Energies renouvelables : les territoires à l’initiative
Le Conseil général de Gironde lance un appel à projets en direction des communes et de leurs groupements, pour favoriser l’émergence des énergies renouvelables à l’horizon 2020. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan climat énergie de la Gironde. La collectivité souhaite ainsi marquer sa volonté de soutenir ses territoires dans la mise en œuvre d’actions intégrant le développement de ces énergies nouvelles. En 2012, le département a accompagné la réflexion de six territoires en phase d’étude d’opportunité. Leurs projets portaient sur des thématiques variées qui allaient du développement d’une filière biomasse locale à la création d’une unité de méthanisation sur le futur pôle technique municipal de la commune de Pessac.



