Archives du blog

Zone Euro – Grèce : quel impact ?

conjoncture

Zone euro : • Sans aucune surprise, la Banque centrale européenne n’a procédé à aucune modification de sa politique monétaire lors de son Conseil des gouverneurs du 16/07. Le taux de refinancement reste fixé à 0,05%, le taux de dépôt à -0,20% et la facilité de prêt marginal à 0,30%. Les rachats d’actifs de 60 milliards € par mois vont être poursuivis jusqu’en septembre 2016 et jusqu’à ce que la trajectoire d’inflation soit compatible avec l’objectif de la BCE. Ils ont été augmentés de 3 Md€ en mai et juin et d’un peu moins en juillet pour tenir compte d’une liquidité plus faible en été. Mario Draghi a répété que toutes les mesures d’assouplissement prises depuis juin 2014 seront mises en œuvre intégralement. La BCE s’attend à une généralisation de la reprise conjoncturelle dans les prochains mois. Les risques baissiers sur les perspectives économiques sont contenus. L’inflation va rester faible et ne remontera qu’à partir de la fin de l’année, avant une accélération en 2016 et 2017. En conclusion, le Président de la BCE estime que le maintien d’un politique monétaire très accommodante est totalement justifié.

Lire la suite

Grèce : « non » à 61,3% et maintenant ?

L’incertitude en Grèce est plus forte que jamais après le large rejet du plan des créanciers internationaux par les électeurs

• Après le défaut de paiement au FMI le 30 juin et l’échéance du 2ème plan international d’assistance, qui ne permet plus à la Grèce de bénéficier de la dernière tranche d’aide, les Grecs ont voté massivement « non » à 61,3% au referendum sur les propositions des créanciers internationaux d’Athènes et A. Tsipras a déclaré qu’il dispose maintenant d’un « mandat qui renforce la position de négociation de la Grèce afin de chercher une solution viable ». Le Premier ministre grec est donc plébiscité et conforté dans son opposition au plan des créanciers, mais il souhaite maintenir son pays dans la Zone euro, en estimant qu’il peut désormais reprendre les négociations en position de force. Le ministre des finances Y. Varoufakis a démissionné ce matin, en expliquant que les pourparlers avec les Européens seraient ainsi facilités. • Pour l’heure, les conséquences de ce vote sont imprévisibles, dans l’attente de la réunion des ministres des finances de l’Eurogroupe demain, destinée à préparer le Conseil européen des chefs d’Etat mardi soir qui devra définir une position commune des 18 pays face à la Grèce. • Avant le referendum, A. Tsipras avait souhaité vendredi un effacement de 30% de la dette grecque et « une période de grâce de 20 ans » pour assurer la « viabilité de la dette » de son pays. L’Allemagne fait savoir ce matin qu’une réduction de la dette n’est pas à l’ordre du jour.• Le Conseil des gouverneurs de la BCE se réunit aujourd’hui pour une nouvelle décision sur le dispositif de soutien ELA, qui permet aux banques grecques de disposer d’un financement d’urgence. La BCE a maintenu le 1er juillet à 89 milliards d’euros le montant plafond. La pression est forte sur les banques grecques, fermées depuis une semaine alors que les retraits aux distributeurs automatiques sont limités à 60 euros. Parallèlement, B. Coeuré, membre du directoire de la BCE, a indiqué que la Banque centrale utilisera des mesures supplémentaires « si cela s’avère nécessaire ».

Etats-Unis : le marché du travail reste solide malgré des créations d’emplois un peu inférieures aux attentes en juin

Les indicateurs publiés aux Etats-Unis la semaine dernière ont été bien orientés. La confiance des consommateurs s’est redressée plus fortement que prévu selon l’indice du Conference Board, de 94,6 en mai à 101,4 en juin. L’ISM manufacturier a progressé de 52,8 en mai à 53,5 en juin. Enfin, le rapport mensuel sur le marché du travail reste favorable, malgré des créations d’emplois moins nombreuses que prévu en juin (223 000 contre 233 000) et une révision à la baisse lors des deux mois précédents. Le taux de chômage baisse néanmoins de 5,5% à 5,3%, son plus faible niveau depuis avril 2008, en raison du départ de 432 000 personnes du marché du travail. Enfin, le Département du travail relève que les salaires n’ont pas augmenté en juin par rapport au mois précédent, et la progression sur un an est de 2,0% (contre +2,3% en mai). Ces nouvelles données devraient inciter la Réserve Fédérale à se montrer patiente avant de décider le premier relèvement de ses taux directeurs.

> En savoir plus : consulter la note pdf

>De Leblogdesinstitutionnels
https://plus.google.com/107146227449191020933/« >Mon profil Google
http://leblogdesinstitutionnels.fr/about-me » rel= »author »> Ma bio en résumé

Contexte macroéconomique : le chômage remonte à 5,5%

Macro :  L’économie américaine a créé 280 000 nouveaux postes de travail dans le secteur non-agricole en mai, meilleur chiffre depuis décembre et nettement  plus que les 221 000 en avril. Le taux de chômage remonte de 5,4% à 5,5%, en raison de l’entrée sur le marché  de l’emploi de 397 000 nouvelles personnes. En  outre, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,3% en mai (contre + 0,1% en avril) et de 2,3% sur un an.  Par ailleurs, les ventes au détail ont connu une  accélération en mai, à +1,2%, après + 0,2% en avril. H ors automobiles, elles ont progressé de 1,0%, après un gain de 0,1% le mois précédent. Ces statistiques  de l’emploi et de la consommation, très surveillées par  la Fed, devraient l’inciter à remonter ses taux directeurs dans les prochains mois. •  Change • Malgré cette perspective, l’euro résiste face au dollar, à  1,1250, après avoir franchi son plus haut niveau depuis 4 semaines à 1,1386 en séance hier.  De plus, dans un contexte de volatilité élevée, les investisseurs sont très prudents vis-à-vis des difficiles négociations entre la Grèce et ses créanciers.

Marchés de taux de crédit

Les discussions ont repris entre le gouvernement grec et le  « groupe de Bruxelles » après le report du remboursement de dette au FMI prévu le 5 juin. Les  positions des deux parties sont toujours très éloignées, la  Grèce semblant exiger de ses créanciers un allègement de  sa dette avant de s’engager sur des réformes. Parallèlement, l’agence S&P a abaissé de CCC + à CCC sa notation de la dette souveraine grecque, assortie d’une perspective négative, en  considérant que la dette du pays n’était pas soutenable  en l’absence d’une forte croissance et de profondes réformes du secteur public.  • Pour la 1 ère fois depuis  septembre 2014, le rendement de l’obligation d’Etat  allemande à 10 ans a franchi la barre de 1%, favorisé  par la remontée des anticipations d’inflation en Zone  euro. Bien que le taux d’inflation (+ 0,3% sur un an  en mai) reste très éloigné de l’objectif de la BCE, le s craintes de déflation en Z.E. se sont estompées.

 

> En savoir plus : consulter la note en PDF 

>De Leblogdesinstitutionnels
https://plus.google.com/107146227449191020933/« >Mon profil Google
http://leblogdesinstitutionnels.fr/about-me » rel= »author »> Ma bio en résumé

Croissance française de l’année 2014 abaissée à +0,2%

Le taux de swap € à 10 ans retombe en deçà des 0,95%, après la publication de plusieurs chiffres économiques américains en retrait  Zone euro : le taux de croissance du PIB français au 1er trim. surprend positivement, à +0,6%, celui de l’Allemagne déçoit (+0,3%)

Le taux de croissance allemand au 1er trim. 2015, est ressorti à la fois inférieur à celui du 4e trim. 2014 (+0 ,7%) et aux attentes (+0,5%).  Soutenu par la consommation domestique, à la faveur de  l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages (hausse d es salaires et baisse des  prix énergétiques), il a en revanche été pénalisé par  le commerce extérieur, en raison d’une hausse des importations (vigueur de la demande  domestique) supérieure à celle des exportations. Sur un  an, l’économie allemande a crû de +1,1%. 

En France, à l’inverse, l’économie a non  seulement accéléré à +0,6%, son taux de croissance le plus é levé depuis le 2e trim. 2013, mais elle a dépassé les prévisions (+0,4%).  En  rythme annuel, la croissance s’élève à +0,7%. Elle a été  portée par la consommation domestique (hausse de la consommation des ménages de  +0,1% à +0,8% au 1er trim. 2015) et la variation de s stocks, qui ont contribué à hauteur de +0,5 point à l’activité. Si l’investissement total recule  de -0,2%, celui des entreprises a frémi (-0,1% +0,2%). Néanmoins, l’investissement immobilier des ménages a continué à peser, à – 1,4%, après  -1,1% au 4e trim. 2014. Enfin, le commerce extérieur  a contribué négativement (-0,5 point). Par ailleurs, la croissance française pour l’ensemble  de l’année 2014 a été abaissée de +0,4% à +0,2%. 

En Italie, le PIB a cessé de se contracter au 1er trim. 2 015, pour la 1re fois depuis le 3e  trim. 2013, enregistrant une hausse de +0,3%, grâce à l a consommation domestique.  La Grèce est retombée en récession, avec un recul du  PIB de -0,2%, après déjà -0,4% au 4e trim. 2014.  Finalement, le PIB de la Z.E a augmenté de +0,4% au  1er trim. 2015, sa plus robuste  progression depuis le 2e trim. 2013.  Le taux d’Etat allemand et le taux de swap€ à 10 ans sont alors remontés à 0,72% et 0,9975% en milieu  de semaine, avant de refluer de nouveau.  L’Eonia et l’Euribor 3 mois sont tombés à de nouveaux  plus bas respectifs à -0,143% et -0,011%.

Etats-Unis : une série de chiffres macroéconomiques  maussades ravive les craintes d’un manque de vigueur de l’économie au 2e trim.

Les ventes au détail ont stagné au mois d’avril. En out re, la plupart de ses composantes se sont détériorées au-de là des anticipations. En  parallèle, la production industrielle et celle de bien s de consommation ont reculé de 0,3%. De plus, la confiance des ménages, calculée par  l’Université du Michigan, a enregistré une chute inattendue de 95,6 en avril à 88,6 en mai. Enfin, les prix  à la production sont repartis en avril à la  baisse (-0,4%), après le rebond (+0,2%) de mars, qui av ait mis fin à 4 mois d’affilée de recul. Les taux d’Etat américains à 10  ans ont alors perdu  13 bp sur la semaine. La majorité des économistes n’anticipent désormais plus de hausse des taux directeurs de la Fed  avant sept. Les  investisseurs seront donc attentifs aux déclarations de plusieurs membres de la Fed cette semaine, parmi lesquelles celles de J. Yellen.

 

 > En savoir plus : consulter la note en PDF 

>De Leblogdesinstitutionnels
https://plus.google.com/107146227449191020933/« >Mon profil Google
http://leblogdesinstitutionnels.fr/about-me » rel= »author »> Ma bio en résumé

Pic inédit depuis + de 3 mois de l’Euro

conjoncture

Commentaire de marché

L’annonce des taux de croissance des pays de la Zone euro pour le premier trimestre 2015 a constitué le point d’orgue de la semaine dernière. Si le taux de croissance du PIB allemand, ressorti à 0.3%, vs 0.5% attendus, a déçu, la vigueur de l’activité française a en revanche agréablement surpris, à +0.6%. En parallèle, l’économie italienne a cessé de se contracter pour la première fois depuis le 3e trimestre 2011. A l’inverse, l’économie grecque a replongé en récession, avec 2 reculs consécutifs de son PIB au 4e trimestre 2014 (-0.4%) et au 1er trimestre 2015 (-0.2%). Finalement, l’économie de la Zone euro a enregistré à +0.4% son plus fort taux de croissance depuis le 2e trimestre 2013 et a progressé de 1% en rythme annuel au 1er trimestre. En parallèle, les dernières statistiques économiques américaines ont ravivé les craintes d’un manque de vigueur de l’économie américaine au 2e trimestre.

Ÿ Dans ce contexte, l’euro a touché un pic inédit depuis 3 mois et demi face au dollar à 1.1467 $ en séance le 15/05 et les taux d’Etat à 10 ans américains ont reculé de 13 bp sur la semaine, après avoir vainement tenté de franchir les 2.30% en milieu de semaine. Les taux à 10 ans allemands ont culminé à 0.72% le 13/05, après la publication des bons chiffres de croissance des pays de la Zone euro, avant de fléchir également à la suite de l’annonce des chiffres économiques américains décevants le 15/05, à0.62%. Par ailleurs, l’Eonia et l’Euribor 3 mois sont tombés à de nouveaux plus bas respectifs à -0.143% et -0.01%.

Taux & crédit : Zone euro 

Taux de croissance des PIB des pays de la Zone euro au 1er trimestre 2015 :

  • Le taux de croissance du PIB allemand, ressorti à +0.3%, a déçu, se révélant inférieur à la fois à celui du 4e trimestre 2014 (confirmé à +0.7%) et aux attentes (+0.5%).

Lire la suite

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer