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Zone € : une fragmentation inédite des suffrages lors du 1er tour de la présidentielle française
Les cours du CAC 40 et de l’euro montent fortement, reflet du soulagement des investisseurs après les résultats du scrutin français.
Alors que les sondages indiquaient des écarts très serrés en termes d’intentions de vote entre 4 candidats à quelques jours de l’élection, alimentant l’incertitude, le soulagement a dominé sur les marchés financiers le 23/04, lorsque E. Macron a été annoncé en tête du scrutin, avec 23,75% des voix, suivi par M. Le Pen (21,53%), dans un contexte de forte mobilisation des électeurs (78,7% des inscrits vs 80,4% en 2012).
Ces derniers se qualifient donc pour le 2nd tour des élections le 7/05, ayant devancé F. Fillon (19,91%), J.L. Mélenchon (19,64%) et B. Hamon (6,35%). Fait très rare depuis 1958, les 2 principaux partis de gauche (P.S) et de droite (Les républicains) ont été éliminés au terme du 1er tour, tandis que les scores des 2 candidats qualifiés se révélaient faibles. E. Macron part grand favori des sondages pour le 2nd tour, crédité de entre 60 et 65% des intentions de vote, M. Le Pen devant faire face à une alliance anti-FN de la plupart des autres partis, à l’exception de celui de J.L. Mélenchon, qui s’est pour l’heure abstenu de toute consigne de vote. En conséquence, l’euro a bondi à un pic inédit depuis nov. 2016 face au dollar (1,0937 $), lors des 1res cotations en Asie, avant de se stabiliser à un plus haut d’un mois (~1,0860) en fin de journée. En parallèle, le CAC 40 s’apprécie de plus de 4% à 5 265 points, entraînant dans son sillage les autres bourses européennes (en hausse de plus de 3% & record historique pour le Dax) et américaines (+1,1% pour le S&P 500). En outre, l’écart de taux entre les obligations d’Etat à 10 ans françaises et allemandes a chuté de 17 bp ce jour pour s’établir à 51 bp, un plus bas depuis fin janv., en raison d’un repli (-7 bp à +0,85%) des rendements français conjugué à une remontée des rendements allemands (+10 bp, +0,34%).
Les investisseurs nerveux face aux prochaines décisions de la Fed
Source : Salle des Marchés Credit Mutuel Arkea
Les investisseurs attendent avec nervosité le probable premier relèvement des taux directeurs de la Fed depuis 9 ans ce mercredi
Zone euro : les taux monétaires tombent à de nouveaux points bas historiques à la suite des décisions de la BCE du 3 décembre
L’abaissement du taux de dépôts de 10 bp pour le porte r à -0,3%, ainsi que le niveau sans précédent de l’excédent de liquidités en Zone euro, passé de 100 Md€ à fin 2014 à désormais 620 Md€ , ont entraîné l’accélération du mouvement de baisse de s taux monétaires. Le taux de l’Eonia a ainsi plongé à un plus bas inédit de -0,235% le 9/12 , avant de se stabiliser à -0,231% le 11/12. Dans son sillage, le taux de l’Euribor 3 mois a repris sa glissade, interrompue quelques jours après la déception provoquée par les mesures de la BCE, et s’établit ce jour à un point bas record de -0,129%.
Les prochaines élections législatives espagnoles, qui se tiendront le 20/12, paraissent devoir mettre fin au bipartisme qui prévalait jusqu’ici, selon les sondages. En effet, les intentions de vote des Espagnols se portent à présent sur 4 principaux partis. Si le parti populaire, auquel appartient l’actuel Premier ministre, semble arriver en tête, crédité de 28,3% des intentions de vote , il n’obtiendrait néanmoins pas la majorité absolue lui permettant de gouverner seul. Le parti socialiste rassemblerait 21,2% des voix, suivi de près par le parti centriste Ciudadanos (18,1%) et le parti anti-austérité Podemos (17,6%).
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Villeroy de Galhau préconise le développement de « l’Euro Croissance »
Remise du rapport d’étape de François Villeroy de Galhau sur le financement de l’investissement des entreprises présentant 10 orientations.
S’agissant de la France, la mission propose notamment d’améliorer l’accès des TPE aux crédits de trésorerie et de conforter le développement des contrats d’assurance-vie dits « euro-croissance ».
Au niveau européen, la mission souligne l’intérêt et la nécessité d’une « Union de financement et d’investissement ».
Il s’agit, parmi d’autres orientations, de soutenir les infrastructures de long terme et en faveur de la transition énergétique et de renforcer la supervision européenne des marchés.
Source :www.gouvernement.fr
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Zoom sur le sommet de la Zone Euro
La crise de la dette défait les gouvernements grec, italien et espagnol puis s’étend à la France
Ces trois derniers mois, les derniers développements de la crise de la dette publique en Zone Euro ont une nouvelle fois déterminé les tendances pour les différents actifs financiers.
Le vote par les 17 parlements de l’élargissement de la FESF à 440 Md€, les avancées du sommet européen du 26/10 (plan d’aide plus ambitieux à la Grèce, recapitalisation des banques européennes, projet de démultiplication de la FESF) et le G20 des 3-4/11, ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs de la capacité des gouvernants de la Zone Euro à résoudre la crise de la dette, pas plus qu’à la contenir à la seule Grèce. La fragilité croissante du gouvernement en Grèce face à l’opposition du peuple grec aux mesures d’austérité et le manque de crédibilité de S.Berlusconi à mener les réformes indispensables ont contraint les 2 premiers ministres de ces pays à la démission. Les taux des obligations d’Etat italiennes ont atteint des niveaux insoutenables (>7.5% pour les rendements 10 ans le 10/11), entraînant dans leur sillage les taux à 10 ans français (près de 1.65% supérieurs aux taux 10 ans allemands) et espagnols (en dépit de l’accession au pouvoir du Parti Populaire par un plébiscite du peuple espagnol lors des élections le 20/11).
La contagion aux grands pays de la Zone Euro (Italie, Espagne, France) ne semble pouvoir être stoppée que par : (i) une intervention massive de la BCE/de la FESF renforcée pour racheter directement la dette publique des pays en difficulté, (ii) l’aide financière des pays hors Zone Euro (Chine, Brésil…), via le FMI. L’Allemagne s’oppose farouchement à ce que la BCE devienne le prêteur en dernier ressort des Etats en difficulté de la Zone Euro, contrairement à ce qui est pratiqué aux Etats Unis, au Japon ou au Royaume Uni. Les nouveaux gouvernements temporaires grec et italien, présidés par les respectés L. Papademos et M. Monti et essentiellement composés de « technocrates », ainsi que le gouvernement espagnol fraichement élu, devront rapidement restaurer la confiance des marchés…Lire le point marché complet en PDF