Archives de Catégorie: Collectivités
Quels enjeux pour les communes et les élus les zones à « faibles émissions » ? @nexity #Enviesdeville
Source : Envies de ville by Nexity
En juin dernier, l’Assemblée nationale a adopté la loi d’orientation des mobilités (LOM). Elle contient une série de mesures ambitieuses sur la mobilité en elle-même et sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors que la dernière canicule a nécessité de mettre en place la circulation différenciée, intéressons-nous au déploiement futur des ZFE, les zones à « faibles émissions », prévu par cette loi. Pourquoi un tel dispositif ? Quel est son fonctionnement ? Quelles communes et quels véhicules sont concernés ?
Quid des villes moyennes ?
Dans les villes moyennes, où les citoyens sont très dépendants de leur véhicule, les mesures de restrictions sont difficiles à faire accepter. Même si cela ne suffit pas toujours, des aides financières cumulables existent et représentent une solution attractive. Le bonus écologique ou la prime à la conversion par exemple, peuvent permettre de réduire considérablement la facture. Ainsi, un foyer non-imposable peut bénéficier d’une prime de 5000 € pour une voiture hybride rechargeable ou électrique, et jusqu’à 4000 € pour une voiture thermique. Dans un second temps, la collectivité a la possibilité de mettre en place des systèmes incitatifs pour encourager le covoiturage et pour, d’une manière générale, laisser sa voiture au garage.
Par ailleurs, les navettes autonomes deviendront peu à peu une réalité partout.
Vignette Crit’Air : ce qui a changé depuis 1er juillet 2019 @paris
Source : Paris
Nouvelle étape dans le programme de lutte contre la pollution instauré par la Ville depuis le 15 janvier 2017, lorsque Paris devenait alors la première ZFE (zone à faibles émissions) de France. Depuis le 1er juillet 2019, la circulation dans Paris intra-muros des véhicules autres que Crit’Air 1,2,3 est restreinte. Les véhicules légers et véhicules utilitaires légers portant la vignette Crit’Air 4 ou Crit’Air 5 ne peuvent plus circuler à Paris de 8h à 20h, du lundi au vendredi. Les poids lourds et autocars portant la vignette Crit’Air 4 ou Crit’Air 5 ne peuvent plus circuler à Paris de 8h à 20h, 7 jours sur 7.
Autre nouveauté à partir du 1er juillet : pour le périphérique et les bois de Vincennes et de Boulogne, la circulation est retreinte pour les véhicules non classés et Crit’Air 5. Cette décision de la Ville est prise en cohérence avec l’engagement de la Métropole du Grand Paris. Ainsi, de nombreuses communes incluses dans le périmètre de l’A86 interdisent également les véhicules non classés et Crit’Air 5 sur leur territoire depuis le 1er juillet 2019.
Quand ai-je le droit de circuler dans Paris intramuros selon ma vignette Crit’Air ?
Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour 30 fabriques numériques de territoire
Source : AVICCA
Trop peu, trop tard ? Le Gouvernement a lancé, le 11 juillet 2019, la première vague d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la création ou le soutien de tiers–lieux numériques, nouveaux ou déjà créés, dans les territoires politique de la ville ou les zones rurales. L’objectif : résoudre notamment la difficile équation de services de l’état toujours plus dématérialisés et de populations encore éloignées des usages en ligne (13 millions de Français, selon des études convergentes). Un programme interministériel spécifique, initié par la Mission Société Numérique, vise donc à créer de « nouveaux liens » en favorisant de « nouveaux lieux », confortant leur hybridation déjà engagée pour raison de survie entre espaces de coworking, FabLab, nouvelles Micro-Folies voire ex-maisons de services publics (bientôt labellisées France Service, on l’espère pour la majorité d’entre elles).
Ce nouvel AMI permanent est doté de 45 millions d’euros, pour identifier d’ici 2022, 300 fabriques, dont 150 seront implantées en quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV). L’État soutient à hauteur de 75 000 à 150 000 euros sur trois ans ces Fabriques de territoire. 30 d’entre elles plus spécifiquement « numériques » seront soutenues, en 2019, par un bonus financier de 100 000 euros par tiers-lieu (appel ouvert jusqu’au 15 octobre 2019). Un effet d’aubaine à ne pas négliger tant l’équilibre économique de ces lieux est complexe à conserver dans la durée.
Pour mémoire, la mission conduite par Patrick Lévy-Waitz (président de la Fondation Travailler autrement) a recensé 1800 tiers lieux en France, dans son rapport « Faire ensemble pour mieux vivre ensemble », remis en septembre 2018. Ces espaces publics numériques (EPN), Points Cyb, Espaces Culture Multimédia ou autres Cyberbases étaient jusqu’à 3 fois plus nombreux, au temps des emplois-jeunes et de la Mission d’accès public à l’internet. Les élus locaux des quartiers comme des campagnes savent depuis longtemps que la continuité en matière de politique publique d’accompagnement numérique des populations repose sur des infrastructures réseaux à très haut débit (FttH de préférence) et la pérennisation des emplois des structures (qui sont majoritairement sous forme associative). Les animateurs sociaux y sont bien souvent à la fois techniciens multimédia, agents administratifs polyvalents, webmestres territoriaux, voire responsables informatique communal ! Ils devront donc désormais être en plus codeurs, makers et concierges des espaces de télétravail…
Les petites villes gagnent en popularité auprès des voyageurs @airbnb_fr
Source : airbnb
La saison estivale bat son plein et déjà les premières tendances se dessinent. Cette année encore la majorité des voyageurs en France sur Airbnb est française.
62 % des Français ayant voyagé avec Airbnb entre le 1er juin et le 31 juillet 2019 ont privilégié la France. En ce début de saison, plus d’un million de voyageurs du monde entier ont réservé pour la première fois un séjour en France avec Airbnb.
Alors que les Français représentent les 2/3 de ces nouveaux utilisateurs, la plateforme attire également de nouveaux voyageurs au-delà des frontières. Si des pays tels les Etats-Unis, l’Australie ou la Chine se distinguent particulièrement par le nombre de ressortissants visitant la France en ce début d’été, les voyageurs qui ont séjourné dans le pays avec Airbnb sont originaires de 217 pays et territoires différents.
Les zones périurbaines gagnent en popularité auprès des voyageurs
Plus abordables et plus calmes que les centres villes, les villes périphériques sont de plus en plus populaires auprès des voyageurs français et étrangers séjournant dans l’Hexagone. De nouvelles destinations émergent, comme en atteste la liste des villes qui connaissent la plus forte croissance de réservations en comparaison avec l’année dernière* :
- Meyzieu, près de Lyon – Rhône-Alpes (+243%)
- Saran, près d’Orléans – Centre (+218%)
- Déville-lès-Rouen, près de Rouen – Haute-Normandie (+188%)
- Ballan-Miré, près de Tours – Centre (+178%)
- Boofzheim, près de Strasbourg – Alsace (+176%)
AMIF, ma ville, mode d’emploi @AMIF_asso
Source : AMIF
Tout au long de la ville, tout au long de notre vie, la commune et les élus municipaux à nos côtés.