Archives du 18 Mai 2015
BRETAGNE ET PAYS DE LA LOIRE UNIES POUR DÉVELOPPER LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES INTELLIGENTS
Les Régions Bretagne et Pays de la Loire mobilisent collectivités et industriels pour se porter candidates ensemble à l’appel à projets national pour un Grand Réseau Électrique Intelligent, dans l’Ouest de la France.
Dans le cadre de la « Nouvelle France Industrielle », les ministres de l’Economie et de l’Energie ont lancé, le 15 avril 2015, un appel à projets pour déployer un grand réseau électrique intelligent à partir de 2017. Forts de leurs atouts industriels et de leur engagement dans la transition énergétique, les Régions et les Pôles énergie de Bretagne et des Pays de Loire (qui regroupent neuf syndicats départementaux d’électricité) vont répondre à cet appel à projets, en juillet prochain, en mobilisant à la fois les acteurs publics et privés.
Impliquées dans la transition énergétique
Développement des énergies renouvelables (en particulier les énergies marines), maîtrise des consommations, émergence de territoires à énergie positive… : Bretagne et Pays de la Loire ont largement investi l’enjeu de la transition énergétique. Elles sont aussi déjà très impliquées dans les réseaux intelligents et ont développé des démonstrateurs sur leur territoires, comme le « Smart Grid Vendée » (intégration des énergies renouvelables au réseau de toute la Vendée) ou le « projet Solenn » de l’agglomération de Lorient (mise à disposition des données électriques individuelles ou collectives). Et les projets foisonnent : la mobilité électrique et les bornes de recharge, l’intégration des énergies renouvelables terrestres et marines, le stockage, le déploiement d’objets connectés dans les bâtiments et les villes, la cyber-sécurité dans l’énergie…
Réforme territoriale et cohérence économique régionale
Réforme territoriale et cohérence économique régionale
Les débats qui ont eu lieu à l’occasion du redécoupage régional français ont soulevé la question de la dimension territoriale de la croissance. Plusieurs études récentes émettent des recommandations de politique économique au niveau régional ou national. L’approche menée ici est complémentaire à ces analyses : elle cherche à identifier les régions dans lesquelles l’existence de liens économiques forts entre les territoires facilitera les décisions de politique économique. Elle est également complémentaire aux travaux qui établissent des comparaisons de la richesse économique et démographique des régions. Nous nous intéressons à la cohérence économique qui découle de l’intensité même des liens mesurés par les déplacements domicile – travail et par l’origine des actionnaires des entreprises (« liens d’actionnariat »)…en savoir plus…
APL : le Mouvement Hlm met les points sur les « i »
Le Mouvement Hlm ne saurait accepter une baisse des crédits d’aide à la personne et de soutien à la création de logements sociaux alors que la demande ne cesse de progresser.
Dans l’exercice de recherche d’économies budgétaires auquel l’État se livre, les « dépenses de logement » semblent ciblées. Le Mouvement Hlm ne saurait accepter une baisse des crédits d’aide à la personne et de soutien à la création de logements sociaux alors que la demande ne cesse de progresser. Il tient à rappeler quelques vérités vis-à-vis d’une question essentielle pour la cohésion sociale : le logement digne des personnes les plus modestes.
L’Aide personnalisée au logement (APL) dans le parc social est totalement au bénéfice des locataires car les loyers Hlm sont plafonnés. Les organismes Hlm ne pratiquent aucun « effet d’aubaine » sur l’APL, contrairement au parc non conventionné pour lequel l’encadrement et la régulation des loyers n’ont pas été confirmés par le Gouvernement.
Les locataires Hlm ne représentent que 34% des 18,2 milliards d’euros consacrés annuellement aux aides personnelles au logement, soit 6,2 milliards d’euros.
L’augmentation des dépenses d’APL est inévitablement liée à la paupérisation des nouveaux locataires Hlm qui s’ajoutent à celle des locataires déjà présents et qui n’a fait que s’aggraver avec la crise, la hausse du chômage et des emplois précaires. En 2014, les organismes Hlm ont attribué plus de 200 000 logements à des ménages dont les revenus sont sous le seuil de pauvreté. Soit près de 50% des attributions.
L’appauvrissement des catégories populaires s’avère particulièrement marqué dans le parc Hlm. En effet, les ressources des locataires Hlm ont baissé ces vingt dernières années de 100 euros, alors qu’elles ont en moyenne progressé de 450 euros pour l’ensemble des Français.
Le Mouvement Hlm a pris des engagements en 2013 par la signature du Pacte d’objectifs et de moyens et en 2014 par la signature de l’Agenda Hlm 2015-2018 pour augmenter la production de logements sociaux et significativement de logements dits « PLAI-Hlm » à très bas loyers par la mutualisation de leurs fonds propres.
L’État lui aussi a pris des engagements. Le Mouvement Hlm est le garant du respect de l’ensemble des engagements pris.