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Énergies Posit’if: Un nouvelle SEM pour la région Ile-de-France
La Région va innover, courant 2012, pour accélérer la rénovation thermique des logements anciens et développer le recours aux énergies renouvelables.
Parce qu’elle est la plus peuplée et que l’activité économique y est fortement concentrée, l’Île-de-France est la région française qui consomme le plus d’énergie (25,3 millions de tonnes équivalent pétrole en 2008). Il pourrait n’y avoir là aucun problème si l’essentiel de cette énergie était renouvelable. Or il n’est en est rien : elle provient à plus de 90% de ressources fossiles et fissiles.
De là, deux conséquences inquiétantes. Tout d’abord, une vulnérabilité énergétique de fait. Ensuite, une vulnérabilité financière : les 2/3 des logements sont en effet anciens et donc de vraies « passoires thermiques », au point que leurs habitants se ruinent pour se chauffer, voire n’en ont pas les moyens (7% des ménages franciliens, soit 300.000 sont ainsi considérés en situation de « précarité énergétique ».
À ces deux problèmes, la Région envisage une solution, avec la création, votée ce 17 novembre, d’un opérateur public d’aide à la rénovation thermique des logements et au développement des énergies renouvelables, baptisé Énergies Posit’if. Un nom qui ne doit rien au hasard puisqu’il s’agit d’un acronyme signifiant « Promouvoir, organiser, soutenir et inventer la transition énergétique en Île-de-France ».
La réponse à une double attente
Ayant la forme d’une société d’économie mixte (SEM), cet outil au service du Plan climat de la Région répondra aux attentes des collectivités territoriales d’Île-de-France en exerçant, dès le printemps 2012, deux missions. La première : amorcer la rénovation énergétique des bâtiments actuellement délaissés, en particulier le logement collectif (copropriétés et petits bailleurs sociaux) et le parc des bâtiments des collectivités territoriales. La seconde : soutenir le développement des énergies renouvelables en Île-de-France. Lire la suite
Eilañ, nouvelle société d’investissement dédiée au développement des énergies renouvelables en Bretagne

Eilañ, en breton, signifie accompagner. Eilañ SAS, la nouvelle société qui sera officiellement lancée le 16 novembre à Rennes, aura pour mission d’investir, sur le territoire breton, dans toute entreprise réalisant des équipements ou des infrastructures de production d’énergies renouvelables, en particulier dans les filières éolienne et biomasse.
L’objectif d’Eilañ, société d’investissement voulue par la Région, est d’accélérer la mise en oeuvre de projets, en apportant des fonds qui permettront un bouclage plus rapide des plans de financement. C’est la SEMAEB, Société d’Economie Mixte pour l’Aménagement et l’Equipement de la Bretagne, qui porte cette SAS et met en place l’expertise et le financement des projets.
D’autres partenaires privés, fournisseurs d’énergie et groupes bancaires, contribuent à cet ensemble. Ont ainsi adhéré au projet la Caisse des dépôts, EDF, le groupe Crédit Mutuel Arkéa et le Crédit coopératif.
Dotée de 3 M€ pour démarrer, Eilañ engagera 4,7 M€ dans les 3 ans à venir et envisage d’augmenter progressivement son capital afin de soutenir une douzaine de projets d’ici à 2016. L’effet de levier financier aura pour effet la réalisation d’environ 100 M€ d’investissements sur cette première période.
La Bretagne, 1ère région maritime française

La Bretagne a dit oui. Oui à l’appel du large. Oui à Biomarine 2011, la seconde édition du forum mondial de la mer qui se tiendra à Nantes et à Saint-Nazaire, du 7 au 9 septembre. En 2008 déjà, au premier rendez-vous de Biomarine à Marseille, la Bretagne avait fait la démonstration de ses savoir-faire en présence de scientifiques et de chefs d’entreprises. Elle revient donc en 2011 avec ces mêmes motivations : faire valoir l’étendue de ses compétences en termes d’activités économiques liées à la mer.
La Bretagne à Biomarine
Tout au long de ce forum, la Bretagne communiquera sur trois thématiques distinctes : les énergies marines renouvelables, les Biotech bleues et la Biomasse marine. Elle sera accompagnée par un partenaire internationalement reconnu pour son expertise : le Pôle Mer Bretagne. Pôle de compétitivité mondial basé à Brest, le Pôle mer Bretagne représente le noyau d’un réseau fédérant plus de 300 membres. Il est constitué de grands groupes, de PME, de centres de recherche et d’enseignement supérieur bretons. Fédérateur des énergies, le Pôle Mer Bretagne symbolise tout ce qui se fait de mieux en matière d’activités marines bretonnes, et s’engage, depuis sa création en 2005, à faire avancer la filière maritime tout en assurant une visibilité internationale à ses acteurs. En se rapprochant de nombreux clusters maritimes européens, ce réseau a permis à ses membres d’accroître leur volume de projets aussi innovants que collaboratifs. En encourageant la coopération et en dotant la région de plates-formes technologiques chargées de stimuler l’innovation, le Pôle Mer assoit définitivement la Bretagne dans le rôle qui est le sien : la région leader des activités marines.
Présent également à Biomarine, Capbiotek, le biocluster breton de référence, animé par Bretagne Développement Innovation. Capbiotek, ce n’est rien de moins que 150 entreprises bretonnes ayant intégré, au niveau industriel, des techniques liées aux biotechnologies. L’objectif de ce cluster breton s’articule autour de trois axes : valoriser les ressources naturelles, agricoles et marines ; faire converger les technologies de l’information et de la communication ; augmenter le rayonnement des biotechnologies bretonnes.
Bretagne Développement Innovation met en œuvre les missions qui lui sont confiées par la Région Bretagne : stimuler l’innovation et développer l’attractivité du territoire en s’appuyant sur les stratégies de filières régionales.
Nouvelles énergies et ressources en eau : la Région Aquitaine développe ses actions de développement durable

La Région Aquitaine a été la première Région à se doter, en 2004, d’un Plan Climat Régional dont l’objectif était de réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre aquitaines à l’horizon 2013. Cette politique a été poursuivie en 2010 avec le Défi Aquitaine Climat. Ce dernier vise à soutenir les initiatives des acteurs locaux, tant en matière de réductions de gaz à effet de serre que de prise en compte des conséquences des changements climatiques.
De plus, afin de protéger le patrimoine naturel de l’Aquitaine, le Conseil Régional agit notamment pour préserver la ressource en eau, ressource naturelle indispensable aux activités humaines et aux équilibres écologiques.
Télécharger le communiqué de presse en PDF
Outre-mer : le pari des énergies renouvelables
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté un avis le 13 juillet 2011 concernant la problématique des énergies renouvelables en Outre-mer.
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Alors que les territoires ultramarins sont contraints d’importer la totalité du pétrole, du gaz et du charbon consommés, l’Outre-mer dispose néanmoins d’atouts au niveau des énergies renouvelables avec, par exemple, l’hydroélectricité, la géothermie, la biomasse ou encore, à un moindre niveau, les énergies de la mer, l’éolien et le solaire. Par ailleurs, le CESE note qu’en matière de consommation moyenne d’électricité par habitant, l’Outre-mer est en train de rattraper la France métropolitaine sous l’effet conjugué de la démographie et d’une demande sociale d’amélioration du bien-être général. Partant de ces différents constats, le CESE formule des propositions visant à faire de ces territoires de véritables laboratoires du « mix énergétique national » et des vitrines à l’export. Pour cela, le CESE insiste sur le rôle de la recherche et du développement tout en prenant en compte également l’importance du financement de ces énergies. Enfin, le CESE recommande à la fois l’amélioration du pilotage des politiques publiques au niveau local mais aussi la recherche de l’appui de l’Union européenne dans le cadre des futures coopérations communautaires.
Avec la géothermie et les énergies marines dont les potentialités doivent être exploitées en priorité, le CESE voit dans le développement de ces filières une vitrine de la recherche française et de ses applications industrielles, toutes les îles des Caraïbes, de l’Océan indien et du Pacifique étant confrontées aux mêmes besoins que les territoires français.
source: http://www.vie-publique.fr


