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Pas de temps à perdre pour le monde HLM ! @_GEFILS
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Le choc de l’offre n’a fait baisser ni le prix du foncier, ni celui des logements. Et pourtant, 2017 aura été l’année de tous les records avec 952.000 ventes dans l’ancien et 500.000 demandes d’autorisation de construire accordées pour 400.000 mises en chantier. De quoi rendre serein plus d’un ministre du Logement.
Mais, derrière l’euphorie, on pouvait décelé quelques signes avant-coureurs de moments plus sombres. Tant dans l’ancien que dans le neuf, le marché du second semestre 2017 a émis quelques alertes, rappelant que le choc de l’offre ne s’était pas encore fait ressentir suffisamment fortement et que la bonne santé du marché n’était peut-être que conjoncturelle.
Dans les mois qui ont suivi l’élection du Président Macron, les choses se sont accélérées et que tout à coup, ressuscitant le choc de l’offre, on a mis en chantier une loi logement dans une perspective de libéralisation de l’économie et du marché du logement se traduisant en moins de subventions et d’aides, et plus de liberté.
Au chapitre des subventions et des aides, le mouvement HLM a fait les frais des mesures autoritaires de l’article 52 de la loi de finances et va devoir se serrer la ceinture en s’organisant pour baisser drastiquement à la fois les loyers de ses locataires et ses coûts de fonctionnement.
Au chapitre de la libération des marchés, l’Etat s’engage sérieusement, semble-t-il, dans la mobilisation du foncier et dans l’allègement au moins temporaire de la taxation des plus-values de cession foncières. Il prolonge son « action libératrice » par un allègement voire un gel des normes de construction et une simplification des demandes d’autorisation de construire.
Contrairement à ce qui s’était passé il y a cinq ans, les mesures feront l’objet d’une concertation, mais dans des délais contraints, et elles seront prises dans la foulée par ordonnances, donc sans discussion.
Il n’y a en effet pas de temps à perdre. Le monde HLM va avoir au maximum deux ans pour se réorganiser et même si elles sont prises dans les trois mois qui viennent, les mesures de libéralisation ne produiront que progressivement leur choc sur l’offre.
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Airbnb, c’est fini ? @_GEFILS
« article extrait des Echos paru dans l’E-Hebdo du 5 janvier 2018 (revue de presse du Logement social par GEFILS) »
La firme américaine suscite des mécontentements dans le monde entier et paraît en grande difficulté dans ses destinations touristiques les plus importantes.
Le modèle économique de l’entreprise californienne peine à convaincre, alors que les cri-tiques se font de plus en plus virulentes contre ses excès. Partout, les législations nationales se renforcent.
Airbnb, un « marché de niche » ? L’affirmation peut prêter à sourire, tant la petite start-up des débuts est devenue un mastodonte de la location en ligne, proposant, sur la seule ville de Paris, pas moins de 60.000 logements. C’est pourtant la très sérieuse banque Morgan Stanley qui l’affirme : la croissance des services d’Airbnb accuse le coup, que ce soit en Europe ou aux États-Unis.
Un business model à bout de souffle
Selon la banque américaine, l’incrément de clientèle de la plateforme n’a été que de 3,3% en 2017, contre 8% l’année précédente. Sa notoriété plafonne désormais à 80%. Les craintes relatives à la sécurité ou à la vie privée des loueurs ou locataires, des critères en hausse de 14%, sont passées par là.
Conséquence : Morgan Stanley a réduit les perspectives de croissance d’Airbnb à « seulement » 6% du marché de l’hébergement en Europe et aux États-Unis d’ici à 2020, contre une prévision initiale de 9%. Selon la même étude, le pourcentage de voyageurs ayant utilisé les services d’Airbnb au cours des douze derniers mois est en hausse de 25%, soit trois points de plus que l’an passé, contre 8 points de plus lors de la période précédente. Bref, si l’entre-prise reste très populaire, son modèle économique semble arriver à bout de souffle.
D’autant que la fronde s’organise. À Paris au moins 10% des loueurs dépassent les 120 jours maximum de location autorisés par an et réalisent plus de 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise. …
Des excès moins tolérés … …lire la suite sur www.gefils
Logement : “Plutôt que de choc de l’offre, il faut s’occuper de la demande” A.Dinin, Nexity @_GEFILS @nexity
Article de Ba-tiActu paru dans GEFILS
Le groupe Nexity se porte bien. Sur les neuf premiers mois de l’année 2017, le nombre de réservations dans le résidentiel est en hausse (+18 % en volume, +23 % en valeur), tout comme le chiffre d’affaires à 2,25 Mrds € (+11 %). Les prises de commandes en immobilier d’entreprise sont bonnes (143 M€) et le carnet de commandes de la promotion bien garni, garantissant plus de 2 années de production au rythme réel, soit 4,5 Mrds € de CA prévus. Pourtant, son président-directeur général, Alain Dinin, est per-plexe. Non pas pour son entreprise, solide, mais pour le secteur du logement en général. Car les semaines qui viennent sont riches en enjeux politiques : « Projet de loi de Finances, loi Logement, choc de l’offre, simplification… Tout ça prend du temps, et de plus en plus. Mais à quel moment saurons-nous ? En février ? Jusque-là nous suspendons nos choix ». Le pdg explique qu’un éventuel assouplissement des exigences dans le logement face aux personnes à mobilité réduites (PMR) aura forcément un impact sur les projets et donc, sur les permis de construire, qui devront être modifiés. Le débat sur les APL pèse également sur la situation, puisqu’elle bloque les offices HLM, ce qui constitue, selon lui, une menace réelle. Il analyse : « Il y a un effet de bouchon, comme lors-qu’un automobiliste donne un coup de frein sur l’autoroute, ce qui finit par générer un embouteillage de 4 km en amont ». Alain Dinin résume : « Les opérateurs, comme Nexity, sont prêts à faire un effort pour se réformer, en deux ou trois ans. Nous pouvons plafonner les prix et les marges par exemple. Mais le gouvernement a choisi de prendre des mesures immédiates, un raisonnement à court terme dans un secteur qui est à moyen terme. D’où un risque d’effet accordéon ». Le président anticipe même une baisse de la production globale de logements en 2018, de l’ordre de 50.000 mises en vente de moins. Il trouve dommage que le gouvernement d’écoute pas et ne soit pas assez organisé.
Revenir sur le zonage territorial
Jean-Philippe Ruggieri, directeur général délégué en charge du « Client particulier » et co-président des activités de promotion, résidentiel et tertiaire, enfonce le clou :…lire la suite sur www.gefils