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Note de conjoncture de la Fédération Française du Bâtiment -Novembre 2011-
Conférence de presse
Intervention de Didier Ridoret, Président de la FFB
L’instabilité et l’incertitude sont les deux maître-mots du moment. La crise des dettes publiques en zone euro et les politiques de réajustement budgétaire ont fracassé le mouvement de reprise économique qui a porté, et porte encore pour quelques mois, l’embellie quantitative de nos marchés.
Une année 2011 encore bien orientée…
Les chiffres, mois après mois, l’attestent : les mises en chantier de logements ou de bâtiments non-résidentiels progressent dans de fortes proportions. Le secteur de l’amélioration-entretien affiche également un score positif. Pour autant, l’année 2011, avec une croissance globale de l’activité de 1,2 % après un recul de 3,8% en 2010, va peser sur les comptes de nos entreprises. Les trésoreries, sous les effets conjugués de la LME et surtout des tensions sur les prix, sont mises à mal. Les opinions des chefs d’entreprise, enquête après enquête, ne laissent aucun doute à ce sujet.
… mais 2012 s’annonce clairement en recul
Dans un tel contexte, le recul attendu et programmé de l’activité en 2012, soit – 1,9 % en volume, ne pourra que déstabiliser plus encore l’appareil de production. Cette déstabilisation frappera l’ensemble des entreprises, puisque tous les segments de l’activité s’orientent à la baisse, avec :
- – 2,8 % pour le logement neuf ;
- – 1 % pour le non-résidentiel neuf ;
- – 1,7 % pour l’amélioration-entretien.
Ces mouvements ne seront pas sans conséquence sur l’emploi, avec une perte estimée à 35.000 postes en 2012, intérim compris. Pour 2011, a contrario, les effectifs globaux progressent de 9.000, portés, il est vrai, essentiellement par l’intérim. Lire la suite
La crise de la dette défait les gouvernements grec, italien et espagnol puis s’étend à la France
Ces trois derniers mois, les derniers développements de la crise de la dette publique en Zone Euro ont une nouvelle fois déterminé les tendances pour les différents actifs financiers.
Le vote par les 17 parlements de l’élargissement de la FESF à 440 Md€, les avancées du sommet européen du 26/10 (plan d’aide plus ambitieux à la Grèce, recapitalisation des banques européennes, projet de démultiplication de la FESF) et le G20 des 3-4/11, ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs de la capacité des gouvernants de la Zone Euro à résoudre la crise de la dette, pas plus qu’à la contenir à la seule Grèce. La fragilité croissante du gouvernement en Grèce face à l’opposition du peuple grec aux mesures d’austérité et le manque de crédibilité de S.Berlusconi à mener les réformes indispensables ont contraint les 2 premiers ministres de ces pays à la démission. Les taux des obligations d’Etat italiennes ont atteint des niveaux insoutenables (>7.5% pour les rendements 10 ans le 10/11), entraînant dans leur sillage les taux à 10 ans français (près de 1.65% supérieurs aux taux 10 ans allemands) et espagnols (en dépit de l’accession au pouvoir du Parti Populaire par un plébiscite du peuple espagnol lors des élections le 20/11).
La contagion aux grands pays de la Zone Euro (Italie, Espagne, France) ne semble pouvoir être stoppée que par : (i) une intervention massive de la BCE/de la FESF renforcée pour racheter directement la dette publique des pays en difficulté, (ii) l’aide financière des pays hors Zone Euro (Chine, Brésil…), via le FMI. L’Allemagne s’oppose farouchement à ce que la BCE devienne le prêteur en dernier ressort des Etats en difficulté de la Zone Euro, contrairement à ce qui est pratiqué aux Etats Unis, au Japon ou au Royaume Uni. Les nouveaux gouvernements temporaires grec et italien, présidés par les respectés L. Papademos et M. Monti et essentiellement composés de « technocrates », ainsi que le gouvernement espagnol fraichement élu, devront rapidement restaurer la confiance des marchés…Lire le point marché complet en PDF
Marchés: la note de conjoncture de Federal Finance -21 Novembre 2011-
Retrouvez l’actualité des marchés financiers de la semaine synthétisée par les experts financiers de Federal Finance, spécialiste des métiers de la gestion d’actifs au sein du Crédit Mutuel Arkéa.
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La notation de la Région Ile-de-France par Standard & Poor’s
Les notes de la Région reflètent le cadre institutionnel « prévisible et équilibré » des Régions françaises, la gouvernance et la gestion financières « très positives » de la Région Ile-de-France, l’endettement consolidé modéré, et l’économie francilienne riche, diversifiée et dynamique. Les notes tiennent également compte des bonnes performances budgétaires de la Région, de sa situation de liquidité « très positive » et d’engagements hors-bilan très faibles.
Les notes sont contraintes par la faible flexibilité de la Région sur ses recettes de fonctionnement, consécutive à la suppression par l’Etat de la taxe spéciale d’équipement (TSE), taxe additionnelle aux taxes professionnelles et foncières.
Standard & Poor’s considère que la gouvernance et la gestion financières de la Région ont un impact « très positif » sur les notes, grâce notamment à une capacité forte à maîtriser les dépenses, à des objectifs budgétaires clairs, à une planification financière de qualité et à une gestion de la dette et de la trésorerie prudente et optimisée. En 2010, malgré l’atonie des recettes de fonctionnement, la Région a réussi à stabiliser son taux d’épargne brute à un niveau élevé de 26,5%, et ce grâce au pilotage strict des dépenses de gestion…Télécharger la note de synthèse en PDF
Point Marché Express Dette -17 Octobre 2011-
Retrouvez l’actualité des marchés financiers présentée par Anne-Katel Quentric, stratégiste salle des Marchés du Crédit Mutuel Arkéa…
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