Archives du 13 avril 2020
Comment les villes changent de trajectoire @linstitutPR
Source : institutparisregion.fr

Les villes émergent, s’épanouissent, se rétractent, se transforment. Elles meurent et parfois renaissent. Certaines se métamorphosent : Singapour, Copenhague, Medellín sont sorties de crise en changeant de trajectoire. D’autres ont développé des stratégies de résilience en réponse à des chocs. Toutes devront vite négocier des mutations profondes pour faire face aux défis écologiques et sociaux du prochain siècle. Mais comment ?
Ces dernières décennies, la pauvreté a reculé dans le monde, en vertu d’une croissance économique permise par le prélèvement croissant d’énergie fossile et de ressources naturelles. Mais ce recul s’accompagne d’une aggravation des disparités socio-économiques à toutes les échelles. D’origine anthropique, le réchauffement global de la planète s’accélère. Il y a de fortes probabilités pour qu’il entraîne une augmentation d’au moins 1,5 °C, voire 2 °C, entre 2030 et 2050 par rapport aux niveaux préindustriels, avec des impacts irréversibles sur les écosystèmes. La biodiversité planétaire diminue à un rythme accéléré. Les grandes métropoles seront en première ligne pour gérer des situations de crises aiguës et multiformes : risques d’inondations ou ouragans, crises sanitaires et migratoires, vulnérabilité des réseaux, impacts sociaux et économiques en chaîne… Elles s’y préparent au travers de stratégies d’éco-urbanisme, de mitigation, d’adaptation au changement climatique et de résilience. Les crises écologiques, économiques et politiques ne datent pas d’hier mais elles seront demain plus globales et systémiques. À l’aube du IIe siècle, Leptis Magna est l’une des plus opulentes métropoles du monde romain, mais son port s’ensable peu à peu, en partie du fait du déboisement. On décide d’agrandir le port sur la mer : ceci ne fait qu’accélérer le processus d’ensablement, précipitant le déclin économique de la ville. Elle subira des séismes, un tsunami et des invasions, avant d’être finalement abandonnée aux sables du désert. Éphèse et d’autres villes ont connu un destin similaire. Pour survivre à demain, villes, métropoles et régions devront s’adapter dès que possible, avec l’appui des États et des institutions internationales. Ceci implique la co-construction de trajectoires positives vers un avenir souhaitable et possible pour tous. Les collectivités devront anticiper finement les étapes, éclaircir les choix possibles et leurs conséquences. Elles devront se mettre en situation de négocier des accords avec les milieux économiques, les entreprises, les corps intermédiaires, les territoires voisins, les associations citoyennes : chacun devra renoncer à certains avantages pour que tous puissent gagner un peu, en opportunités économiques ou culturelles, en qualité de vie ou en bient-être.
- Comment construire dans la durée une trajectoire de changement ?
- Comment trouver des appuis pour financer les choix structurels contribuant au changement ?
- Comment déployer à grande échelle les innovations urbanistiques, écologiques ou sociales ?
- Comment capitaliser sur les progrès réalisés pour entraîner l’opinion et aller plus loin ?
#Coronavirus : 100 milliards d’euros au service des entreprises françaises @Bpifrance
Source : Bpi France

Le gouvernement annonce régulièrement les mesures mises en place afin d’aider les entreprises impactées par l’épidémie de Covid-19. Bpifrance vous informe, au fur et à mesure, pour vous accompagner dans vos différentes démarches.
« Il y a une guerre contre le virus, il y a aussi une guerre économique et financière » a déclaré mardi Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, au micro d’RTL le 17 mars dernier. Face à cette crise sanitaire sans précédent, le ministre de l’Économie et des Finance et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics ont annoncé un renforcement du plan d’urgence économique. Initialement, 45 milliards d’euros avaient été mobilisés afin de soutenir les entreprises et les salariés, aujourd’hui ce plan d’aides passe à 100 milliards d’euros.
Un plan massif de soutien aux entreprises
Ces 100 milliards d’euros permettront de financer les mesures de chômage partiel, ainsi que le report des charges fiscales et sociales des entreprises. Bruno Le Maire a également annoncé la création d’un fonds de solidarité de 1 milliard d’euros qui passe désormais à 6 milliards d’euros, afin d’aider les plus petites entreprises, les indépendants, les micro-entreprises. Pour en bénéficier, ces entreprises devront afficher une perte de 70 % entre mars 2019 et mars 2020. A ces annonces s’ajoutent également la mobilisation de 300 milliards d’euros de garanties de l’Etat pour assurer les prêts bancaires des entreprises.
Immobilier : acheter sans aller chez son notaire #Covid_19 @pap_fr
Source : PAP

Il est possible d’acheter ou vendre son logement sans se déplacer dans l’étude de son notaire grâce à la signature électronique à distance de l’acte notarié. Cette mesure sera autorisée jusqu’à un mois maximum après la fin de l’urgence sanitaire du Covid-19.
Acheter un logement qu’il soit neuf ou ancien sans être dans l’étude de son notaire ? C’est désormais possible. Un décret publié le 4 avril autorise à titre dérogatoire – ce sera possible jusqu’à un mois après la fin de l’urgence sanitaire- la signature électronique à distance pour plusieurs actes notariés comme l’achat immobilier, les donations. Les clients ne sont donc plus obligés d’être physiquement présents dans les études notariales. Cette mesure élaborée conjointement par les ministères de la justice et du logement était attendue. » Ce changement permet de rassurer les personnes qui étaient déjà engagées dans un processus de vente avant la mise en place des mesures de confinement : les actes de vente pourront continuer à être signés à distance avec toute la sécurité juridique nécessaire« , a rappelé dans un communiqué Julien Denormandie, ministre en charge du logement.
Obtenir les signatures des deux parties. Le notaire pourra, via un système de communication et de transmission, agréé par le conseil supérieur du notariat, recueillir les consentements des deux parties : celle de l’acquéreur et du vendeur. Ces derniers pourront donc participer à ces formalités depuis leur domicile par exemple. L’officier public apposera ensuite sa signature électronique sécurisée pour finaliser l’acte authentique. Ce dernier sera envoyé au MICEN (minutier central électronique des notaires) qui centralise et conserve tous les actes signés.