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BCE : la politique monétaire pourrait subir de nouveaux ajustements

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La divergence conjoncturelle est de plus en plus forte entre la Zone euro et les États-Unis, provoquant des anticipations opposées vis-à-vis des politiques monétaires de la BCE et de la Fed

États-Unis : la Présidente de la Fed ne dévoile toujours pas le calendrier de la 1ère hausse des taux directeurs

Lors du symposium annuel des grandes banques centrales à Jackson Hole (Wyoming), Janet Yellen a une nouvelle fois fait preuve de prudence dans son appréciation d’un futur durcissement des taux d’intérêt. Elle recommande une « approche pragmatique » du marché du travail, un des principaux déterminants de la politique monétaire américaine, en estimant qu’un resserrement trop rapide des taux directeurs pourrait empêcher une reprise complète du marché de l’emploi. Selon elle, le taux de chômage, au plus bas depuis 6 ans, ne suffit pas à lui seul à évaluer le marché de l’emploi aux États-Unis. Cependant, la « normalisation » de la politique monétaire est en vue, avec des rachats mensuels d’actifs réduits à 25 Md$, et plusieurs membres de la Fed sont favorables à une remontée des taux plus rapide qu’anticipé, sans attendre « une période de temps considérable » après la fin du programme d’assouplissement quantitatif.

Zone euro : la BCE se tient prête à de nouveaux ajustements de sa politique monétaire

Dans un contexte de croissance atone, d’inflation très basse et de tensions géopolitiques, les taux d’intérêt à long terme évoluent à des niveaux historiquement bas. L’Allemagne a émis sur le marché primaire 4 milliards d’euros de titres d’État à 2 ans à 0%, taux inédit depuis la crise de la Zone euro. Le rendement de l’emprunt d’État outre-Rhin à 10 ans est passé sous les 1% (0,94%) tandis que l’OAT française se négocie à un taux jamais vu de 1,30%. Depuis le début de l’année, le taux à 10 ans français n’a cessé de chuter (2,57% début janvier), tout comme les taux italiens (2,46%) et espagnols (2,25%), désormais à des planchers historiques. En Irlande, le taux de l’emprunt à 10 ans est tombé pour la première fois sous les 2%, après l’annonce du relèvement par l’agence Fitch de la notation de la dette souveraine, de BBB+ à A-, assortie d’une perspective stable. A Jackson Hole, Mario Draghi a déclaré, sans toutefois préciser le calendrier et la forme d’éventuelles nouvelles mesures, que la BCE pourrait procéder si nécessaire à de nouveaux « ajustements » de sa politique monétaire, qui pourraient se traduire par un programme d’assouplissement quantitatif. L’euro a continué à fléchir par rapport aux principales devises et notamment face au dollar. La monnaie européenne est passée sous 1,32$ pour la 1ère fois depuis septembre 2013. Le décalage conjoncturel de plus en plus marqué entre les zones économiques américaine et européenne et la normalisation en vue de la politique monétaire de la Fed, alors que la BCE doit maintenir une orientation ultra-accommodante, favorisent l’attrait pour le dollar, au détriment de l’euro.

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Zone euro : inflation confirmée à 0,7% en avril

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Zone euro : une croissance portée par l’Allemagne

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Des taux de croissance globalement décevants au 1er trim. 2014 en Zone euro suscitent le retour de la prudence des investisseurs

La faiblesse des taux de croissance de la plupart des pays de la Z.E, pour le 1er trim. 2014, a surpris les investisseurs, à l’exception notable de l’Allemagne. Ainsi, la croissance du PIB de l’ensemble de la Z.E s’est révélée inférieure aux attentes, à +0,2% contre +0,4% prévus et +0,2% au trim. précédent. Hormis l’Allemagne, qui a connu une progression robuste (+0,8%), plusieurs pays ont enregistré une stagnation (France) voire une contraction de leur activité lors des 3 premiers mois de 2014 : Italie -0,1%, Pays-Bas -1,4%, Portugal -0,7%, Grèce -0.3% et Finlande -0,4%. Cette dernière est même retombée en récession. A l’inverse, l’Espagne avait déjà publié fin avril son taux de croissance trimestriel le plus dynamique depuis 6 ans, à +0.4%.

La croissance allemande au 1er trim. a augmenté plus que prévu (+0.7%) et doublé par rapport au trim. précédent, à la faveur d’une hausse de la consommation des ménages et des dépenses publiques, de même que de l’activité soutenue du secteur du BTP (hiver doux). Le commerce extérieur a en revanche pesé sur la croissance outre Rhin.

La croissance française est ressortie nulle au 1er trim. Seul le restockage a contribué positivement à la croissance (+0.6%), les dépenses des ménages, de même que l’investissement des entreprises, s’étant contractés de 0.5%, tandis que le solde extérieur retranchait 0.2% de croissance à l’activité française.

En parallèle, de nombreux membres de la BCE se sont exprimés la semaine dernière, à la suite de la réunion de politique monétaire du 8/05, s’efforçant d’orienter les anticipations des investisseurs quant aux potentielles décisions du Conseil des gouverneurs le 5/06. Une panoplie de mesures semble à l’étude, d’après E. Nowotny et P. Praet, parmi lesquelles figurent (1) une baisse du taux de refinancement de la BCE à 0.15%, (2) une baisse du taux de dépôts, qui deviendrait alors négatif, (3) de nouveaux prêts à L.T à destination des banques, cette fois conditionnels (distribution de crédits aux PME ?), (4) un rachat de créances bancaires sous forme de titres financiers (J. Weidmann). Le Président de la Bundesbank apparaît toujours opposé à des achats massifs d’obligations d’Etat de la Z.E et P. Praet estime qu’un rachat d’actifs par la BCE ne serait implémenté qu’en cas de nette dégradation de l’évolution de l’inflation et de la conjoncture en Z.E.

Ce discours accommodant de membres de la BCE a conduit les taux d’Etat à 10 ans espagnols et italiens vers de nouveaux records le 14/05 à respectivement 2.85% et 2.91%. La faiblesse inattendue de la croissance en Z.E, connue le 15/05, a provoqué leur rebond brutal au-delà des 3%, tandis que les obligations à 10 ans allemandes et françaises, jugées plus sûres, chutaient à des plus bas d’un an. En outre, l’Euribor 3 mois (0.336% 0.318%) a poursuivi son reflux pendant la semaine, à l’instar de l’Eonia (0.22% 0.16%).

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L’actualité des marchés financiers de la semaine #21

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L’UE à court de fonds en 2013 ?

La proposition de la Commission de régler uniquement une partie des 16,2 milliards d’euros de dettes accumulées en 2012 menace l’UE d’insolvabilité en 2013, a déclaré mercredi dernier Alain Lamassoure (PPE, FR), président de la commission des budgets. La Commission, le Parlement et le Conseil s’étaient accordés l’année dernière pour régler les sommes dues en 2012.

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