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Tableau de bord de l’attractivite de la France
Cette seconde édition du Tableau de bord de l’attractivité de la France poursuit une double ambition : comparer la France à onze pays de l’OCDE (les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas, la Belgique, la Finlande et la Pologne) pour chacun des indicateurs et déterminants de l’attractivité retenus pour ,cette étude ; mettre en lumière les évolutions qui ont affecté ce positionnement depuis l’été 2010. ,Le contexte international a été dominé depuis un an par la sortie progressive de la crise économique, en particulier en Europe.
Si la gestion budgétaire et la gouvernance économique continuent ,de mobiliser toutes les attentions, l’Europe a rarement été aussi attractive, continuant d’attirer vers son marché de 500 millions d’habitants, à fort pouvoir d’achat, des investissements du monde entier. De ce point de vue, 2010 aura été l’année du rebond. La France a ,été choisie, chaque semaine en moyenne, par quinze entreprises ,étrangères pour des investissements nouveaux, à l’origine de 32 000 emplois. La croissance de 22 % du nombre de projets étrangers en 2010 vaut reconnaissance de l’ouverture de notre pays et de la compétitivité de son économie.
Fonds monétaire international : rapport d’examen annuel de la France
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a rendu ses conclusions lundi 25 juillet 2011 dans le cadre de l’examen annuel de la France au titre de l’article IV des statuts du Fonds.
Le FMI table sur une perspective de croissance d’environ 2% tout en soulignant les aléas que représentent la crise des dettes souveraines dans la zone euro et l’incertitude sur les prix de l’énergie et des matières premières.
Le rapport est structuré en trois parties : le contexte, les défis auxquels la France doit faire face et les recommandations du FMI… Consulter le rapport sur le portail de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Grands ports maritimes : bilan de la réforme portuaire de 2008
Le rapport du groupe de travail du Sénat sur la réforme portuaire de 2008 a été publié le 6 juillet 2011. Il conclut que la réforme, effective depuis le 3 mai 2011, est insuffisante à enrayer le déclin des grands ports maritimes français. Il avance 15 propositions pour relancer leur activité. Ces propositions se structurent en quatre axes :
- l’élaboration d’une stratégie nationale des ports, qui allège la tutelle de l’État en décentralisant la gouvernance des grands ports maritimes au profit des collectivités du « bassin » portuaire et qui encourage les investissements portuaires à travers des sociétés de développement local,
- l’émergence d’un État coordonnateur et facilitateur, qui donne aux ports la maîtrise de la gestion de leur politique foncière et simplifie la réglementation en permettant notamment le recours aux procédures dérogatoires pour réaliser les projets des ports, de Réseau ferré de France et de Voies navigables de France. Le rapport préconise également la poursuite de la modernisation des services douaniers et le développement de zones logistiques,
- l’amélioration de la desserte de l’arrière-pays des ports et de la représentation des opérateurs terrestres dans la gouvernance portuaire,
- enfin, un renforcement de la promotion commerciale, une modernisation du dialogue social création de sociétés privées de manutentionnaires à capitaux publics sur le modèle allemand pour garantir une concurrence loyale dans les ports, notamment ceux de l’Outre-mer.
La contribution du groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche (CRC-SPG) souligne que si les propositions du rapport sont en mesure de faire naître « un réel espoir » de développement des transports propres, leur financement sera « déterminant » pour assurer leur succès.
Une première en Europe : la France présente son plan d’adaptation au changement climatique
Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté mercredi 20 juillet 2011 en présence de Jean Jouzel, vice-président du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), le plan français d’adaptation au changement climatique, premier plan de cette ampleur dans l’Union européenne. Ce plan fera l’objet d’un suivi annuel et d’une évaluation finale fin 2015, afin de préparer la suite.
Hausse des températures, sécheresses plus intenses et plus fréquentes, baisse des précipitations estivales ou encore fonte des glaciers sont attendues dans les prochaines décennies. Les experts du Giec, réunis cette semaine à Brest, estiment en particulier qu’une hausse de +2°C est inéluctable d’ici la fin du siècle, quels que soient les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui pourront être déployés. Ces changements climatiques auront des conséquences très importantes sur la ressource en eau, la biodiversité, le niveau de la mer…. et affecteront de nombreux secteurs d’activités (agriculture, tourisme, infrastructures, urbanisme, santé…)… Lire la suite