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Covid-19 : quelles perspectives pour le marché français des commerces ? @galivel @KnightFrankFr
Source : GALIVEL

Depuis quelques mois, l’apparition du Covid-19 et sa propagation rapide ont placé le monde de la distribution dans une situation inédite en contraignant la quasi-totalité des commerçants à fermer boutique. Si certains ont pu rester ouverts, et si d’autres ont en partie poursuivi leur activité grâce au e-commerce, l’écrasante majorité a été durement pénalisée par la mise en place de mesures de restriction. Depuis quelques semaines, ces mesures ont été progressivement assouplies. Les commerces sont de plus en plus nombreux à rouvrir en raison du ralentissement de la pandémie mais aussi de l’impératif de survie de l’économie. C’est le cas en France, où le confinement a été levé le 11 mai mais où le redémarrage reste très inégal selon les territoires, secteurs d’activité et formats de distribution.
Si tout le monde espère une reprise rapide, il faudra sans doute du temps pour retrouver une activité normale. Le déconfinement devrait néanmoins permettre de mieux mesurer les conséquences de la crise du Covid-19 sur le commerce, et en particulier d’apporter un début de réponse à l’une des interrogations majeures du moment : la propension des
consommateurs à réinvestir ou non les magasins.
S’agissant de l’immobilier commercial, la situation actuelle pose également de nombreuses questions, relatives aux rapports entre bailleurs et locataires, à l’évolution des valeurs locatives ou à l’adaptation des espaces aux nouvelles règles sanitaires…
Expulsions interdites du 1er novembre 2019 au 10 juillet 2020 @pap_fr #Covid_19
Source : PAP

Les expulsions sont suspendues chaque année du 1er novembre au 31 mars. Il s’agit de la trêve dite hivernale. Avec la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, le gouvernement a décidé d’étendre l’interdiction des expulsions locatives jusqu’au début de l’été.
Les propriétaires qui ont reçu une décision de justice les autorisant à expulser leur locataire à compter du 31 mars mais qui ne peuvent pas l’appliquer car la trêve hivernale a été prolongée, pourront toutefois obtenir une indemnisation c’est ce que vient de préciser Julien Denormandie, ministre chargé du logement.
Dès lors que l’état refuse l’expulsion hors période de trêve hivernale alors qu’existe ordonnance d’expulsion son refus ouvre droit à réparation. On dit que l’état engage sa responsabilité. L’état aujourd’hui prolonge la période de trêve hivernale jusqu’au 10 juillet privant ainsi certains propriétaires de faire procéder à l’expulsion. Ces derniers seront donc fondés à engager la responsabilité de l’état et de demander une indemnisation sur le fondement de l’article 153-1 du Code des procédures civiles d’exécution.
Ceci étant, sachez que la trêve hivernale, n’interdit pas d’engager la procédure. Aucune mesure gouvernementale n’est venue étendre la suspension ou le report des loyers comme cela a été décidé pour les loyers d’activité…
Immobilier : les délais d’urbanisme ne seront finalement pas prolongés ! @Seloger
Source : Se loger

Alors que l’état d’urgence sanitaire est prolongé de deux mois, les délais d’urbanisme ne seront, quant à eux, pas rallongés. C’est ce que prévoit l’ordonnance que Julien Denormandie, le ministre chargé du Logement, a présentée en conseil des ministres.
L’état d’urgence sanitaire joue les prolongations… Pas les délais d’urbanisme !
Contrairement à ce que l’on pouvait redouter, la prolongation de deux mois – jusqu’au 24 juillet comme le souhaite le gouvernement ou pas au-delà du 10 juillet comme le veut le Sénat, Ndlr – dont a fait l’objet l’état d’urgence sanitaire n’aura pas pour conséquence d’étendre, par un « effet domino », les délais en matière d’urbanisme. Gelés le 12 mars dernier, ces délais, qu’ils s’appliquent à l’instruction des demandes d’urbanisme, aux recours contre les permis de construire ou encore à la déclaration d’intention d’aliéner (DIA), reprendront donc leur cours à partir du 24 mai prochain et cela pour le plus grand bonheur de l’ensemble des acteurs du secteur de l’immobilier que la perspective de devoir en « reprendre pour deux mois » ne réjouissait guère…
Polylogis reprend la visite des logements à Noisiel (77) et Carrières-sous-Poissy (78) @polylogis
Source : Polylogis

Le Groupe Polylogis, un des principaux bailleurs sociaux indépendants en France, a repris les visites de ses logements en accession à la propriété en toute sécurité, tant pour ses collaborateurs, que pour les potentiels acquéreurs.
Afin de faire respecter scrupuleusement les préconisations sanitaires du gouvernement, Polylogis a mis à la disposition de ses salariés et des visiteurs des masques, des gants ainsi que du gel hydroalcoolique. Les bulles de vente sont dotées d’hygiaphones en plexiglas et désinfectées plusieurs fois par jour afin de recevoir les clients dans de bonnes conditions.
Pendant le confinement, l’activité a été maintenue. Les futurs acquéreurs ont pu être accompagnés dans leur démarche d’achat par téléphone. Nos équipes ont ainsi continué de répondre à toutes leurs questions durant cette période particulièrement anxiogène.
Pour Frédéric HUTH, Directeur général de LogiH et FLH Habitat : « la crise sanitaire actuelle a accéléré la mise en place généralisée de la dématérialisation des contrats de réservation. Cette solution simple sera par ailleurs maintenue afin d’accompagner dans leur projet d’achat les clients préférant rester chez eux, même après le déconfinement ».
Logement : Julien Denormandie appelle à une reprise de tous les chantiers avant la fin mai @BanqueDesTerr
Source : Banque des Territoires

Lors d’une interview, le ministre de la Ville et du Logement a dit souhaiter que l’ensemble des chantiers reprennent avant la fin du mois de mai : « C’est l’objectif » et « c’est faisable », a-t-il affirmé. Le matin même, Julien Denormandie s’était rendu, en compagnie de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, sur le site de l’écoquartier de Montévrain (Seine-et-Marne), afin de visiter les chantiers d’EpaMarne (établissement public d’aménagement de Marne-la-Vallée), qui ont repris progressivement depuis le 22 avril. Les deux ministres ont pu vérifier sur place la mise en oeuvre des mesures sanitaires et du guide, arrêtés en concertation avec les professionnels du bâtiment, pour enrayer l’épidémie de Covid-19 (voir ci-dessous notre article du 3 avril). À l’issue de la visite, Julien Denormandie a confirmé « que c’est possible. Ce chantier montre que l’on peut reprendre dans des conditions complètes de sécurité ».
Selon le directeur général d’EpaMarne-EpaFrance, si le premier chantier a bien repris le 22 avril, une quarantaine de chantiers d’EpaMarne sont en revanche encore à l’arrêt. En effet, « un temps d’échanges est nécessaire avant chaque redémarrage, il faut beaucoup de collaboration entre tous les acteurs et de temps ». Avec l’expérience acquise sur les premières reprises, les prochaines réouvertures devraient toutefois se faire plus rapidement…