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La Communauté de Communes de Mené vise l’autosuffisance énergétique d’ici à 2020


Visé le 100% d’énergies renouvelables d’ici à 2020. Voici l’ambition de la Communauté de Communes de Mené dans les Côtes-d’Armor (22), territoire de 6 500 habitants regroupant sept communes qui a engagé depuis 2006, un plan de développement des énergies renouvelables qui doit conduire ce petit territoire breton à l’autosuffisance énergétique d’ici à 2020… Consulter la présentation du projet en PDF

L’objectif est double :

  • Environnemental : remplacer des sources d’énergies importées par des énergies renouvelables issues de ressources locales (vent, biomasse agricole, soleil, bois…).
  • Economique : se servir de ce projet comme support de développement économique.
Retrouvez l’histoire du projet sur le portail de la Communauté de Communes de Mené

Les premières éoliennes dans le vent francilien

Les premières éoliennes dans le vent francilien

Elles arrivent en Île-de-France : trois éoliennes construites à Pussay dans l’Essonne, commenceront à produire de l’électricité dès cet été.

Photos : © Cyrus Cornut / Picture Tank
Pour l’instant, elles ne tournent pas. Leurs mâts fièrement dressés au milieu des champs de céréales essonniens attendent les pales qui, en tournant, produiront de l’électricité dès cet été. Les éoliennes en cours de montage sur la commune de Pussay (91) sont les premières d’Île-de-France. Deux champs plus loin, c’est déjà l’Eure-et-Loir, où d’autres éoliennes se dresseront bientôt à Oysonville et Gommerville : à terme, le Parc éolien des Gargouilles, qui s’étend sur les deux départements, en comptera 16. La production annuelle est estimée à 95 millions de kWh, soit la consommation annuelle d’environ 42.000 personnes. Une production propre qui permet d’éviter chaque année les émissions de CO2 correspondant à 15 000 voitures !
Photos : © Cyrus Cornut / Picture Tank

Jean-Paul Huchon, président de la Région Île-de-France, et Hélène Gassin, vice-présidente chargée de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie, invités à visiter les toutes nouvelles installations, ont réaffirmé leur soutien à l’éolien. « Un soutien politique fondamental, et un travail déterminant d’information et de promotion auprès des maires d’Île-de-France », a précisé le Président.

Quatre dossiers en cours en Île-de-France

L’Île-de-France bénéficie pourtant d’atouts, comme la surface agricole, et surtout, le vent, avec trois grandes zones particulièrement propices : la Beauce en Essonne, justement du côté de Pussay, et, en Seine-et-Marne, le Gâtinais au sud et la Brie à l’est. Si la région peine à développer l’éolien, c’est notamment à cause du problème de la disponibilité du foncier, et de la présence de nombreux monuments et sites classés, le tout dans un cadre réglementaire qui impose une distance de 500 mètres entre les éoliennes et les habitations. Actuellement, sur 10 dossiers de demandes de zones de développement éolien (ZDE) déposés en 2006, quatre seulement pourraient voir le jour : outre le parc de Pussay, huit éoliennes ont été autorisées à Mondreville (77) mais font l’objet d’un recours, tandis que deux autres dossiers, l’un pour huit éoliennes à Blandy (91), et l’autre sur la commune de Chalautre-la-Grande (77) sont en cours de traitement.

Le conseil régional, même s’il ne finance pas les éoliennes de Pussay, a accordé ses quatre dernières années environ 65 millions d’euros de subventions pour soutenir le développement des énergies renouvelables, que ce soit dans les transports, dans les lycées, ou auprès des particuliers. Le Plan Climat, qui sera soumis au vote de l’assemblée régionale fin juin, va dans ce sens. Il prévoit notamment la mise en place de nouveaux outils : une SEM (société d’économie mixte) qui financera des projets locaux de production d’énergies renouvelables ; un éco-prêt régional pour aider les particuliers à améliorer leur logement quand il est énergivore ; des éco-compagnons pour accompagner les familles franciliennes en situation de précarité énergétique. La Région reste déterminée pour atteindre son objectif : 23% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.

Texte : Julie Védie. Photos : © Cyrus Cornut / Picture Tank

Grand Toulouse : L’écoquartier Vidailhan se chauffe aux énergies renouvelables

L’écoquartier Vidailhan de la Zac de Balma-Gramont (Grand Toulouse), va accueillir le premier réseau français de chaleur alimenté à 80 % par des énergies renouvelables (solaire et biomasse). Mené par la Sem Oppidea, ce projet ambitieux aboutira dès l’été 2012 avec la livraison des premiers logements.



Perspective l’éco-quartier Vidailhan. © DR

« C’est une première en France » se félicite Céline Gislard, responsable d’opération de la Sem Oppidea, en décrivant le réseau de chaleur alimenté à 80 % par des énergies renouvelables (panneaux solaires haute température et chaufferie biomasse) qui va voir le jour sur l’écoquartier Vidailhan de la ZAC de Balma-Gramont.

Fruit de la fusion de trois Sem (Constellation, Setomip et Colomiers), Oppidea s’est engagée, dès 2008, dans une logique de développement durable pour la conception du quartier Vidailhan. « L’ambition de départ portait sur différents enjeux comme la diversification des ressources ou le recours aux énergies renouvelables » précise Céline Gislard. La Sem a opté pour une solution conçue par la société Cofely, filiale de GDF Suez, avec le bureau d’études Holisud. En combinant une chaudière bois et une nouvelle génération de capteurs solaires, développés par la société SAED, qui amplifient le rayonnement solaire, le réseau de chaleur permettra d’assurer la couverture de plus de 80 % des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’écoquartier, mais aussi d’éviter l’émission de 1 000 tonnes de CO2 par an.

L’exploitant de ce réseau, Cofely, qui investira 3,7 millions d’euros, en partie subventionnés par l’Ademe, pour réaliser l’ensemble des équipements, s’est par ailleurs engagé à acquérir les 1 700 tonnes de bois-énergie nécessaires au fonctionnement de la chaufferie, dans un rayon de 40 km auprès de gestionnaires de forêts durables. « À côté de l’essor de la filière bois en Midi-Pyrénées, cet engagement à long terme (30 ans) de Cofely va permettre de garantir des tarifs stables dans la durée aux futurs occupants » ajoute Céline Gislard. L’écoquartier, qui héberge des bureaux depuis le mois de février dernier, accueillera 550 logements dans un premier temps. À partir de mai 2011, 12 chantiers de logements BBC (Bâtiment Basse Consommation) et les travaux du réseau de chaleur seront lancés. Les différents ouvrages seront livrés d’ici l’été 2012.

Une deuxième phase, Vidailhan 2, sera lancée en juin prochain avec la volonté d’aller plus loin dans la logique de développement durable. « En concertation avec les élus, les différents services, les associations et les riverains, via des ateliers réguliers de co-production, nous élaborons un volet axé sur la mobilité pour favoriser les modes de transports dits doux. Une réflexion sur la question de la gestion de l’eau est également en cours » poursuit Céline Gislard. Vidailhan est candidat à l’appel à projets EcoQuartier lancé par le ministère du Développement durable.

 Elsa Bellanger/Naja

Les énergies renouvelables ont toujours la cote auprès des Français qui souhaitent leur développement

L’ADEME a publié le 20 janvier 2011 les résultats de son baromètre annuel sur les Français et les énergies renouvelables.
L’édition 2010 confirme l’attachement des Français à ces énergies nouvelles : 97 % d’entre eux se déclarent favorables à leur développement, un chiffre stable depuis plusieurs années.
Le baromètre démontre également une bonne acceptation des énergies renouvelables à la maison : 44 % des personnes interrogées considèrent la possibilité de produire de l’électricité à domicile à partir d’énergies renouvelables intéressante, 28 % d’entre eux la jugent même très intéressante. Cette étude montre que le soutien des Français aux énergies renouvelables reste sans faille. « Ces nouvelles énergies devront, en 2020, représenter 20% de notre consommation d’énergie et marquent le début d’une formidable aventure industrielle», précise Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.

Les énergies solaire et éolienne restent les énergies renouvelables préférées des Français

Faire entrer les énergies renouvelables dans son environnement ? Pourquoi pas

Des freins subsistent à l’installation de ces équipements

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La région Ile-de-France crée une SEM dédiée à l’efficacité énergétique:SEM Ile-de-France Energies nouvelles

SEM Ile-de-France Energies nouvelles


Cette société d’économie mixte (SEM) sera chargée de mettre en place un « service public des énergies » pour les Franciliens. Elle devra à la fois soutenir les énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique des logements existants.

La SEM sera dotée d’un budget de 15 millions d’euros, dont 4 millions dès 2011. La ville de Paris, qui avait pendant un temps réfléchi à créer sa propre structure, a finalement annoncé qu’elle participerait à cette SEM régionale, sans préciser le montant de son investissement. D’autres collectivités ont d’ores et déjà prévu d’investir dans cette nouvelle SEM : le conseil général du Val-de-Marne a ainsi voté une subvention de 800 000 euros, et la communauté d’agglomération de Plaine Commune évoque une participation de 100 000 à 200 000 euros.
L’aspect le plus innovant de cette SEM est qu’elle proposera de superviser, à la place du privé, les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements, en se rémunérant sur les économies financières réalisés après travaux.


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