Archives Mensuelles: juin 2020
Julien Denormandie veut obliger les agences immobilières à se former contre les discriminations @J_Denormandie @Journal_Agence
Source : Journal de l’agence

Le ministre du Logement et de la ville, Julien Denormandie, annonce un décret obligeant toutes les agences immobilières et les associations professionnelles à suivre une formation de lutte contre les discriminations.
Au lendemain de manifestations contre les violences policières et le racisme à travers la France, Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement, passe à l’action.
Tester les entreprises afin de déceler les discriminations…
Pour lutter contre les discriminations, Julien Denormandie annonce de nouveaux « testings » dans les entreprises. Le testing consiste à envoyer pour la même offre d’emploi deux CV identiques avec comme uniques différences l’origine du candidat et/ou une adresse dans un quartier populaire…
La Cité des Compagnons du Tour de France : le pôle d’excellence avance enfin @valdemarne_94
Source : Val-de-Marne

Le projet de Cité des Compagnons du Tour de France connait une nouvelle avancée.
Grâce à la mobilisation du Département, du Territoire Paris Est Marne et Bois et de la Commune de Champigny-sur-Marne, les engagements écrits ont enfin été obtenus de la part de la Région Ile-de-France.
Cet engagement devrait être confirmé prochainement par une délibération. Il viendra compléter les apports financiers déjà votés par le Département dès 2019, par le Territoire et la Commune.
Le projet de Cité des Compagnons sort donc renforcé : son plan de financement se retrouve conforté ce qui ouvre de belles perspectives pour l’emploi et la formation.
Saint-Denis Pleyel : la gare hybride du 21ème siècle @GdParisExpress
Source : Société du Grand Paris

Carrefour stratégique du Grand Paris Express et nouvelle centralité d’un quartier en mutation, la gare de Saint-Denis Pleyel abritera un lieu d’innovation culturelle et sociale de 5 000 m², répartis sur ses quatre étages. Pour la conception, l’aménagement et l’exploitation de cet espace, la Société du Grand Paris a lancé un appel à projets, Imagine Pleyel, dont la date de remise des candidatures a été fixée au 10 juillet. Aurélie Vernon, directrice de projet , nous explique comment l’agence Kengo Kuma & Associates a conçu l’architecture de cette gare hybride du 21ème siècle, qui positionne la culture comme le fil rouge du développement urbain, économique et social du territoire.
PLACÉ AU-DESSUS DE LA FUTURE GARE, LE PROJET IMAGINE PLEYEL FRANCHIRA UNE ÉTAPE IMPORTANTE EN JUILLET AVEC LA REMISE DES CANDIDATURES. DE VOTRE CÔTÉ, COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LA CONCEPTION D’UNE GARE QUI SERA À LA FOIS LA PLUS IMPORTANTE DU GRAND PARIS EXPRESS ET UN ESPACE DE CULTURE EMBLÉMATIQUE À L’ÉCHELLE DU GRAND PARIS ?
Le flux important de voyageurs et la forte ambition culturelle attachée à cette gare la rendent unique. En tant qu’infrastructure de transport, elle est déjà atypique avec ses 250 000 usagers attendus par jour, la correspondance avec quatre lignes de métro et la connexion au RER D grâce au franchissement urbain Pleyel.
Ce projet porte aussi les ambitions de Plaine Commune, de la ville de Saint-Denis et de la Société du Grand Paris, à savoir promouvoir et élargir l’accès à la culture pour tous. Son ADN était donc clair dès le départ : il fallait voir bien au-delà de la simple bouche de métro, mais aussi de la simple gare. De nos jours, il est courant d’associer une gare à un centre commercial. La combiner à un lieu culturel d’envergure est inédit. Pour cela, il fallait imaginer un bâtiment ouvert sur l’espace public, une vraie émergence dans le quartier avec une vraie singularité…
Quelles formes urbaines dans le monde d’après ? @linstitutPR
Source : institutparisregion.fr

Quelles formes urbaines peuvent répondre à la fois aux attentes de distanciation, de nature et d’intimité soulignées par la récente crise sanitaire, aux enjeux de densité et de maîtrise de l’artificialisation, et aux nouveaux modes d’habiter plus partagés et de gestion de communs ? Maisons en bande, cours communes, tissus de centres-bourgs, de faubourgs et de villes moyennes, ces formes aujourd’hui un peu marginalisées mériteraient d’être revisitées, articulant densité, nature et intimité, diversité et évolutivité.
Une demande d’espaces d’intimité, et pas seulement de nature en ville
« On reçoit énormément d’appels de personnes qui veulent se mettre au vert… », « Le confinement renforce le désir de campagne des citadins et booste le marché des maisons individuelles ». Les titres des reportages auprès des agences immobilières publiés dans la presse et sur internet donnent une idée de l’évolution de la demande suscitée par la récente crise. Mais cette demande de verdure et de maison individuelle est-elle une demande de pavillon ? Dans la littérature, le cinéma, la publicité, la télévision, l’idéal du village et l’évocation du bâti serré autour de la place de l’église occupent une place autrement plus importante que la maison isolée : il n’est que de considérer le succès d’une émission comme « Le Village préféré des Français » sur France 2. Il est instructif à cet égard de non seulement lire ces articles évoquant la relance de la demande de maison mais aussi de regarder le choix de leurs illustrations : le modèle représenté, censé correspondre à l’idéal recherché, est plus ou moins celui d’une maison ancienne, comme on en trouve beaucoup plus dans le cœur des villages, des bourgs et des petites villes que dans leur périphérie – des tailles d’agglomération qui ont également renforcé leur attractivité.
La demande de maison individuelle est généralement fondée sur celle d’un espace extérieur privatif, permettant de s’aérer tout en maintenant l’intimité du logement familial. En période de confinement, cet espace prend un intérêt particulier en offrant une soupape à des familles serrées 7 jours sur 7, sans aller au travail, ni à l’école, ni au restaurant, au spectacle ou dans les parcs publics. Mais il ne semble pas que la taille de cet espace ait été déterminante : un jardinet de ville, une cour, une terrasse, voire un balcon ont pu jouer ce rôle. Si la taille importe peu, les formes urbaines qui offrent les plus petits espaces extérieurs privatifs représentent le meilleur compromis entre la densité d’un côté, la nature et l’intimité de l’autre. Or quand l’espace extérieur est très petit, il n’est utilisable que s’il est d’un seul tenant, d’un seul côté : avec 100 m², on peut faire un vrai jardin carré de 10 x 10 derrière la maison, ou bien une bande de 2 m inutile tout autour…Lire la suite