Archives Mensuelles: juillet 2015
Logement : Dissocier les propriétés du foncier et du bâti
Alors que les prix de l’immobilier et du foncier ont atteint un niveau historiquement élevé, assurer l’équilibre économique des opérations de construction de logements devient parfois un casse-tête, a fortiori pour le logement social. La dissociation du foncier et du bâti ressurgit alors comme un possible levier, notamment en Île-de-France. Les lois récentes introduisent des dispositions favorables aux baux de longue durée. Cette pratique est également largement répandue dans d’autres pays. Dès lors, ce mécanisme ne gagnerait-il pas à se déployer plus amplement en Île-de-France ? Quels seraient les acteurs de ces montages et leurs motivations ? … En savoir plus ..
Le logement social: un modèle peu coûteux en fonds publics
La France a la chance de disposer d’un important secteur du logement social. Un secteur qui fonctionne en dehors des circuits financiers internationaux et qui joue un rôle contra-cyclique en période de crise, avantage aujourd’hui bien précieux. Il repose ainsi sur un modèle de financement public peu coûteux pour le pays qui transforme une ressource à vue (le livret A) en prêts à très long terme.
L’emprunt constitue le mode de financement principal des investissements locatifs sociaux : 75% du coût de la production de logements Hlm est financée par l’emprunt. Une charge financière qui est couverte, avec les autres charges d’exploitation, par les loyers, ressource essentielle donc de la gestion locative. Les loyers Hlm permettent à la fois de rembourser sur une longue durée ces emprunts, de financer les dépenses liées à l’exploitation du parc Hlm et de dégager des « bénéfices » (autofinancement) entièrement réemployés dans le financement de l’activité Hlm.
Paris : chantier des Halles bientôt achevé
Lancé en 2010, le chantier des Halles livre ses premiers résultats. Plus grosse opération urbaine de Paris lancée sous l’ère Delanoë, la structuration et la modernisation de ce quartier central de la capitale visent à l’adapter à sa fréquentation croissante, à faire face au vieillissement de ses infrastructures et à mieux l’insérer dans son environnement urbain. Ambitieux, le projet dont le coût s’élève à 916 millions d’euros hors taxes contre les 802 millions initialement prévus, comprend de nombreux aménagements : un nouveau jardin, un quartier piéton étendu, un nouvel édifice baptisé la Canopée, une gare RER plus fonctionnelle, un centre commercial modernisé… « Ce projet de rénovation profonde touche à la réorganisation de l’espace public en surface, à la reconstruction de la partie émergée des Halles et à la recomposition des espaces souterrains », souligne Dominique Hucher, directeur général de la Société d’économie mixte (Sem) Pariseine qui conduit le projet….en savoir plus…


