Archives du 23 novembre 2011
La crise de la dette défait les gouvernements grec, italien et espagnol puis s’étend à la France
Ces trois derniers mois, les derniers développements de la crise de la dette publique en Zone Euro ont une nouvelle fois déterminé les tendances pour les différents actifs financiers.
Le vote par les 17 parlements de l’élargissement de la FESF à 440 Md€, les avancées du sommet européen du 26/10 (plan d’aide plus ambitieux à la Grèce, recapitalisation des banques européennes, projet de démultiplication de la FESF) et le G20 des 3-4/11, ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs de la capacité des gouvernants de la Zone Euro à résoudre la crise de la dette, pas plus qu’à la contenir à la seule Grèce. La fragilité croissante du gouvernement en Grèce face à l’opposition du peuple grec aux mesures d’austérité et le manque de crédibilité de S.Berlusconi à mener les réformes indispensables ont contraint les 2 premiers ministres de ces pays à la démission. Les taux des obligations d’Etat italiennes ont atteint des niveaux insoutenables (>7.5% pour les rendements 10 ans le 10/11), entraînant dans leur sillage les taux à 10 ans français (près de 1.65% supérieurs aux taux 10 ans allemands) et espagnols (en dépit de l’accession au pouvoir du Parti Populaire par un plébiscite du peuple espagnol lors des élections le 20/11).
La contagion aux grands pays de la Zone Euro (Italie, Espagne, France) ne semble pouvoir être stoppée que par : (i) une intervention massive de la BCE/de la FESF renforcée pour racheter directement la dette publique des pays en difficulté, (ii) l’aide financière des pays hors Zone Euro (Chine, Brésil…), via le FMI. L’Allemagne s’oppose farouchement à ce que la BCE devienne le prêteur en dernier ressort des Etats en difficulté de la Zone Euro, contrairement à ce qui est pratiqué aux Etats Unis, au Japon ou au Royaume Uni. Les nouveaux gouvernements temporaires grec et italien, présidés par les respectés L. Papademos et M. Monti et essentiellement composés de « technocrates », ainsi que le gouvernement espagnol fraichement élu, devront rapidement restaurer la confiance des marchés…Lire le point marché complet en PDF
Adoption du Schéma de cohérence territoriale du Pays Loire Angers
Destiné à cadrer le développement du territoire sur les quinze à vingt prochaines années, le Schéma de cohérence territoriale du Pays Loire Angers a été adopté lundi 21 novembre par les élus du Syndicat mixte de la région angevine.
Lundi 21 novembre, le Syndicat mixte de la région angevine (SMRA) a solennellement adopté le Schéma de cohérence territoriale du Pays Loire Angers (Scot).
Ce document-cadre est le fruit d’une concertation de très grande ampleur conduite ces cinq dernières années dans les quatre intercommunalités du Pays. Son rôle: cadrer le développement du territoire sur les quinze à vingt ans à venir, en définissant clairement les zones à vocation urbaine, agricole, industrielle, touristique, naturelle… A ce titre il remplace le Schéma directeur de la région angevine, ancien document de référence. Lire la suite