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Baisse des taux à court terme et à long terme : nouveaux records franchis

financial statement with calculator and penRetrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

A l’approche de la réunion mensuelle de la BCE jeudi 4, les taux à court terme et à long terme franchissent de nouveaux records à la baisse, tandis que l’euro s’affaiblit contre le dollar

États-Unis : les derniers indicateurs conjoncturels confirment un rebond de l’activité
La croissance américaine a été révisée en hausse pour le 2ème trimestre, à + 4,2%, contre + 4,0% en première estimation, grâce à la principale composante du PIB, la demande intérieure, plus soutenue que prévue (+ 3,1%). Par ailleurs, la confiance des consommateurs s’est sensiblement redressée en août, selon les deux indicateurs du Conference Board (niveau le plus fort depuis 2007) et de l’Université du Michigan.

Zone euro : l’Eonia passe en territoire négatif pour la première fois le 28 août
Le taux du marché monétaire au jour le jour a été pour la première fois négatif, à -0,004% jeudi 28, avant la remontée du dernier jour ouvré du mois à 0,101%. L’Eonia baisse régulièrement, depuis que la BCE a annoncé le 5 juin une série de mesures de relance du crédit et de la croissance. Le taux de dépôts de la BCE est désormais négatif (-0,10%), ce qui pénalise les banques qui placent leurs excédents de liquidités journaliers auprès de la Banque centrale. Les perspectives d’un assouplissement supplémentaire de la BCE, après les propos accommodants de M. Draghi à Jackson Hole le 23 août, ont favorisé la nouvelle baisse de l’Eonia et de l’Euribor 3 mois, à 0,159%, plus bas depuis la création de l’euro. La partie courte de la courbe des taux atteint des niveaux très bas, notamment en Allemagne, où les emprunts d’État affichent des rendements négatifs jusqu’à 3 ans. La faiblesse des taux est entretenue par la crainte d’une spirale déflationniste, après la publication du chiffre d’inflation du mois d’août en Zone euro, à +0,3% sur un an, contre +0,4% le mois dernier. L’évolution des prix à la consommation est en « zone de danger », sous les 1%, depuis octobre 2013. L’inflation de base, excluant l’énergie, l’alimentation, le tabac et l’alcool, est ressortie à +0,9% en rythme annuel, après +0,8% en juillet. A plus long terme, les taux d’intérêt évoluent à des planchers historiquement bas. L’Italie a émis le 28 août 4 Md d’euros à 10 ans à un taux de 2,39%, jamais enregistré jusqu’à présent. L’emprunt d’Etat espagnol à 10 ans se négocie à 2,24% et les taux allemands (0,89%) et français (OAT 10 ans à 1,26%) restent proches de leurs records.
L’euro a poursuivi son repli vis-à-vis du dollar, nettement sous 1,32$, son point le plus bas depuis un an, alors que les anticipations des politiques monétaires de la BCE et de la Fed sont très divergentes. Le dollar monte contre les principales devises depuis 2 mois (82,7 pour le panier DXY), soutenu par les signaux de reprise économique aux États-Unis, tout en jouant son rôle de valeur-refuge face aux multiples foyers de tension internationaux (Ukraine, Israël/Gaza, Irak).

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BCE : la politique monétaire pourrait subir de nouveaux ajustements

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La divergence conjoncturelle est de plus en plus forte entre la Zone euro et les États-Unis, provoquant des anticipations opposées vis-à-vis des politiques monétaires de la BCE et de la Fed

États-Unis : la Présidente de la Fed ne dévoile toujours pas le calendrier de la 1ère hausse des taux directeurs

Lors du symposium annuel des grandes banques centrales à Jackson Hole (Wyoming), Janet Yellen a une nouvelle fois fait preuve de prudence dans son appréciation d’un futur durcissement des taux d’intérêt. Elle recommande une « approche pragmatique » du marché du travail, un des principaux déterminants de la politique monétaire américaine, en estimant qu’un resserrement trop rapide des taux directeurs pourrait empêcher une reprise complète du marché de l’emploi. Selon elle, le taux de chômage, au plus bas depuis 6 ans, ne suffit pas à lui seul à évaluer le marché de l’emploi aux États-Unis. Cependant, la « normalisation » de la politique monétaire est en vue, avec des rachats mensuels d’actifs réduits à 25 Md$, et plusieurs membres de la Fed sont favorables à une remontée des taux plus rapide qu’anticipé, sans attendre « une période de temps considérable » après la fin du programme d’assouplissement quantitatif.

Zone euro : la BCE se tient prête à de nouveaux ajustements de sa politique monétaire

Dans un contexte de croissance atone, d’inflation très basse et de tensions géopolitiques, les taux d’intérêt à long terme évoluent à des niveaux historiquement bas. L’Allemagne a émis sur le marché primaire 4 milliards d’euros de titres d’État à 2 ans à 0%, taux inédit depuis la crise de la Zone euro. Le rendement de l’emprunt d’État outre-Rhin à 10 ans est passé sous les 1% (0,94%) tandis que l’OAT française se négocie à un taux jamais vu de 1,30%. Depuis le début de l’année, le taux à 10 ans français n’a cessé de chuter (2,57% début janvier), tout comme les taux italiens (2,46%) et espagnols (2,25%), désormais à des planchers historiques. En Irlande, le taux de l’emprunt à 10 ans est tombé pour la première fois sous les 2%, après l’annonce du relèvement par l’agence Fitch de la notation de la dette souveraine, de BBB+ à A-, assortie d’une perspective stable. A Jackson Hole, Mario Draghi a déclaré, sans toutefois préciser le calendrier et la forme d’éventuelles nouvelles mesures, que la BCE pourrait procéder si nécessaire à de nouveaux « ajustements » de sa politique monétaire, qui pourraient se traduire par un programme d’assouplissement quantitatif. L’euro a continué à fléchir par rapport aux principales devises et notamment face au dollar. La monnaie européenne est passée sous 1,32$ pour la 1ère fois depuis septembre 2013. Le décalage conjoncturel de plus en plus marqué entre les zones économiques américaine et européenne et la normalisation en vue de la politique monétaire de la Fed, alors que la BCE doit maintenir une orientation ultra-accommodante, favorisent l’attrait pour le dollar, au détriment de l’euro.

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Zone euro : L’inflation plus faible que prévu en juillet à 0,4%

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La conjonction de plusieurs risques a conduit à la plus forte baisse hebdomadaire de l’indice actions S&P500 (-2,7%) depuis juin 2012

États Unis : le ralentissement des créations d’emplois en juillet vient conforter le discours toujours accommodant de la Fed

Le taux de croissance du 2e trim. a fortement rebondi à +4% en rythme annuel, après une contraction de 2,1% au 1er trim. Toutes les composantes du PIB ont contribué à l’activité, hormis le commerce extérieur, qui a ôté 0,6 points à la croissance. La consommation des ménages (1,2% 2,5%) et l’investissement des entreprises (1,6% 5,5%) ont tous 2 accéléré. L’évolution des stocks représente néanmoins 40% du rebond de la croissance du 2e trim. La Fed a réduit de 10 Md$ ses achats de titres mensuels à 25 Md$, comme attendu, le 30/07. Plus optimiste vis-à-vis de la croissance américaine, elle a indiqué que la probabilité que l’inflation se maintienne durablement sous son objectif de 2% avait quelque peu reculé. Elle a cependant répété que ses taux directeurs resteraient bas, pendant une période considérable après l’arrêt de ses achats d’actifs, en raison de la persistance de sous-utilisation importante des ressources du marché du travail. Un des membres du Comité de politique monétaire a cette fois voté contre. Le taux d’État américains à 2 ans a alors touché le 30/07 un pic inédit depuis mi-mai 2011 à 0,55%.
Il a depuis reflué à 0,46%, à la suite de l’annonce du chiffre de 209 000 créations d’emplois en juillet, en deçà de celui de juin (298 000), et de la hausse inattendue (+0,1%) du taux de chômage à 6,2%, néanmoins imputable à la remontée (+0,1%) du taux de participation à 62,9%.

Zone euro : l’inflation en juillet est tombée à un plus bas depuis octobre 2009, à +0,4% en rythme annuel

Ce recul s’explique principalement par la baisse des prix énergétiques (-1%). L’inflation de base, hors éléments volatils, est stable à +0,8% sur un an. Cependant, les statistiques connues de l’inflation des pays de la Zone euro sont toutes reparties à la baisse : Italie (+0,2% 0%), Espagne (+0,1% -0,3%) et Allemagne (+1%+ 0,8%). A +0,6%, le taux de croissance du PIB espagnol du 2e trim. a dépassé à la fois celui du 1er trim. (+0,4%) et les prévisions de la Banque centrale (+0,5%). La Banque centrale portugaise s’est résolue à recapitaliser Banco Espirito Santo à hauteur de 4,9 Md€, après l’annonce de pertes de 3,6 Md€, afin d’éviter toute contagion aux secteurs bancaires portugais et européens. Le taux de l’Eonia n’a pas dépassé les 0,06% en juillet,, hormis lors du passage de fin de mois le 31/07 (+0,177%) tandis que l’Euribor 3 mois restait stable. Les taux d’Etat de la Z.E ont touché de nouveaux plus bas le 29/07, à la suite de l’exacerbération des tensions politiques et, après une tentative de rebond dans le sillage des taux d’Etat américains, sont retombés proches de ces plus bas.

Autres : Argentine : le pays a été déclaré en défaut partiel par Fitch et Moody’s le 31/07, après qu’il ait manqué à son obligation de payer 539 M$ d’intérêts à ses créanciers. C’est la conséquence de son refus de régler 1,5 Md$ à 2 hedge funds, sur décision de justice américaine.

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Zone euro : le ralentissement économique au 2e trimestre se confirme

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Les tensions géopolitiques au Proche Orient et le drame aérien en Ukraine en fin de semaine monopolisent l’attention des investisseurs

Zone euro : le ralentissement économique en Zone euro au 2e trimestre se confirme

La Banque d’Italie vient en effet d’abaisser ses prévisions de croissance 2014 de 0.7% à 0.2% (croissance attendue nulle au 2e trim., après une contraction de 0.1% au 1er trim.), à la suite de l’institut national de la statistique qui n’attend plus qu’une croissance comprise entre [-0.1%;+0.3%].
L’écart se creuse donc avec les prévisions du gouvernement (+0.8%). En parallèle, la Banque centrale allemande estime que l’activité allemande a stagné au 2e trim., en raison des tensions géopolitiques à l’étranger. La BCE a annoncé le remboursement de 21.5 Md€ des 2 LTRO à 3 ans par les banques de la Z.E cette semaine, plus important montant depuis décembre 2013. Sans demandes accrues de liquidités de la part des banques, lors de l’opération hebdomadaire d’allocation de liquidités de la BCE demain, l’excédent de liquidités en Z.E chutera à [100;110 Md€], ce qui pourrait entraîner une hausse des taux de l’Eonia, en cette fin de mois. En fin de semaine dernière, l’escalade des tensions géopolitiques a primé sur la crainte des impacts du placement en redressement judiciaire de la holding de tête du groupe Espirito Santo sur la banque du même nom.
L’ensemble des taux obligataires à 10 ans des pays de la Z.E sont repartis nettement à la baisse, y compris ceux des pays périphériques, proches de leurs plus bas. Les taux d’Etat à 10 ans allemands, français et espagnols ont signé ce jour de nouveaux plus bas historiques, à respectivement 1.141%, 1.555% et 2.548%. De même, le taux à 10 ans américain a renoué avec ses points bas de mi-mai à 2.44%.

États-Unis : J. Yellen déclare au Congrès que la « reprise américaine n’est pas complète », lors de son audition semestrielle

La Présidente de la Fed juge qu’à ce stade (i) le taux de participation sur le marché du travail demeure faible, (ii) le marché immobilier s’affaiblit, (iii) l’investissement des entreprises est en deçà des attentes et (iv) les salaires stagnent. Elle a néanmoins averti qu’en cas d’amélioration plus marquée que prévu du marché du travail, la Fed pourrait relever ses taux directeurs plus tôt qu’anticipé par les investisseurs (mi-2015).

Autres : Chine : Le taux de croissance du 2e trim., à +7.5% sur un an, est ressorti supérieur aux attentes et à celui du 1er trim. (+7.4%), grâce aux mesures de soutien budgétaires et monétaires implémentées depuis avril. Les chiffres de juin de la production industrielle (+9.2%), des ventes au détail (+12.4%) et des investissements (+17.3%) sont conformes aux attentes. Seule la faiblesse du marché immobilier perdure (ventes de logements en baisse de 9.2% au 1er semestre, 2e baisse mensuelle consécutive des prix immobiliers urbains), suscitant quelques craintes.

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Zone euro : hausse des taux d’État et baisse des indices actions

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Les doutes quant à la santé de la plus importante banque cotée du Portugal provoquent un retour de l’aversion au risque

Zone euro : la défiance vis à vis des pays périphériques entraîne la hausse de leurs taux d’Etat et la baisse des indices actions

Avec une baisse de 1.1% en mai, la contraction de la production industrielle a été généralisée en Europe au mois de mai. Après la chute de 1.8% en Allemagne et de 1.3% au Royaume-Uni, les données pour la France et l’Italie, 2ème et 3ème économies de la Z.E, montrent également un fort recul : la production industrielle baisse de 1.7% en France et, en Italie, elle reflue de 1.2%, plus fort repli mensuel depuis nov. 2012. Le Ministre des Finances français a décidé d’abaisser le taux de rémunération du livret A de 1.25% à 1% dès le 1er août, un plancher historique, ne suivant ainsi pas les préconisations (rémunération à 0.75%) du Gouverneur de la Banque de France. Les investisseurs s’inquiètent de l’exposition de Banco Espirito Santo (BES) au groupe Espirito Santo, dont la holding de tête Espirito Santo International est en grande difficulté financière, et qui détient 49% de Espirito Santo Financial Group (ESFG), lui-même 1er actionnaire de BES (20.1% du capital). ESFG vient d’ailleurs de céder 5% du capital de BES afin d’honorer ses dettes. Sous la pression de la Banque centrale portugaise, de nouveaux Directeur général, vice Président et Directeur financier viennent d’intégrer l’équipe de direction de BES. BES indique disposer d’un coussin de capital de 2.1 Md€ pour faire face à des pertes éventuelles. La Banque portugaise ne constitue pas un risque systémique pour la Z.E, d’autant que l’État portugais pourrait la renflouer en dernier ressort, via son enveloppe dédiée de 6.4 Md€. Le taux souverain à 10 ans portugais a brièvement dépassé les 4%, avant de refluer, s’appréciant toutefois de 20 bp à 3.78% sur la semaine. Dans ce climat de défiance, la Grèce n’a néanmoins réussi à émettre le 10/07 que 1.5 Md€ d’obligations d’État à 3 ans, vs [2.5-3 Md€] espérés, à 3.5%. Ses taux à 10 ans ont dépassé et se maintiennent depuis au-delà des 6%. De même, les taux d’État à 10 ans italiens et espagnols ont bondi de respectivement 6 bp à 2.94% et de 7 bp à 2.82% le 10/07, tandis que les taux des obligations d’Etat à 10 ans allemands et français, recherchées, reculaient, proches de leurs points bas historiques.

États-Unis : aucune précision quant au 1er relèvement des taux directeurs dans le compte-rendu de la réunion de la Fed des 17 & 18 juin

Les membres de la Fed se sont accordés sur un arrêt du 3e plan d’assouplissement quantitatif en cours au mois d’oct., si le rebond de l’économie se confirme. Ils ont, de plus, répété qu »une période considérable » pourrait s’écouler entre l’arrêt des achats de titres par la Fed et la 1re hausse de taux directeurs. Les modalités d’une diminution progressive des 4 200 Md$ d’actifs au bilan de la Fed ont été abordées mais non tranchées.

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